« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP
Arts et Culture

États-Unis d’Afrique de l’Ouest et Grand Maghreb

« The Independence now. Tomorrow the United States of Africa ». C’est ainsi que le ghanéen Kwame Nkrumah (1909-1972) résumait l’idéal panafricain. Il préconisait l’indépendance pays par pays avant de passer à l’étape de création d’un seul Etat fédéral selon le modèle américain. Cette vision continentaliste de NKrumah s’est avérée utopique et irréaliste. (1)

L’idéal panafricain a d’abord été énoncé par des afro-américains et antillais, au début du 20ème siècle, dans la douleur de l’esclavagisme, la ségrégation raciale et la colonisation. (2) Des mouvements panafricanistes ont été créés après la 2ème guerre mondiale pour engager les luttes d’indépendance. Le jamaïcain Bob Marley (1945-1981), a régénéré cet idéal par la musique reggae et le mouvement rastafari (3). Puis au fil du siècle et des luttes, les Africains ont transformé le panafricanisme idéaliste et syncrétique, en objectifs démocratique, économique, et pour peser dans les relations internationales.

De multiples combats, débats et écrits ont été consacrés à cet idéal. Des chefs d’Etat africains en sont persuadés et de nombreuses réunions ont été organisées sur le thème unioniste. Les statuts de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) ont été transformés en Union Africaine (UA) en 2000, dans l’objectif de concrétiser l’intégration politique, économique et sociale. (4)

Cependant la vision continentaliste de NKrumah s’est avérée utopique et irréaliste. Elle n’a pas convaincu les partisans du fédéralisme régional, comme le sénégalais Léopold Sédar Senghor qui imaginait déjà en 1963 l’Afrique découpée en 4 Unions Régionales (Nord, Occidentale, Orientale, Sud).

Il faut noter les confusions idéologiques et incompréhensions conceptuelles entre le pragmatisme volontariste des hommes d’action anglophones (Nkrumah, Julius Nyerere,…), et la cogitation philosophique des intellectuels francophones (Senghor, Aimé Césaire) sur la «négritude» et les valeurs civilisationnelles propres à l’homme noir.

Il est impossible d’unifier la gestion d’un continent de plus de 30 millions de km² et plus d’un milliard d’habitants autochtones aux traditions millénaires. Soit trois fois plus grand et plus nombreux que les USA, pays de migrants créé depuis deux siècles.

Paradoxes et syndromes d’un continent convulsif

La Charte de l’OUA, adoptée à la Conférence d’Addis-Abeba le 25 mai 1963, avait «gravé dans le marbre» l’enterrement du rêve panafricaniste en entérinant les dogmes du statu quo: «respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats» et «intangibilité des frontières africaines héritées du colonialisme».

Ces «frontières» sont le résultat d’une balkanisation du continent imposée par les puissances coloniales qui se sont partagées l’Afrique par le Traité de Berlin de 1885 (5), et d’autres accords ultérieurs.

Le bâclage européen de la colonisation-décolonisation-néocolonisation, a fait de l’Afrique «une zone d’instabilité majeure». Depuis le renversement du roi Farouk d’Égypte en 1952, le continent a connu près de 80 coups d’État. Le chiffre réel dépasse la centaine si on inclut les tentatives avortées.

On compte aussi environ 80 conflits armés depuis 1945, dont une quarantaine de guerres civiles qui ont duré des décennies (Tchad, Soudan, Erythrée, Angola…).

Tandis que d’autres n’ont pas encore cessé (Sahara Occidental, Touaregs du Mali et Niger, Somalie, Cabinda, Casamance,…).

Les causes de ces coups d’Etat et conflits sont parfois endogènes à l’Afrique, en raison des dysfonctionnements d’États artificiels, militarisés, violents, corrompus et pauvres.

Les causes sont aussi exogènes comme ces sempiternels tracés frontaliers «charcutés» par des colons, allant jusqu’à inventer et changer les noms de pays, bouleverser des équilibres ethno-géographiques.

À contre sens de l’espritunioniste panafricain, les conflits durables n’ont toujours pas soldé les contentieux territoriaux, dont le dernier en date a finalement vu la partition du Soudan, entre le nord et le sud, avalisée par référendum le 9 juillet 2011.

Mais l’Afrique a surtout été victime d’une contagion de coups d’Etat et conflits émanant de commanditaires exogènes manipulant des putschistes et des mercenaires pour contrôler les marchés des matières premières, et perpétuer les conflits ethniques et de voisinage.

Outre les syndromes de dictatures, guerres, tensions ethniques, pillage des ressources, corruption, exodes massifs,…, l’Afrique cultive le paradoxe d’un sous-développement endémique au milieu de richesses naturelles et de ressources en eau à profusion.

L’explication majeure de ces anomalies n’est pas à chercher seulement dans la personnalité africaine, mais chez ceux qui les ont toujours empêché d’évoluer à leur rythme, de s’autodéterminer en toute indépendance pour construire une destinée différente du modèle européen.

Depuis deux siècles, pendant et après la colonisation, l’Afrique est resté le terrain de jeu de la féodalité financière internationale qui en a fait une chasse gardée pour le pillage intensif de ses ressources. De puissants lobbies transnationaux continuent de gérer secrètement l’Afrique en utilisant toutes sortes de « couvertures » et réseaux parallèles: francs-maçons, barbouzes, mercenaires, experts, ONG, missionnaires, évangélistes, … (6)

De Tunis à Port Elisabeth et de Dakar à Mogadiscio, des services spéciaux recueillent toutes les informations collectées par ces réseaux sur les élites locales. Les cancres dociles et corrompus sont «pistonnés» aux postes de responsabilité et de notabilité. Tandis que les élites intègres, nationalistes, militantes anti-occidentales sont systématiquement écartées des centres de décision, ou carrément assassinées.

Une Afrique Noire balkanisée et sans espoir

Dans un remarquable article daté de 1960, un journaliste a fait une analyse prophétique, tant l’Afrique Noire qu’il décrit n’a pas changé en 2012 :

«Cinquante années avant les indépendances, au début du siècle, l’Afrique n’avait pas de frontières: quelques grands empires, puissants et organisés, des multitudes de tribus, le Sahara, des immensités abandonnées…

C’est en 1885, autour d’un tapis vert, à Berlin, que les grandes puissances européennes se sont partagé le continent, découpant la carte comme une tarte, s’octroyant sur le papier des zones immenses qui n’avaient même pas encore été explorées.

Il en résulte aujourd’hui une cinquantaine d’Etats arbitrairement dessinés, délimités pour la plupart en dépit des réalités géographiques, ethniques ou économiques: nul n’ignore qu’un bon tiers de ces Etats ne sont pas viables, qu’ils doivent leur seule existence aux commodités du partage, de l’administration ou de l’exploitation…

Dans les faubourgs des grandes agglomérations s’entasse un néo-prolétariat détribalisé, déraciné… Des centaines d’hommes à peu près nus arrivent de la brousse où ils meurent de faim. Ici on n’a jamais vu d’homme blanc. Là une tribu s’est désintégrée sans que rien remplace ses structures. 90 % des Africains sont illettrés…

Bref, au moment même où les modes traditionnels de pensée, d’équilibre social disparaissaient, l’empreinte européenne s’est marquée jusqu’à la caricature dans chaque groupe de territoires — mais superficiellement. A l’assimilation de quelques élites a correspondu la « dénaturalisation » de la grande masse…

Partout jouent des forces centrifuges… partout des minorités riches, ou simplement différentes en fonction des données ethniques, religieuses ou tribales, sont tentées de s’isoler.» (7)

50 ans après les indépendances, l’Afrique du Nord blanche a beaucoup plus progressé que l’Afrique noire, bien que l’on remarque un net décalage entre les anglophones plus pragmatiques et efficaces que les francophones. L’Afrique du Sud étant cette exception qui confirme la règle.

Mais les exemples du Sénégal et la Côte d’Ivoire, qui ont donné l’illusion de se développer, avant de dégringoler brutalement, sont le signe du profond malaise isolationniste dont aucun pays africain n’est à l’abri.

Aujourd’hui encore, on se questionne sur l’obsession de tous les micros États, regroupant différentes ethnies transnationales sans être de vraies Nations, à s’accrocher
à des pseudo souverainetés factices.

Alors qu’en réalité, ils n’ont jamais eu ni souveraineté, ni pouvoir, ni moyens de leurs politiques. Ils n’ont que le pouvoir de se faire assister par les Institutions Internationales, des accords bilatéraux, une multitude d’ONG, … pour tenter de résoudre leurs problèmes, jusqu’aux plus intimes de leurs citoyens.

La majorité des Etats d’Afrique noire accumulent des lacunes basiques et chroniques de mauvaise gouvernance (emploi, santé, éducation, énergie, eau, infrastructures, industrie, habitat, insalubrité, pollution à grande échelle des fleuves et zones humides,…).

Ils ne garantissent même pas à leurs citoyens une libre circulation entravée par de nombreuses difficultés: problèmes de visas, barrières frontalières et douanières, carences d’infrastructures dégradées, tracasseries et arnaques sur les routes, brigandages, agressions et kidnappings, arrêts intempestifs par les «forces du désordre» qui prélèvent des «taxes imaginaires» dans les agglomérations, à l’entrée des villes et des frontières.

Tous ces maux sont surtout significatifs en Afrique de l’Ouest où on compte le plus de micro Etats. Pourtant les traités de la CEDEAO prévoient que:

«Les citoyens de la communauté ont le droit d’entrée, de résidence et d’établissement et les Etats membres s’engagent à reconnaître ces droits aux citoyens de la communauté sur leurs territoires respectifs». (8)

La terrible régression que vit l’Afrique noire doit servir de détonateur à l’urgence de la déconstruction des héritages coloniaux handicapants.

Le démantèlement des frontières coloniales contre-nature

Il avait fallu 70 ans aux Américains pour parvenir à réaliser l’unité de leur pays. Il sera impossible, pour les Africains, de le faire pour tout le continent. Mais les regroupements régionaux deviennent une urgence vitale pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, et par ricochet pour la zone sahélienne, et plus globalement pour toute l’Afrique du Nord.

Les événements révolutionnaires du printemps arabe plaident pour la rupture des chaînes qui continuent de lier l’Afrique aux puissances coloniales, en particulier la France. Ce qui implique, en premier lieu, la déconstruction de l’héritage colonial des carcans territoriaux obsolètes et inopérants, la remise en question et le démantèlement des frontières contre-nature.

La géographie et l’ethnographie doivent primer sur la politique. La liberté, l’intégrité, le bien-être des individus, leur volonté de vivre ensemble, doivent primer sur les regroupements ou séparations imposées, la fausse souveraineté et les gouvernances impossibles.

Les cartes anciennes, précoloniales, tribales, sont confirmées par les photos satellites des cartes géologiques, bioclimatiques, végétales, animalières, des bassins fluviaux, des zones humides, etc… Elles indiquent d’elles-mêmes le tracé des frontières naturelles africaines. (Voir cartes ci-dessous)

Les profondes différences entre l’Afrique du Nord blanche berbéro arabo-islamique et le reste de l’Afrique Noire, séparées par la bande sahélo saharienne, ne militent pas pour une union continentale.

De même que les différences géographiques, ethniques, bioclimatiques, agro-pastorales, religieuses, linguistiques, etc…

Selon ces différents critères, et d’après les cartes, le continent africain peut être découpé en quatre groupes régionaux :

– Afrique du Nord : (incluant la zone Sahélienne) : Mauritanie, Maroc (SO compris), Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Nord-Mali, Nord-Niger, Nord-Tchad, Nord Soudan.

– Afrique Occidentale : Sénégal, Gambie, Cap Vert, Sao Tomé et Principe, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria, Cameroun, Guinée Equatoriale, Gabon, Congo Brazzavile, République Centre Africaine, Sud Mali, Sud Niger, Sud Tchad.

– Afrique Orientale : Erythrée, Ethiopie, Djibouti, Somalie, Sud Soudan, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Congo Kinshasa.

– Afrique du Sud : Afrique du Sud, Lesotho, Swaziland, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Malawi, Zambie, Angola.

Nouveau découpage frontalier entre le Nord et l’Ouest de Afrique

La prise de conscience unioniste est très vive en Afrique de l’Ouest et sur toutes les lèvres. Elle est le sujet de discussion n°1 des réseaux sociaux et des forums.

Même le Président du Bénin, Thomas Yayi Boni, a créé un blog Facebook pour lancer lui-même le débat:

«Les Etats-Unis d’Afrique de l’Ouest. Qu’en pensez-vous… Mythe, réalité ou potentielle alternative à l’essor de notre région? Et si on en parlait.»

La création des Etats-Unis d’Afrique Occidentale pose la question cruciale de la ligne de démarcation entre Afrique du Nord blanche et l’Afrique noire. Cette ligne a toujours existé et s’appelle la zone Sahélo Sahara, que seuls les nomades et caravaniers touaregs, berbères et arabes ont de tout temps sillonnés avec leurs troupeaux, opérant une jonction commerciale entre le nord méditerranéen et le sud tropical.

Avant la colonisation, il existait une frontière naturelle entre les populations blanches d’Afrique du Nord et les royaumes noirs sub-sahariens. Elle partait du fleuve Sénégal, longeait la frontière actuelle Sud de la Mauritanie, coupait la boucle du fleuve Niger en passant par le nord de Douentza, le nord du Burkina Faso, en passant par Tahoua et Zinder au Niger, longeait la frontière du Nigeria, contournait le nord du Lac Tchad jusqu’à Abéché, et de là longeait la nouvelle frontière du Sud Soudan jusqu’au nord de l’Erythrée.

Les détails du tracé peuvent être visionnés avec précision sur les Cartes d’état-major de l’US Army à télécharger sur ce site. (9)

Toute la bande sahélienne a toujours fait partie du grand Sahara, où les tribus touaregs, berbères, arabes nomadisaient et se partageaient les pâturages, selon les endroits avec d’autres tribus plus ou moins métissées (Toubous, Peuhls, Songhaïs…). Le dogme intangible des frontières coloniales a déstructuré profondément, en moins d’un siècle, les équilibres géo démographiques du Sahel, pourtant établis depuis plusieurs siècles.

Les cités Touarègues du Sahel (Tombouctou, Gao, Agadez, Tahoua, Zinder, …) étaient reliées aux cités du grand Maghreb (Marrakech, Fez, Tlemcen, Tihert, Cirta, Ouargla, Biskra, Kairouan, Carthage, …).

Les tracés des frontières sahélo sahariens «géométriques» entre 10 Etats, en plein désert entre deux points d’eau, n’ont aucun sens. Elles ne sont qu’un fait accompli colonial, une contrainte exogène absurde, artificielle, handicapante. Le droit occidental colonial a imposé une «notion de territorialité» en contradiction avec la nature, l’immensité de l’espace saharien et le mode de vie et économique nomade et pastoral.

L’idée même d’une frontière fixe est un concept inexistant chez les peuples sahariens. En définitive, personne au Sahara n’a jamais reconnu ni toléré ces frontières théoriques et fictives. Ni les puissances coloniales, ni les Etats indépendants, ni les populations, ni les rebelles touaregs, les contrebandiers, et les terroristes.

Le morcellement de l’espace Touareg voulu par le colonisateur et perpétué par les Etats africains doit être abandonné au profit d’une intégration civilisationnelle, géographique, linguistique de cet espace à l’Afrique du Nord, en particulier de l’Algérie, avec laquelle les populations touaregs entretiennent les relations les plus étroites.

Si on organise un référendum, les populations touaregs du nord Mali et nord Niger choisiraient, sans aucune hésitation, l’intégration à l’Algérie qui leur fournit depuis toujours vivres et carburant, comme le reconnait lui-même le président malien Amani Toumani Toure. (10)

Selon cette nouvelle reconfiguration frontalière, conforme à la «géographie historique» du continent avant la colonisation, le nouveau Grand Maghreb serait redessiné en 4 grands ensembles fédéraux géographiquement et démographiquement compatibles comme suit :

– Le Maroc récupère le Sahara occidental et la Mauritanie
– L’Algérie récupère le Nord Mali et le Nord Niger
– La Libye récupère le Nord Tchad
– L’Egypte récupère le Nord Soudan

On voit très bien sur la photo satellite ci-dessous le tracé naturel de la frontière de l’Afrique du Nord avec le reste de l’Afrique, qui transcende et contredit les tracés frontaliers coloniaux arbitraires et fantaisistes.

 

Projet de regroupement de 22 Etats-Unis d’Afrique Occidentale

Quant aux Etats-Unis d’Afrique Occidentale, débarrassé de la zone sahélienne et du problème Touareg, ils représentent sur la carte un véritable paradis terrestre, avec des milliers de km de côtes maritimes, de vastes et riches bassins fluviaux, de multiples zones humides, des pluies abondantes, des forêts luxuriantes, plusieurs ports commerciaux de pêche et de loisir, des ressources pétrolières et minières, des fruits exotiques à profusion, une qualité de vie qui peut être exceptionnelle…

Saâd Lounès

Notes de renvoi :

(1) http://www.youtube.com/watch?v=foDlCCudcsE
(2) Le jamaïcain Marcus Mosiah Garvey (1887-1940)
(3) http://www.youtube.com/watch?v=2JGxupJkkjk&feature=fvwrel
(4) Traité de l’Union Africaine : de l’idéal panafricain à l’impératif d’unité
(5) Traité de Berlin 1885
(6) Histoires secrètes de la franc-maçonnerie (http://www.africaintelligence.fr)
(7) Claude Krief, «1960: Afrique, un continent en miettes» (L’Express du 25/08/1960)
(8) La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) créée en 1975 regroupe 15 pays: Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana,
Guinée, Guinée- Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Sénégal et Togo. La Mauritanie a quitté la CEDEAO en 2000.
(9) Cartes d’état-major de l’US Army — (http://www.lib.utexas.edu/maps/ams/africa/africa_index.html)
(10) Kidal, 49e Wilaya d’Algérie (http://www.saadlounes.com)

 

 

Tue, 26 May 2020 15:45:00 +0200

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La Dépêche d'Abidjan

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