« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP
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J.C. YODÉ : On l’appelle “le parrain”

Sa gestuelle singulière accompagne chacun de ses mots. Il joue des bras quand il vous parle, vous sourit comme satisfait de son talent d’orateur. Jean Claude Yodé, jeune entrepreneur franco-ivoirien semble tout ignorer des laideurs et des trivialités de la vie. Son secret à lui : se dépasser de plus en plus et « atteindre des sommets pour prouver qu’avec la volonté « rien n’ est impossible à l’homme ».

« Mon histoire est imprégnée d’un bout à l’autre de surprises » affirme celui qui rêvait un jour d’être commissaire. « Dieu en a décidé autrement, je suis finalement arrivé en France, je me suis imposé des objectifs que j’ai doucement atteints. Pour moi rien n’est encore terminé même si je regarde mon parcours avec une grande satisfaction » conclut-il. Et comment aurait- il pu en être autrement quand depuis tout petit, Jean Claude a la passion des chefs. « C’est un monde qui m’a toujours fasciné. La plupart de mes lectures parlent de la chefferie. Je me suis toujours imposé l’idée d’être leader un jour ou l’autre. Rester derrière des gens ou faire le cire-pompe ne m’a jamais intéressé. Aujourd’hui je dirige une entreprise où j’embauche plusieurs personnes. Cela me met au dessus de la mêlée et pour éviter qu’on me salisse, tous mes contrats sont respectés à la lettre » lance t-il.

HOMME D’AFFAIRES ET DES STARS

Si la casquette d’entrepreneur aguerri lui est généralement collée par ses proches, il n’en demeure pas moins que JC YODE reste un pion incontournable dans le showbiz ivoirien. Régulièrement sollicité par les artistes et impliqué dans l’émergence du zouglou dans l’Hexagone, il est « le parrain » comme on l’aime à l’appeler, de plusieurs artistes zouglou tant en Côte d’Ivoire que sur les bords de la Seine. « C’est une musique qui m’a bercée et qui continue de me parler. Rendre hommage à ces artistes qui font cette musique est pour moi un immense bonheur. Il faut que cette musique aille encore plus loin et si je peux y contribuer à ma façon, je le ferai sans hésiter » glisse t-il avant de conclure : « J’ai une foi en Dieu qui me permet sans cesse d’aller de l’avant. Les ingratitudes et autres méchancetés m’intéressent peu et tant que je peux encore gravir les échelons je le ferai».

Et on a beau se heurter sur sa suffisance (parfois démesurée qu’il assume), on finit toujours par retenir de lui, ce qu’il y’a de plus excellent.

Zacharie A.

Tue, 11 Oct 2011 05:57:00 +0200

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La Dépêche d'Abidjan

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