Lycéennes enlevées au Nigeria: ne partagez pas les noms et photos qui circulent

Un mois après l’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria, la mobilisation internationale s’intensifie. La disparition de ces adolescentes, kidnappées par le groupe islamiste Boko Haram, continue de susciter une forte émotion sur les réseaux sociaux. Près de 3 millions de messages ont été postés sur Twitter sous le hashtag #BringBackOurGirls (rendez-nous nos filles). La première dame des Etats-Unis Michelle Obama a entre autresposté une photo d’elle tenant un panneau avec ce hashtag:
Dévoiler des noms? Mauvaise idée
Une mobilisation légitime face à un événement choquant… Mais qui comporte son lot de dérives. Une liste de 180 noms de victimes supposées a été publiée par un journal nigérian. Réalisé par un évangéliste, ce listing donnaît le nom ainsi que la religion des intéressées (165 seraient de confession chrétienne).
Le porte-parole du gouvernement Isa Gusau a regretté cette publication, largement reprise par la presse et les réseaux sociaux. Diffuser de telles informations sur les adolescentes kidnappées risque en effet plus de nuire à leur sécurité que de les servir.
Par ailleurs, Boko Haram pourra ainsi plus facilement retrouver leurs parents et leur demander une rançon, a-t-il déploré. Et pour celles qui réussiraient à s’enfuir ou seraient secourues par les autorités, avoir été "marquées" dans une telle liste publique pourrait les stigmatiser à vie.
"La chose la plus simple que tous ceux qui agissent au nom de ces filles kidnappées peuvent faire, c’est tout simplement de ne pas les nommer", conclut Buzzfeed.
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Tue, 13 May 2014 13:43:00 +0200

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