« KAMA » LE VÉRITABLE NOM DE L’AFRIQUE

Lorsque le nom « Afrique » n’existait pas encore, on parlait, pour faire référence à ce territoire, de terre d’Ethiopie, de terre de « Cham », terre de « Coush », terre de « Sheba ». D’après l’historien Ibn Khaldoun, ces terres ont reçu le nom « IFRIQIYA » (Africa) après l’invasion des arabes du Yemen, leur chef portait le nom « Ifriqos bin Qais bin Saifi », ce roi va s’emparer des terres du Nord (Maghreb, etc.), et dès lors celles-ci porteront le nom se rapportant à lui, c’est-à-dire « Ifriqya » (Afrique). De plus, l’explorateur Léon l’Africain dit dans son livre, Cosmographia d’Affrica, que le nom Afrique a été donné par Malek-Afriki, roi Sabéen, lorsqu’il envahit le nord de l’Afrique.

Tour à tour, les différents « Envahisseurs » de notre continent ont donné des noms aux peuples africains et créé des frontières visant à nous diviser afin de maintenir leur domination.

– Les Grecs nous désignaient par le mot Ethiopiens signifiant Visage Brûlé, et le mot Libye désignait notre continent (Hérodote, Histoire Il, 22 et Histoire IV 42).
– Quant aux Juifs, ils nous désignaient par le mot Koushim et notre continent par le mot Koush, du nom BaKouSou l’un de nos peuples du Zaïre (Jérémie 13 : 23 et Sophonie 3 : 10).
Cependant, le chapitre 10 du livre de la Genèse en citant les trois continents connus dans l’Antiquité, nous révèle que l’ancien nom de notre continent était KaM, diminutif de KaMa.
La racine du mot « KaMa » est omniprésente chez bon nombre de peuples d’Afrique centrale, d’Afrique de l’Ouest.
En effet, KaMa en araméen ou KaM en hébreu, signifie Chaleur, Brûlé, Noirci…, caractéristique principale de notre continent, car selon Hérodote, la chaleur y rend les Hommes Noirs (Histoire II, 22).
Mais le mot KaMa est-il originaire de notre continent ?
Oui, car depuis l’apparition de l’écriture hiéroglyphique (3400 av. J. C), les anciens Égyptiens se désignaient par le mot KaMtou signifiant Noirs, car ils l’étaient. Par ailleurs, ils utilisaient le mot KaMi ou KeMet (KMT) signifiant Noire, non seulement pour désigner leur terre, mais aussi par extension notre continent.
Le mot KaM figure également sur une inscription cananéenne datée du 10ème siècle av. J. C, et désigne notre continent.
L’Afrique est le berceau de l’humanité. Donc cela signifie que tous les humains viennent d’Afrique, descendant d’un gène unique. Sachant que le climat qui a permis la naissance de l’homme est proche de celui que nous avons actuellement, l’homme a été armé des atouts pigmentaires, pileux et morphologiques proches des Africains équatoriaux actuels, pour survivre dans cet environnement. Les premiers hommes étaient donc Noirs, cela depuis « l’homo faber » jusqu’à l’homo sapiens sapiens que l’on peut appeler « le NÉGRO sapiens sapiens ». Ce nègre qui a peuplé la planète est appelé homme de Grimaldi lorsqu’il arrive en Europe, puis homme de Chancelade en Asie.
L’ancêtre des noirs n’est pas resté à l’état végétatif comme le raconte les blancs pour nous mépriser. C’est bien d’Afrique que viennent les plus anciennes représentations animales, peintures et armes sophistiquées telles que les harpons barbelés. C’est en Afrique qu’est inventée l’agriculture conduisant aux premières sociétés humaines sédentarisées, il y a 10.000 ans. C’est entre 8000 et 6000 av JC que s’est épanouie, une civilisation révélée par de nombreux sites archéologiques, caractérisée par une grande consommation de poissons et de mollusques et qui occupe une aire immense : hauts plateaux du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie, Rift Valley, Nil moyen, Tchad, Haut-Niger, hautes terres du Sahara. Les populations noires couvraient le Sahara jusqu’aux côtes de la Méditerranée comme le prouvent les « Capsiens négroïdes » de Tunisie, les gravures rupestres du Tassili (Sud algérien dans le Sahara). Vers 8000 av JC les outils polis commencent à apparaître dans le Nachikoufien, en Zambie septentrionale. La céramique est attestée vers 7500 av JC dans le massif de l’Aïr.
A quelques exceptions près, datant de la fin du IVe millénaire et plus sûrement du début du IIIe avant J.-C., les leucodermes (c’est à dire les blancs et arabes) étaient absents en Égypte et le resteront pratiquement jusqu’à – 1300, époque des grandes invasions des Peuples de la mer sous la XIXe dynastie.
Le tableau générique des races représentées dans le tombeau de Ramsès III (XIIe siècle avant J.-C.), montre que les Égyptiens se percevaient comme des noirs ethniques identiques aux nubiens, leurs ancêtres. Le bas-relief du tombeau d’Ousireï 1er en Égypte datant du XVIè siècle av JC et découvert par Champollion aux temps modernes démontrent comment se percevaient les Égyptiens et percevaient-ils les autres peuples. Ces Égyptiens sont noirs de peaux avec des cheveux crépus, se vêtaient de peaux de panthère, l’emblème même de la plupart des peuples de l’Afrique centrale.
Kama, pour y revenir, découle de la racine kam ou Cham (le fameux fils noir de Noé) et constitue la racine principale pour désigner le brûlé, la noirceur ou le charbon, bref le noir profond dans les langues négro-africaines. Il se décline en Kem, khem, kami, kali, kala, gara, gala etc… en suffixe, préfixe ou mot complet. En langue égyptienne Kami signifiait littéralement noir. D’autre part, nous avons vu que les Égyptiens s’appelaient eux-mêmes Kamit qui signifie les noirs.
Depuis l’apparition de l’écriture hiéroglyphique (3400 av. J. C), les anciens Égyptiens se désignaient par le mot KaMi signifiant Noire, non seulement pour désigner leur terre, mais aussi par extension notre continent.
Cette racine héritée de nos ancêtres se rencontre dans les langues suivantes :
– KaMa signifie Noir en Copte,
– iKaMa signifie Noirci en Mbochi (bantoue d’Afrique centrale, Kongo)
– KaMi signifie Brûlé en Bambara (Mali),
– KeM signifie Brûlé en Wolof (Sénégal),
– Kim signifie Brûlé en Mossi (peuple d’Afrique de l’Ouest, principalement établi au Burkina Faso)
– Kame signifie personne ou peuple en Kanuri (langue parlée aux quatre coins du lac Tchad)
– KeMbou signifie Charbon en Pulaar, (peuple Peuls également)
– KeMpou signifie Noir en Vaï, (peuple mandingue d’Afrique de l’Ouest établi principalement au Liberia)
– KéMatou signifie complètement brûlé en Mandjakou sont à rapprocher de l’égyptien KaMtou.
Le mot égyptien KaMa représenté graphiquement par un morceau de bois brûlant (un charbon) dérive du radical KaLa signifiant également Charbon dans certaines langues d’Afrique, à l’instar du Kikongo, du Téké, du Zigoula, du Mbati, etc…
En Inde, le mot KaLa signifie Noir en Tamoul et la déesse Noire vénérée depuis au moins 5000 ans se nomme Kali. Éventuellement, le mot KaLa évolua en GaLa dans certaines langues à l’instar du Topoke, précisons qu’en Kikongo KhaLa signifie Charbon au singulier, tandis que MaKaLa signifie Charbons au pluriel.
D’autre part, en Égyptien comme dans d’autres langues de chez nous, la lettre L se confond avec la lettre R et sont représentées graphiquement en égyptien par une bouche.
C’est ainsi que KaLa devient KaRa chez certains peuples, de même GaLa devient GaRa chez d’autres. Effectivement, les Garamantes (GaRa Mandé, GaRa Mountou = Homme Charbon) véritables autochtones de l’île de Crète et du Maghreb dans l’Antiquité étaient nos frères (Hérodote, Histoire IV 174, 183 à 184).
Afin de renouer les liens brisés avec notre Terre d’origine et avec nos Aïeux, il est vital pour nous que nous nous désignions par notre véritable nom à savoir fils ou fille de KaMa, d’où Kamit.
Nous sommes des KAMITES et notre continent s’appelle KAMA !!
Source : negronews.fr

Sat, 21 Dec 2019 21:02:00 +0100

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