LA CONSTANCE DU COMBAT
Le nomadise et la transhumance politique ne sont pas mon Fort et donc permettez moi donc d’être fidèle à GBAGBO avec constance et vous habituez encore pendant longtemps à entendre mon sobriquet. Je n’ai jamais eu la prétention de crier haut et fort que plus ivoirien que Elie Hallassou tu meurs. Je dis souvent tout simplement que nous ne sommes pas moins ivoiriens que les autres malgré la couleur, et qu’il ne faut pas être justement complexé de le revendiquer et le proclamer et que la politique sportive, de développement et l’humanitaire, le social ne suffisent pas. N’est-il pas mieux d’aimer la Côte d’Ivoire avec son cœur, son esprit, son âme, son sang, plutôt que d’agir toujours avec l’argent. Par conséquent il faut briser ce complexe. Et donc d’avouer qu’il avait un complexe vis-à-vis de la politique. Car la politique est le stade ultime et définitif de l’intégration. Ce n’est pas péjoratif mais plutôt une invite à se surpasser et à s’afficher quelque soit nos opinions et appartenances politique. Habituez vous encore à m’entendre crier haut et fort que je suis ivoirien. Je ne suis pas libanais ou ivoirien au gré du vent comme une girouette et en fonction des situations qui arrangent. Dites vous aussi que malgré les calomnies, les torpilles, les dénigrements, les avanies, et les quolibets, je resterai debout et digne comme mon pays, comme mon Président, et comme le peuple ivoirien. Même s’il m’arrive de plier je ne romperai pas. Mais en fait je ne suis très surpris par vous et tout ses barbouz de la vielle garde qui comme une chape de plomb veut justement plomber notre jeunesse et l’empêcher de s’exprimer. Je suis d’une génération différente et donc d’une mentalité différente faite de réflexes et de comportements nouveaux. Ce qui vous dérange tous le plus c’est mon indépendance d’esprit et ma liberté de ton. Je ne vous oblige pas à être comme moi. Ce n’est pas de ma faute d’ailleurs si vous n’avez pas le courage d’afficher vos opinions hautes et fortes.
DEVOIR DE GRATITUDE
Mon combat n’est pas intéressé. J’étais directeur commercial de la SATOCI avec un salaire conséquent que je n’aurai jamais sacrifié pour un quelconque intérêt politique. Mon combat repose sur de grandes valeurs comme le respect de la légalité, la tolérance et l’ouverture. Je ne suis pas un prébendier. Autrement j’aurais abdiqué depuis les menaces qui ont précédé mon licenciement abusif de la SATOCI. J’ai souvent dit que le sang de la Côte d’Ivoire coule dans les veines de ceux qu’on appelle quelquefois à tord les ‘’Grands Commerçants’’ ou que ‘’ la Côte d’Ivoire secrète qui une sève qui s’est dissoute à jamais dans notre sang’’ c’est vrais que je sais qu’il y a libanais ivoiro libanais médecins, experts comptables, sportifs, enseignants et que plus de 50% des grands firmes commerciales et industriels sont l’œuvre de notre communauté et 80% des employés et cadres dans ces secteurs sont ivoiriens. Si au plan économique et social donc les libanais contribuant fortement à la croissance du P.I.B et à la réduction du chaumage et de la pauvreté notre participation à l’équilibre politique du pays hôte bien que constante demeure peu perceptible. Nous influons la dynamique du pays depuis les indépendances mais dans la discrétion de la plus totale. Alors que sur les 70 à 80 mille libanais recensés, près de 10 milles sont ivoiriens. Si la nouvelle génération que j’incarne ou le porte-parole naturel que je suis (que cela plaise ou pas) levé un peu plus le ton, ce n’est point pour faire quelque leçon de PATRIOTISME ou de gratitude à nos aînés. Il s’agit juste pour moi de dire que la Côte d’Ivoire, notre beau pays n’a pas besoin de faire couler le sang de ses fils. Que les principaux leaders politiques doivent s’accorder que la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de se discréditer par sa violence. Et que les Institutions de la République doivent être respectées et l’alternance démocratique se faire dans la paix. Jeune, fougueux et plein de bonne volonté je persiste et signe que nous libanais ou ivoiro libanais devons être sans démagogie attaché à la légalité constitutionnelle de la CI. Le contraire se serait aider à faire détruire ce que nous avons édifié, si la Côte d’Ivoire nous fait vivre, faisons la vivre. Soyons donc du côté de l’Etat pour ne pas donner l’impression de n’aimer que l’argent de ce pays. Par contre sans condescendance je ne peux recevoir quelques leçon de PATRIOTISME ou d’humanisme (au plus fort de la Guerre en 2005 concernant les massacres de Guitrozon et Duékué nous (AGG) avons fait don de 20 millions de francs en vivres et non vivres aux sinistrés et aux FANCI). Si les libanais sont si Républicains, patriotes Humains et Humanistes, comment expliquer que je reste toujours au chômage 5ans après alors que c’est la plus grande communauté pourvoyeuse d’emplois !!! Je ne vous parle même pas de mes péripéties judiciaires avec mes ex-employeurs (comme par hasard aussi de la communauté).
LES SACRIFICES DE LA COMMUNAUTE
Ou étiez vous quand Venance KONAN accusait GBAGBO d’avoir vendu la Côte d’Ivoire aux libanais comme Houphouët l’a fait aux français (je pense lui avoir démontrer son erreur par un droit de réponse).
Où étiez-vous quand la facture normalisée mettait la communauté aux bancs des accusés ? Par des articles de presse et des débats télévisés, j’ai sollicité une plus grande pédagogie du fisc tout en combattant l’incivisme fiscal.
Où étiez vous quant je demandais au Président Gbagbo d’étendre la suppression de la carte de séjour CEDEAO aux ressortissants hors CEDEAO (libanais, français…)
Où étiez-vous quand Paris Match accusait la communauté à travers le Hezbollah de détenir des armes à Marcory Résidentiel. Là aussi une réponse fut donnée par 1 point de presse.
Où étiez-vous encore quant en 2006 Israël bombardait des civils sans relâche pendant 2 mois le Su Liban, nous nous exprimons à la télévision pour marquer notre profonde indignation etc…
Où étiez-vous quand un de nos compatriotes tirait sur un de ses employés et la communauté fut prise à partie ou là encore j’ai appelé au calme par presse et meetings condamné la stigmatisation de la communauté et réclamé l’individualisation des délits
La communauté libanaise devrait sans panégyrisme exagéré, être fier d’avoir un fils, petit-fils et frère comme moi qui fait la ‘’politique’’ et qu’on surnomme affectueusement le libanais de Gbagbo. Dire par ailleurs que LAURENT GBAGBO ne m’écoute pas c’est semer le ridicule pour distraire les ivoiriens. C’est bien par ce que j’ai la caution et le soutien du Chef de l’Etat que je continue mon combat. A plusieurs rencontres en privé LAURENT GBAGBO m’a marqué son admiration et m’avait même prévenu de ce que de grandes résistances s’afficheraient sur mon parcours et qu’il me faudrait beaucoup de détermination et d’endurance pour arriver à mes objectifs. Je ne suis donc pas étonné que la moindre déclaration suscite des réactions des plus inopportunes au plus ridicules. Mon péché je le sais, c’est de n’avoir pas choisi de soutenir BEDIE ou OUATTARA. Si cela avait été le cas, je n’aurai pas été chassé de la SATOCI. J’aurai été libanais pur sang. On ne m’aurait jamais excommunié ou que j’aurais été le chouchou de ceux là qui m’opposent à mon aîné Johair Yassine. Eux qui en réalité cachent des cartes de militants RHDP dans leurs vestons et crient dans les journaux leurs attachement à LAURENT GBAGBO. Pour ma part en définitive, personne ne réussira à me distraire de mon engagement pour une Côte d’Ivoire solide et tolérante. Si pour ce choix je ne dois plus être libanais, cela vaut mieux. Je préfère être ivoirien et être aux cotés de la légitimité Républicaine au lieu d’être libanais et combattre nuitamment un pays qui nous a tout donné et dont seules les richesses matérielles n’intéressent que ceux qui me diabolisent
CONCLUSION
Ma vie politique ou ma vie est ainsi faite : incapable d’avancer d’un pas sans avoir rassemblé tous les ressources de ma raison (je pense en avoir), incapable de m’arrêter sans avoir épuisé les réserves de ma volonté (elles sont intarissables). Je n’abandonne au hasard que la part qui lui revient !!! Il m’arrive aussi de fonctionner par intuition (défendre le pays) cette chose en moi qui m’avertit, intuition, qui est une très vielle science transmise depuis que le monde est monde et qui s’inscrit dans un recoin du code génétique. Je ne calcule pas comme vous et les autres, je sens et j’agis. Ecrire des contributions de votre part pour m’encourager dans ce combat à la fois difficile et exaltant vous en sortirez grandis cher aîné Johair, vous et vos barbouz. A défaut de me soutenir, soutenez au moins ce beau pays et son Président.
ELIE HALLASSOU
Président de l’Association
Citoyenne pour Gbagbo (ACG) cel. : 07 53 88 58
Tue, 06 Apr 2010 07:43:00 +0200
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