Militant du Front populaire ivoirien (FPI) et collaborateur de Gbagbo depuis les années 1990, Voho Sahi fut son conseiller spécial chargé de l’éducation et des affaires culturelles pendant dix ans et son représentant auprès de l’Organisation internationale de francophonie (OIF).
À Lomé, il fait tout pour s’intégrer dans la vie culturelle du pays, organise des spectacles, participe à un cercle de poésie (Le Cénacle) et écrit même un recueil de contes. "Il fallait que je reste actif sur le plan intellectuel. On est à l’aise lorsque l’on fait ce qu’on aime. Être entouré de gens qui ont les même centres d’intérêts est apaisant".
Comme beaucoup d’exilés, la libération du président du FPI, Affi N’Guessan, et des autres cadres du parti en août 2013 a été le détonateur. "Ça voulait dire que la guerre avait cessé". Plusieurs mois passent avant qu’il ne se décide à prendre contacts avec le président de son parti. Il regagnera Abidjan peu de temps après à bord d’un avion Air Côte d’Ivoire.
Depuis, il a retrouvé son poste de professeur de philosophie à l’université de Cocody et intégré le cabinet d’Affi N’Guessan.
Anne Gnahouret, rentré en décembre 2013
Ambassadeur en Angola (2002-2207), puis au Mexique et à Cuba, Anne Gnahouret intègre le gouvernement de Gilbert Marie N’gbo Aké en décembre 2010. Elle est nommée ministre en charge de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale.
Le 30 mars 2011, sa maison est détruite. Gnahoré se réfugie dans un quartier proche de la résidence de Laurent Gbagbo. "J’entendais tout. À chaque fois que les bombes tombaient, ma maison tremblait", explique-elle, assise dans une annexe de l’ancienne demeure d’Affi N’Guessan que ce dernier met à disposition du parti. La maison a été pillée pendant la crise. Aujourd’hui des ouvriers s’affairent pour lui donner une seconde vie.
Anne Gnahouret poursuit : "Après l’arrestation du président, nous étions tous recherchés, alors j’ai fui au Ghana dans la précipitation à bord de la voiture d’une connaissance de sa fille. Au départ, on ne savait pas qui était parti. On ne s’était pas concerté, chacun cherchait à se mettre à l’abri. C’est au bout de quelques mois que l’on a découvert que tel ou tel connaissance était aussi en exil".
À Accra, elle est hébergée par une amie ivoirienne, aidée financièrement par sa famille et des proches. Deux ans plus tard, en décembre 2013, l’ancienne diplomate met fin à son exil. "J’ai considéré que je serai en sécurité en Côte d’Ivoire. Les difficultés financières, la libération des cadres du FPI ont également pesées", confie-t-elle.
Aujourd’hui, sa maison a été libérée, mais ses comptes sont encore bloqués.
Fri, 16 May 2014 10:34:00 +0200
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