"Les mineurs ont par exemple droit à une séparation d’avec les mais nous constatons que cette disposition n’est pas toujours respectée", a-t-elle dénoncé.
De l’avis de celle-ci, l’enfant a besoin d’une protection, même s’il se trouve dans une situation d’incarcération.
"La justice qui protège est plus efficace que la justice qui punit", a souligné la directrice de la protection judiciaire de l’enfance.
Marguerite Koffi Goun a ainsi déploré l’absence actuelle de structures d’encadrement et de réinsertion des mineurs.
"Les centres d’observation de mineurs existaient, mais ils ne sont plus fonctionnels et certains sont occupés par des personnes qui n’y ont pas droit", a-t-elle noté en substance, faisant état de la nécessité d’agir pour remédier à cette situation.
"Nous voulons mettre en place un mécanisme pour refaire l’éducation de ces mineurs", a-t-elle insisté.
Selon des chiffres officiels, la population mineure dans le milieu carcéral est estimée à 150 personnes.
Ces enfants incarcérés se trouvent confrontés à plusieurs difficultés dont la promiscuité, l’oisiveté et les maladies.
A plusieurs occasions, des experts et ONG ont recommandé des réformes du système pénitentiaire ivoirien, concernant notamment les mineurs, les textes actuels étant jugés "anciens".
Xinhua
Tue, 19 Mar 2013 10:11:00 +0100
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