Luis Moreno Ocampo en Côte d’Ivoire : Le COPACI va-t-il atteindre ses objectifs ?
Il est annoncé la venue à Abidjan dans le courant du semestre prochain du Procureur de la Cour Pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo. D’une part, cette venue du Procureur à Abidjan, si elle est confirmée et effective, permettra une avancée notable de la nécessaire intervention de la CPI dans la crise ivoirienne. D’autre part, cette venue du Procureur force l’interrogation de savoir si le COPACI (Courant de Pensée et d’Action de Côte d’Ivoire) est en train d’atteindre ses objectifs. Rappelons que le COPACI, qui est un parti socialiste, a saisi la CPI depuis le 20 octobre 2008 pour qu’elle enquête, afin de mettre fin à l’impunité, sur tous les crimes contre l’humanité, les crimes économiques et toutes les violations graves des droits de l’homme commis en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002. Il s’agit entre autres des charniers de Bouaké, des massacres de Monokozohi, des tueries devant l’Hôtel Ivoire, cambriolages des succursales de la B.C.E.A.O à Bouaké et à Man….
Dans une correspondance du 9 décembre 2008 référencée : OTP-CR-4358/08, signée par Mr M.P.Dillon, Chef de l’Unité des informations et des éléments de preuve du Bureau du Procureur, le COPACI avait reçu l’assurance selon laquelle les informations figurant dans sa saisine « ont été inscrites comme il se doit au registre des communications du Bureau et recevront toute l’attention voulue, conformément aux dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale ». Mais le COPACI n’attendait pas se limiter à cette assurance. Il a donc continué de manifester son ferme engagement dans son combat pour la justice et la fin de l’impunité en Côte d’Ivoire. Dans cette perspective, son Président Blaise Pascal LOGBO et son Secrétaire Général Bobia Florentin, Chargé de la Justice, des droits et des libertés, ont effectué un voyage à La Haye le 16 septembre 2009 pour y déposer une motion. Dans cette même logique, le COPACI a décidé d’organiser très bientôt un sit-in devant la Cour Pénale Internationale pour continuer de réclamer justice pour toutes les victimes causées par des actions de militaires et de personnes civiles.
Ainsi, à la différence de ceux qui pensent que la CPI ne doit s’intéresser qu’aux crimes de mars 2004 et de février dernier faisant suite à l’appel insurrectionnel du RHDP, le COPACI ne fait l’économie d’aucun crime, d’aucune violation grave des droits de l’homme commis(e) depuis le 19 septembre, quelque soient ses auteurs et ses responsables.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Paris le 17 janvier 2009 le COPACI avait motivé son action auprès de la CPI par son attachement aux idéaux de Justice, de paix et de démocratie, idéaux fondamentalement liés qui conditionnent le développement.
Dans une correspondance du 9 décembre 2008 référencée : OTP-CR-4358/08, signée par Mr M.P.Dillon, Chef de l’Unité des informations et des éléments de preuve du Bureau du Procureur, le COPACI avait reçu l’assurance selon laquelle les informations figurant dans sa saisine « ont été inscrites comme il se doit au registre des communications du Bureau et recevront toute l’attention voulue, conformément aux dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale ». Mais le COPACI n’attendait pas se limiter à cette assurance. Il a donc continué de manifester son ferme engagement dans son combat pour la justice et la fin de l’impunité en Côte d’Ivoire. Dans cette perspective, son Président Blaise Pascal LOGBO et son Secrétaire Général Bobia Florentin, Chargé de la Justice, des droits et des libertés, ont effectué un voyage à La Haye le 16 septembre 2009 pour y déposer une motion. Dans cette même logique, le COPACI a décidé d’organiser très bientôt un sit-in devant la Cour Pénale Internationale pour continuer de réclamer justice pour toutes les victimes causées par des actions de militaires et de personnes civiles.
Ainsi, à la différence de ceux qui pensent que la CPI ne doit s’intéresser qu’aux crimes de mars 2004 et de février dernier faisant suite à l’appel insurrectionnel du RHDP, le COPACI ne fait l’économie d’aucun crime, d’aucune violation grave des droits de l’homme commis(e) depuis le 19 septembre, quelque soient ses auteurs et ses responsables.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Paris le 17 janvier 2009 le COPACI avait motivé son action auprès de la CPI par son attachement aux idéaux de Justice, de paix et de démocratie, idéaux fondamentalement liés qui conditionnent le développement.
Source : COPACI
Wed, 28 Apr 2010 09:00:00 +0200
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