« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP
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Bagarres dans les boîtes de nuit, vie privée, Eléphants : Lassissi Saliou à cœur ouvert

Que devient Lassissi Saliou ?
Lassissi est là. Il a fini sa carrière. Il vit bien, très bien même je dirai. Il a ses maisons et à maintenant une famille, trois enfants et il a une femme. Il a retrouvé ses amis d’enfance et franchement, il est bien.

Parlez-nous de votre carrière de footballeur…
Ma carrière a été bien mais il faut aussi reconnaître qu’elle n’a pas été comme je la voulais. C’est vrai, ma blessure a tout compliqué. Je me suis retrouvé très loin des stades et il fallait tout reprendre à zéro. Avec une double fracture du tibia péroné, le nerf sciatique atteint, je ne supportais plus le froid en Europe. L’hiver était devenu un calvaire pour moi. Les clubs ne pouvaient pas miser sur moi à cause de cela. Je ne regrette rien parce que j’ai connu de bons moments. Dieu merci, j’ai gagné bien ma vie et j’ai pu me refaire une vie après le football. Puisque j’ai pu réaliser. Tu peux gagner tout ce que tu veux au football, même la coupe du monde mais si derrière, tu ne réalises rien et tu joues les fous, c’est le déluge. Et puis, c’est la fin qui compte. Il y a l’après football. Moi, certes, je n’ai pas fait une longue carrière du fait de ma blessure mais je suis heureux de l’après foot parce que j’ai réalisé.

Comment vous vous êtes retrouvés à l’AS Roma en Italie ?
J’ai commencé ma carrière à Marcory, disons plutôt, j’ai commencé à taper dans le ballon tout petit ici à Marcory. Les gens m’ont même surnommé « Toupé » et c’est rester mon nom. Ici, c’était plus l’amusement. Déjà à l’époque, j’avais cette rage de vaincre. Je n’aimais pas perdre. Je ne voulais pas entendre ce que la défaite voulait dire. C’est quelque chose qui m’a aidé. Après quand j’ai compris que le football pouvait être un métier pour moi, j’ai saisi ma chance et c’est ainsi que je me suis retrouvé en Europe. Plus précisément en France à Rennes. Ce n’était pas facile parce que je n’avais pas joué auparavant dans un club en Côte d’Ivoire. Il fallait apprendre, les bases, le footing etc. J’ai appris durant deux à trois ans. Grâce au bon Dieu, j’ai pu intégrer le groupe pro. J’ai fais mon premier match et tout le monde a aimé. Les choses se sont accélérées. J’ai fais mes preuves en France lors de ma première saison, c’est ainsi que les grands clubs se sont manifestés et je me suis retrouvé à l’AS Roma en Italie. C’est là-bas que je suis devenu Lassissi. Parce que c’était un grand championnat avec de grands joueurs à l’époque. Les Ronaldo, Zamorano etc., c’était très fort mais j’ai pu m’imposer malgré la présence de grands attaquants. Le monde entier m’a vu à l’œuvre et l’équipe ivoirienne a suivi. Je suis arrivé ici. Je n’ai pas fait une grande carrière avec les Eléphants mais les Ivoiriens n’oublieront peut-être pas Lassissi. Parce que j’ai marqué ma période. On attendait ce footballeur, je suis arrivé et j’ai fais ce que je pouvais. Les gens ont apprécié. Tout le monde était unanime sur mon talent. Après ça n’a plus suivi derrière, à cause de cette blessure. Elle a tout freiné et je me suis retrouvé loin des terrains. C’est ainsi que j’ai opté pour quelque chose qui n’était pas très bien, le show, l’amusement à Paris, Abidjan. C’était un peu ça. Je n’avais plus la tête au football. A un moment donné, j’ai arrêté le show, je n’en avais marre et je voulais retourner au football. Après j’ai compris qu’avec cette blessure, c’était impossible. Il ne fallait pas qu’on se mente, l’étoile de Lassissi n’était plus là.

Un mot sur le bras de fer qui vous a opposé à l’AS Roma après votre blessure
Quand je me suis cassé la jambe, j’ai mis un an pour revenir. Je me suis blessé le 1er août 2001, à une semaine de ma date anniversaire. C’était contre Boca Juniors. Je me suis blessé sur une action bête. Je venais tout juste d’entrer. J’ai remplacé Aldani qui devait mettre un terme à sa carrière. Je suis rentré en jeu en seconde période et pour mon premier ballon, le mec me tombe dessus : double fracture tibia péroné, nerf sciatique atteint. Là, je suis out pour un an. Après un an, je reviens bien. J’ai même regagné l’équipe nationale. C’était ma dernière sélection sous Nouzaret. On a joué, si je me souviens, à Vannes contre Nantes qu’on a battu 2-1. Mais avec l’AS Roma, le divorce était consommé. Il ne voulait plus que je porte leur maillot et il y a eu le procès que tout le monde connaît. C’était une longue période de stress. Un africain tout seul comme ça au milieu de grands milliardaires de l’AS Roma. Et moi, j’ai eu le soutien d’un grand Avocat que je remercie au passage. Ce monsieur m’a fait comprendre que quel que soit leurs milliards, fallait pas que je m’inquiète, on allait gagner le procès. Et on a gagné. J’ai pu récupérer ma «tune», ils m’ont dédommagé en plus de mon salaire qu’ils avaient bloqué. Je me suis retrouvé financièrement bien après ça. C’est vrai sportivement j’avais tout perdu en trois ans. Je n’ai pas gâté ma carrière mais j’étais bloqué à un moment donné. Ecoutez, je reviens de blessure et le club refuse de me faire jouer sans raison valable. Le club refuse de me libérer et ne me fait pas jouer. Je ne peux pas partir parce que j’étais sous contrat. Aussi, le club ne veut pas me libérer. Qui va prendre un joueur qui revient de blessure et qui ne joue pas dans son club. Au fait, les dirigeants de l’AS Roma me punissaient à cause du procès. Tout se passait entre l’AS Roma, mon manager et mon Avocat. Moi, je ne suis au courant de rien. A la fin, j’ai gagné financièrement.

L’affaire de la montre de Lassissi en équipe nationale de Côte d’Ivoire. Que s’est-il passé réellement ? Parce qu’on a entendu dire que la montre était destinée à Gbonké Tia. Au fait, il y a eu trop de spéculations…
Je n’ai jamais donné de montre à Gbonké. Jamais, il n’y a pas eu d’histoire de montre entre Gbonké et moi. Il y a une histoire de montre mais pas avec Gbonké Tia. C’est une autre personne. Je ne veux plus en parler parce que c’est une vieille histoire qui n’a plus son sens aujourd’hui. Les gens ont parlé trop de Gbonké, on s’est vu et on a échangé. Pour vous dire la vérité, le problème concernait Lama Bamba. J’ai eu des soucis avec lui mais ce sont des choses qui se sont réglées. Je n’ai pas envie de dire que tel a fait ça.

On le sait, votre procès vous a rapporté 6 milliards FCFA. Est-ce que ça va très bien chez vous ? Parce que d’aucuns avancent que vous avez vendu votre maison pour des soucis financiers et que le «boucan» aurait pris un sérieux coup. Qu’en est-il ?
J’ai toujours dit une chose et je reste fidèle à ça. Ne dis jamais ce que tu as. Parce que quelque soit ce que tu as, il y a des gens qui ont plus que toi. Tu peux avoir une belle femme mais il y a quelqu’un qui aura une très belle femme. Je sais ce que j’ai gagné. Les gens parlent de six milliards, de huit milliards, d’autres parlent même de dix milliards de FCFA. Je ne dirai jamais combien j’ai gagné pour mon procès. Parce que j’ai gagné l’argent que Dieu m’a donné. Aujourd’hui, il y a un journal qui a écrit, Lassissi est ruiné, ce sont eux qui voient ça. Ceux qui me voient bien, savent que je vis plus que bien. Je ne vis pas bien mais je vis plus que bien. Je n’ai pas besoin d’aller crier à la télévision ou à la radio pour dire que je vis bien. Est-ce que vous avez vu à la télévision une émission de SOS, sauvez Lassissi. Du moment où il n’y a pas ça, c’est que ça va. Et Dieu sait que cela n’arrivera pas parce qu’il m’a donné l’argent pour bien vivre. Ceux qui souhaitent ma galère, ils peuvent rêver. Parce que moi, je n’ai tué personne. J’ai plutôt aidé les gens. Quand je partais en boîte, que les gens disaient que je gaspillais, c’est faux, je donnais de l’argent aux gens des boîtes de nuit et je faisais leur affaire. Je donnais de l’argent aux vigiles, aux serveuses, aux DJ etc. Aujourd’hui, ils ne me voient plus dans leurs boîtes, ils râlent parce qu’ils n’ont plus ce qu’ils gagnaient. Vous comprenez pourquoi beaucoup de gens s’acharnent sur moi. Souvent j’ai comme l’impression que j’ai tué. On dirait que la crise en Côte d’Ivoire est venue de moi. Je dis non, il faut plutôt chercher ceux qui ont apporté les problèmes en Côte d’Ivoire. Je suis tranquille.

Comment sont vos relations avec les footballeurs ivoiriens, surtout les professionnels ?
Eux, je les respecte. Je les adore. Parce que c’est mon monde. Mon monde n’est le monde de la nuit, du show et du boucan. Je jouais et tous les joueurs sont dans le show aujourd’hui. Les Kader, les Drogba, tous les joueurs ivoiriens font le show quand ils sont en vacances, c’est normal. Quand tu fais un championnat à fond, tu as besoin de te relaxer un peu une fois au pays. Pourquoi ces jeunes là me respectent, c’est parce que je les respecte, c’est tout. Ce n’est pas une question d’argent mais on se respecte. Le footballeur que j’ai été était respecté et je crois que c’est ça qui prime. Si c’est une histoire d’argent, chacun a son argent.

A vous voir, vous paraissez timide or au fond vous êtes un fin bagarreur. Vous vous battiez, cassiez tout dans les boîtes de nuit. Est ce parce que vous êtes devenu trop riche ?
L’argent n’a rien à voir. Tous ceux qui ont connu les quartiers comme Marcory – nous ne sommes pas des enfants de Cocody ou de la Riviera, des II Plateaux – Koumassi, Treichville, Yopougon, Adjamé et Abobo savent qu’il faut s’imposer là. Ça n’a rien à voir avec le football, tu dois être un leader, un patron, un chef. Parce que si tu ne l’es pas, tu va te faire agresser par tes amis. Moi, j’ai gagné ce respect là. La bagarre, nous l’avons cultivé depuis que nous étions petits. Pas pour agresser les gens. A un moment donné, si tu te retrouves dans le monde de la nuit, il faut montrer aux gens que tu as quitté le monde du football et qu’on ne peut pas te marcher aussi dessus. Il y a beaucoup d’Ivoiriens qui ne savaient pas qui était Lassissi. D’autres ont cru que j’étais né en France. Non, je suis né ici, à Abidjan à Marcory. C’est peut-être dommage mais il a fallu montrer qu’on ne me marche pas dessus. Qui me cherche, je suis là, on va s’expliquer. Vous savez, les Ivoiriens n’aiment pas le discours. Ils aiment tout ce qui est la force, voilà comment, j’étais obligé de leur montrer ce que je valais vraiment. Si vous voulez me faire peur, vous avez choisi la mauvaise personne. Quand j’ai commencé à taper dessus, ils ont commencé à me respecter. Et ils ont dit que lui-là, il faut qu’on le respecte. Les choses sont donc rentrées dans l’ordre. A cette époque, j’étais beaucoup médiatisé et tout ce que je faisais était relaté même une petite bagarre. C’est comme ça que les gens m’ont collé l’étiquette de bagarreur.

Vous auriez affirmé que vos enfants ne vivront pas pauvres du fait de vos réalisations…
(Il m’arrête). Franchement, avec ce que j’ai pu réaliser grâce au bon Dieu, si mes enfants sont intelligents et savent gérer, il n’y a pas de raisons qu’ils souffrent. Moi, je n’ai plus de vie. Elle est derrière moi. J’ai tout connu, parlant du monde du show. C’est pour mes enfants que j’ai tout laissé tomber. Dans le monde de la nuit, je ne suis plus à présenter, on me respecte. Si mes enfants se retrouvent demain dans une situation de galère, c’est parce qu’ils auront joué les cons. Parce que j’ai tout fait et tout laissé pour qu’ils soient heureux toute leur vie. Je dis la vérité, tout le monde à Abidjan, le sait. Je n’ai pas fait que le show dans les boîtes de nuit. Si vous ne me croyez pas, allez-y à Angré près du nouveau château d’eau, vous verrez ce que j’ai réalisé. A Aghien près de la mosquée, j’ai pu faire des choses là-bas. Je ne veux rien cacher mais je dis parfois qu’il est bon de se taire car dans ce monde, il y a assez de gens qui ont plus que moi. A Grand Bassam, j’ai des biens. Je ne vois pas à vrai dire, l’utilité de parler de tout cela.

Drôle tout de même parce qu’on a entendu dire que la galère était votre nouveau compagnon…
(Il m’arrête, rires). Ceux qui racontent ces choses ont des problèmes. Je suis persuadé que ces gens ont de sérieux problèmes. Vous savez, je connais la personne qui est à la base de ces écrits dans la presse. Je ne suis pas perturbé. C’est parce que je ne la calculais pas qu’elle a eu à faire ces choses mensongères. Qu’elle me salisse, c’est son problème. Ruiner, ce n’est pas moi. Si j’étais ruiné, vous aurez vu vous les journalistes. Nulle part, il est fait cas d’un S.O.S, sauvez Lassissi. Quand ça ne va pas, tout le monde le sait. C’est ce qui se passe ici. Jusqu’à présent, par la grâce de Dieu, tout va très bien et je crois que la galère ne me frappera comme le souhaitent mes ennemis et détracteurs.

Par rapport à votre poste autrefois sur l’aire de jeu, qu’avez-vous à dire aux Eléphants de Côte d’Ivoire ?

J’ai joué à deux postes. Je jouais en six devant la défense ou en libero. En clair, milieu défensif ou défenseur central. Aujourd’hui, les Eléphants ont un sérieux problème, celui d’un libero. On a un problème de libero. On a que des stoppeurs. Bamba Souleymane est un stoppeur tout comme Zoro et Méité. Kolo Touré est un stoppeur. Même Domoraud était un stoppeur. Maintenant la chose que moi je n’arrive pas à comprendre, c’est que Yaya Touré, au FC Barcelone évolue en libero. On l’a vu lors du match qu’ils ont perdu contre l’Inter Milan cette année, Yaya a joué en défense centrale, il montait avec le ballon et cela impressionnait. Sans vous mentir, j’ai vu du Lassissi en Yaya Touré. Déjà que Kolo est son frère, à deux, ils peuvent commander cette défense et arrêter l’hémorragie. Parce qu’il y a une entente entre eux. Pourquoi on n’essaie pas Yaya Touré comme libero chez les Eléphants ? On n’a pas de libero, c’est une évidence. Yaya est technique, physique, rapide, grand de taille et il a du caractère. C’est un joueur complet qui peut être le libero. Il faut essayer ce jeune à ce poste. Quand on prend deux stoppeurs qu’on met dans l’axe, qu’est ce que l’on espère ? Rien ! Parce que les stoppeurs vont au charbon. Un stoppeur ne commande pas une défense. Comment on a remporté la CAN 92 ? Grâce à Sekana et Sam Abouo. Sam Abouo Dominique qui était un stoppeur et Diaby Sekana qui était le libero. Voici ce qui manque aux Eléphants depuis bien longtemps. Sinon, on a tout pour gagner des trophées. Au milieu, il y a du beau monde et en attaque, on en parle pas parce que c’est impressionnant la présence de Drogba et compagnie. Regardez tous les matches, on n’a pas un libero. Cela s’est ressenti durant la CAN 2010. Même face à la Corée du Sud, en amical, les buts qu’on prend, c’est par manque de libero. Je le répète, le libero, c’est celui qui commande la défense, le stoppeur, c’est celui qu’on amène au charbon. Si tu as deux mecs qui vont au charbon, ce n’est pas possible. Franchement, je suis les matches des Eléphants tout le temps et ce que j’ai noté : c’est qu’on a pas de libero. Le plus gros regret de ma carrière, c’est ça. Parce que cette génération est la mienne. Je suis peut-être un peu plus âgé que certains mais c’est ma génération. Si j’étais dans cette équipe en tant que libero, ç’aurait été la plus grande récompense de ma vie. C’est ça qui me fait. Je n’ai pas de regrets pour ma carrière européenne, parce que je pense avoir faire de bonne chose même si je ne suis pas allé au bout de ma carrière pour cause de blessure. En Côte d’Ivoire, je suis passé en flèche. Mon passage a plu aux gens mais j’ai joué combien de CAN ? Une seule CAN. J’ai joué combien de matches ? Voyez cette génération, qui perd un match à trois minutes de la fin. Parce qu’il n’y a pas de libero pour dire à ses coéquipiers de venir défendre. Quand Kader a marqué son but contre l’Algérie à la CAN 2010, il restait combien de temps ? C’est là que le libero joue son rôle en disant à ses camarades, il reste une minute, tout le monde derrière, empêchez les centres et autres corners. On a un patron d’attaque qui est Drogba, on a un patron du milieu de terrain qui est Zokora, souvent Yaya. Quand vous regardez Yaya en équipe nationale, il joue en soutien de l’attaque, disons au dix. Après on s’étonne qu’il ne défend pas. Romaric aussi est très bon au milieu. Qui est le patron de la défense des Eléphants ? Le seul que je vois, c’est Yaya Touré. Parce que je ne sais pas ce que le jeune Angoua Brou peut dire à Kolo et puis ce dernier va l’écouter. Kolo est considéré comme le «vieux père» de la défense après le départ de Domoraud. C’est le libero qui commande la défense, Kolo est un stoppeur, il y a problème. C’est le problème qu’on a. On a pris un entraîneur à deux mois du Mondial, quelle touche peut-il apporter ? Quelle attente peut-il avoir ? On croise les doigts. Parce que nous sommes dans une poule dite déjà de la mort. ça va être compliqué.

Avec le partenariat de L’Intelligent d’Abidjan / Réalisée par Annoncia Sehoué

Fri, 14 May 2010 02:00:00 +0200

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La Dépêche d'Abidjan

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