Groupe G / Brésil-CI : 3-1 : Les Eléphants ramenés sur terre mais…

Photo : DR
Un doublé de Luis Fabiano (25e et 50e minute) et une réalisation d’Elano à la 62e minute, pour le Brésil, ont eu raison, hier, de la Côte d’Ivoire, au Soccer City de Johannesburg, dans le cadre de la 2e journée des matches de poule (G). La réduction du score par Didier Drogba (79e) est intervenue trop tard pour les Eléphants qui voulaient créer la sensation de ce tournoi. Comme annoncé par l’IA avant le début de cette coupe du monde, le mauvais arbitrage a été le véritable adversaire de la troupe d’Eriksson sans toutefois oublier la nonchalance des joueurs ivoiriens qui escortaient Kakà, Fabiano et autres aux abords de la surface de réparation. Stéphane Lannoy, l’arbitre de l’opposition d’hier et ses assistants ont presqu’aidés la Seleçao qui n’avaient pas besoin de tricher pour battre la meilleure équipe africaine du moment sur papier. Le Brésil, dans ce match, a su profiter des failles laissées par la défense ivoirienne pour s’exprimer. Le premier but de Luis Fabiano en première période était même un chef d’œuvre. C’est au retour des vestiaires que la rencontre va se gâcher. Car le sifflet français visiblement tenaillé peut-être par l’affaire qui secoue les Bleus, va commettre des erreurs d’appréciations très graves. S’il ne sait pas à quel moment brandir le papillon jaune, l’on ne peut pas lui tenir trop de rigueur mais quand il ferme les yeux sur une double main qui permet à Fabiano de sceller le sort des Ivoiriens en signant son doublé, c’est faire preuve de mauvaise foi. Mieux, après le but « scandaleux », Stéphane Lannoy rit aux éclats en précisant au bourreau des Eléphants, Fabiano, que celui-ci a bien amorti la balle. Faux ! Stéphane, n’a pas voulu siffler la faute. Comme il a refusé de siffler le penalty période en faveur des Eléphants en première suite à une main de Lucio dans la surface de réparation. Après ce but, Kolo Touré et ses camarades n’auront pas le temps de souffler que Kakà va délivrer un caviar à Elano qui corsera l’addition à 62e minute. A 3-0, les carottes étaient bien cuites pour les Eléphants. Néanmoins, le sélectionneur Sven Göran Eriksson procède à des changements avec l’entrée en jeu de Kouassi Gervais (54e), Kader Kéita (68e) et N’dri Romaric (72e) pour essayer de bousculer l’équipe brésilienne. Le jeu va gagner en intensité et en fautes de part et d’autre sans que l’arbitre prenne ses responsabilités. En colère du fait du score qui ne reflétait pas la physionomie du match, Tioté Cheick et ses camarades vont commettre des fautes. Elano, le troisième buteur brésilien sort sur blessure suite à un tacle très appuyé de Tioté. Les Brésiliens se mettent dans la partie et le jeu prend une tournure insupportable. Kakà, le meneur de jeu de la Seleçao prend un jaune avant de se faire exclure après un coude sur Kéita Kader. En supériorité numérique à deux minutes de la fin, Didier Drogba et ses équipiers ne reviendront pas à la hauteur des poulains du coach Dunga. Pis, après plusieurs arrêts dus aux nombreuses fautes, le temps additionnel sera de trois minutes. La Côte d’Ivoire s’incline devant le Brésil avec pour seule satisfaction, le fait d’avoir été la seule équipe africaine à marquer un but contre cette formation sud américaine en coupe du monde. Il y avait un coup à jouer mais l’arbitre a faussé le jeu avec la passivité des joueurs ivoiriens qui se sont réveillés tardivement. Désormais, le spectre de l’élimination plane comme c’est le cas de toutes les équipes africaines

Encadré

Toujours en retard !
Le Brésil a terrassé la Côte d’Ivoire. Vol ou pas, le score est de 3-1 depuis le dimanche 20 juin 2010. La Seleçao est qualifiée pour les huitièmes de finale de la coupe du monde 2010 et les Eléphants sont presqu’éliminés dès la phase de poule. Qui accusé ? Surement pas Stéphane Lannoy. Parce que cet arbitre a fait son travail comme cela est de coutume quand on parle de coupe du monde. Ce qui convient de noter, c’est que les pachydermes se sont une fois de plus réveillés tardivement comme en 2006 en Allemagne lors de leur première participation à la coupe du monde. En terre africaine, ils ont dansé pour un résultat nul devant le Portugal, une équipe prenable. La deuxième sortie qui devait confirmer le réveil a tourné au cauchemar. Que personne ne parle du mauvais arbitrage. Puisque c’est un secret de polichinelle. Que vaut une équipe africaine devant l’ogre brésilien. Absolument pas grand’ chose, en témoigne le match d’hier. Oui, le Brésil a reçu un coup de pouce et puis après ? Avant ce match, les joueurs et le coach suédois ne savaient pas plus ou moins ce qui les attendait ? Que les gens ne justifient pas très vite une contre-performance du fait d’un mauvais arbitrage. Si les Eléphants voulaient vraiment écrire une page historique, ils se devaient se donner les moyens nécessaires pour cet objectif. Dommage que l’on soit là à se justifier et à accuser… Doit-on espérer après les défaites ? Il y a certes un brin d’espoir mais pourvu que les joueurs arrivent à gagner la Corée du Nord le 25 juin 2010. Les Eléphants déçoivent à chaque grand événement parce qu’ils se réveillent tardivement

Annoncia Sehoué

Mon, 21 Jun 2010 02:35:00 +0200

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