« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP

Stratégie de reconquête du pouvoir d’État : Certains au FPI n’ont rien compris – Un patriote indigné répond à Océane Yacé

Stratégie de reconquête du pouvoir d’État : Certains au FPI n’ont rien compris

Dans un article publié par Ivoirebussiness.net et dans lequel l’inculture politique le dispute au mépris et à la mauvaise foi, Philippe Kouhon (encore lui) vient de s’attaquer une nouvelle fois à ceux qu’il considère à tort comme des traîtres à la cause de Laurent Gbagbo.Avec Philippe Kouhon, quelques individus véritablement égarés semblent également aimer emboucher très souvent cette trompette de la division et de l’affaiblissement interne du FPI.

Un ex-Ministre en exil, qui à l’époque où le FPI était au pouvoir, avait passé tout son temps à téter goulument le biberon de miel de la Première Dame, s’est même brusquement (et surtout maladroitement) découvert une âme de poète dans sa méditation nocturne pour pondre des vers croisés et décroisés, fustigeant à travers des métaphores insolites, des allusions sémiologiques, sémantiques et lyriques dignes d’un sorcier du style, les choix stratégiques du FPI, accusant indirectement (donc directement) le président de ce parti d’être déjà en train de préparer les élections présidentielles de 2015 et d’abandonner Laurent Gbagbo aux mains de ses ravisseurs.

Ces aventuriers aigris qui veulent se montrer plus gbagboïstes que Gbagbo lui-même et se faire passer pour les porte-parole d’une certaine frange contestataire en réalité inexistante au sein du FPI, tentent vainement aujourd’hui de jouer ainsi sur la fibre émotionnelle et patriotique des Ivoiriennes et des Ivoiriens traumatisés par les violences et les destructions que le pays a connues.

Ce faisant ils tentent vainement aussi de paralyser toute tentative de remobilisation du FPI et d’étouffer toute projection politique du parti vers le futur. Passé maître dans l’art de manipuler les psychologies individuelles et collectives, Philippe Kouhon qui vit au frais de Gervais Koulibaly qui lui-même vit aux frais de Ahmed Bakayoko, va même plus loin en tentant d’ameuter et de rallier certains leaders de la Diaspora ivoirienne de France.

Il nous apprend ainsi dans son article que .

À la vérité et comme on le voit, le nommé Philippe Kouhon et ses acolytes n’ont vraiment rien compris à la situation que vit la Côte D’Ivoire depuis septembre 2002, aux enjeux de la crise absurde imposée à notre pays et aux graves dangers qu’il y a de laisser les choses perdurer.L’objectif des forces obscures qui ont diplomatiquement et militairement soutenu et porté Alassane Dramane Ouattara au pouvoir n’est en effet pas seulement de renverser Laurent Gbagbo, de piller nos richesses pendant un certain temps, et de se retirer du pays.Le complot international contre la Côte D’Ivoire vise à arracher le pays aux Ivoiriens, à en faire un pays sans propriétaire fixe, livré à la voracité des puissances capitalistes, à créer de toutes pièces un nouveau type de citoyen ivoirien, déraciné, soumis, inculte, immature, complexé, manipulable et exploitable à souhait.

Les dangers qui menacent aujourd’hui notre pays et notre peuple sont donc multiples et multiformes.Il s’agit ainsi d’agir vite et bien.Personne n’est contre l’émergence de nouveaux leaders dans la galaxie patriotique comme le laisse entendre Philippe Kouhon.Loin s’en faut, le ciel est immense et il y a de la place pour tout le monde, même pour ceux qui pensent que les pancartes, les slogans et les marches autour de la CPI à la Haye en Hollande peuvent suffire pour libérer un homme, un pays, un peuple et un continent.
Affi N’guessan et ses camarades n’ignorent pas les Ivoiriens de la Diaspora comme le fait hypocritement croire Philippe Kouhon. C’est d’ailleurs pour cela que Affi, dès sa reprise de fonctions le samedi 7 septembre 2013, a créé un Secrétariat national chargé de la Diaspora et des Représentations du FPI à l’extérieur et l’a confié à Brigitte Kuyo, l’ex-Représentante du FPI en France.Que le nommé Philippe Kouhon en soit jaloux et mécentent, c’est donc à lui de régler son problème à son propre niveau.Personne n’a cependant un agenda caché comme il le laisse penser et aucune ne viendra de nulle part pour quoi que ce soit.

Philippe Kouhon ne doit pas non plus oublier que la LMP est morte.Elle n’était d’ailleurs pas éternelle.D’autres types d’alliances plus objectives, plus cohérentes et plus pragmatiques s’imposent inévitablement pour affronter les importantes échéances de 2015.Mais soyons sûrs que le FPI ne portera plus jamais sur ses épaules un panier de crabes, de scorpions et de serpents comme il l’a aveuglément fait hier.Quant aux nouvelles générations, si elles savent rentabiliser leur printemps, il va sans dire qu’elles auront leur tour.Vouloir déjà sauter les étapes n’est rien d’autre que jouer à l’apprenti-Soro.

Aujourd’hui et pour l’instant, les Ivoiriens, bien que très attachés à la libération de Laurent Gbagbo, veulent avant tout un Leader déjà prêt pour continuer le combat de celui-ci, un Leader préparé en personne par le père du multipartisme en Côte D’Ivoire, un Leader courageux qui dit ce que d’autres ne peuvent pas dire, un Leader intelligent et moderne qui sait prendre la pleine mesure des grands défis des temps nouveaux, des mutations vertigineuses qui s’opèrent actuellement dans le monde et des profondes aspirations des populations.Affi est incontestablement ce Leader.

Le FPI a donc parfaitement compris le message de l’histoire.Il veut déjà être prêt en attendant la décision finale de son Congrès pour une participation ou non aux élections présidentielles de 2015.Mais pourquoi pensent-ils que Laurent Gbagbo ne peut pas être libéré avant les élections présidentielles de 2015? Peuvent-ils nous expliquer pourquoi ils s’opposent à ce que le FPI se prépare pour affronter démocratiquement Alassane Dramane Ouattara et le chasser du pouvoir afin de prendre en main la gestion des affaires du pays donc aussi du dossier Gbagbo? En réalité ils servent la cause de la rébellion et jouent le jeu des pro-Ouattara.

Mais nous savons que malgré les inepties de ces partisans de la léthargie perpétuelle et les gesticulations de ces prophètes du pire, le peuple ivoirien reste débout et conscient que le combat doit continuer.Les Ivoiriens savent que rester figé derrière des lamentations et des préalables permettrait au régime dictatorial de Dramane Ouattara de continuer son oeuvre diabolique de destructuration et de démolition de la Côte D’Ivoire.Le FPI et tous ses alliés le savent parfaitement.

Et en disant que , le nommé Philippe Kouhon continue donc de gambader dans ses illusions.Le combat pour la libération de Laurent Gbagbo, pour celle de tous les prisonniers politiques et le combat pour la restauration de la Côte D’Ivoire vont continuer sans que l’un n’entrave l’autre.

Tous les Ivoiriens voient d’ailleurs comment depuis sa libération, Pascal Affi N’Guessan redresse les coeurs et les esprits pour redonner l’espoir d’un retour rapide du FPI au pouvoir.Ne nous y trompons pas: Après la chute de Laurent Gbagbo et très déçus de la gouvernance chaotique conduite par Alassane Dramane Ouattara, les USA et les autres grands pays de la Communauté internationale ont désormais décidé de s’en débarrasser.Voulant savoir si les idées de Laurent Gbagbo peuvent survivre à son départ et voulant aussi identifier déjà son successeur, ils ont ainsi mis une pression incroyable sur Dramane Ouattara pour libérer Pascal Affi N’Guessan. Tout ceci parce qu’ils ont vu en lui l’homme de la situation, un homme cultivé et ouvert, un démocrate accompli, le disciple parfait, le successeur idéal, le seul capable de battre Alassane Dramane Ouattara en 2015.Ceux qui ne comprennent pas cela et mènent un combat d’arrière-garde, n’ont vraiment rien compris.

Océane Yacé, Politologue, Monaco, oyace84@gmail.com

Un patriote indigné répond à Océane Yacé

Depuis un certain temps, nous constatons que des personnes font référence à la lutte que nous avons menée à travers la France et les autres pays d’Europe, lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo mais aussi pour réclamer un état de droit en Côte d’ivoire avec la libération de tous les prisonniers politiques, pour nous confondre et discréditer notre combat.
Dans un article publié sur le site ivorian.net, intitulé : Stratégies de reconquête du pouvoir d’état: certains au fpi n’ont rien compris, et signé de Océane Yacé, Politologue, Monaco, oyace84@gmail.com , l’auteur voulant régler ses comptes avec le journaliste, Philippe Kouhon n’a pas manqué de mépris pour toutes ces braves femmes et tous ces vaillants hommes qui ont décidé de faire de la libération du président Laurent Gbagbo, leur cheval de batail. Ainsi peut-on lire : « …Personne n’est contre l’émergence de nouveaux leaders dans la galaxie patriotique comme le laisse entendre Philippe Kouhon. Loin s’en faut, le ciel est immense et il y a de la place pour tout le monde, même pour ceux qui pensent que les pancartes, les slogans et les marches autour de la CPI à la Haye en Hollande peuvent suffire pour libérer un homme, un pays, un peuple et un continent. » 

Oui, cher auteur, vous avez raison de révéler que M. Kouhon Philippe n’est pas doué pour manipuler les psychologies individuelles et collectives. Mieux pour ameuter et rallier certains leaders de la Diaspora ivoirienne de France à sa cause. Mais là où vous vous trompez, c’est bien lorsque vous ironisez au fait que « les pancartes, slogans et marches autour de la CPI ne peuvent guère libérer un homme ».
Cette attitude de quelqu’un qui prétend défendre la cause du président Pascal Affi Nguessan, nous laisse croire que vous êtes tellement dans le secret des dieux que vos productions semblent trahir la pensée de votre mentor si ce n’est pas une mission de lui à exécuter par vous.
Aussi, pour un politologue, ignorer que la lutte politique est certes permanente mais se fait aussi avec des acteurs adaptés à la circonstance serait une grave atteinte à l’honorabilité de la profession dont vous vous réclamez. « Quant aux nouvelles générations, si elles savent rentabiliser leur printemps, il va sans dire qu’elles auront leur tour. Vouloir déjà sauter les étapes n’est rien d’autre que jouer à l’apprenti-Soro. » Dixit, Océane Yacé, notre politologue.
Mais diantre, sur quelle planète sommes-nous ? Existe-t-il une génération ou un âge pour accéder au pouvoir d’Etat ? Nous comparer à Soro connu pour être le chef de fil de la rébellion en Côte d’Ivoire, ne saurait être une injure de moins à notre lutte, et bien plus une inculture de la chose politique de la part de notre soi-disant politologue.
(…)Qui a oublié qu’avant de s’attribuer des titres ronflants, il était sage de bien maîtriser le domaine de compétence en question. Le politologue étant avant tout celui qui s’est spécialisé en politologie, elle-même, une science qui étudie la politique (relatif aux affaires publiques). Ainsi donc, le politologue devrait refléter les traits du politique qui restent la sagesse, l’habilité et surtout la stratégie. Or à bien suivre notre pseudo politologue, celui-ci ou celle-ci s’érige en docteur des malpolis. Tout le contraire de sa profession selon l’humoriste Michèle Bernier. « Le politologue ne doit pas être le docteur des malpolis » fin de citation.
En clair celui ou celle qui se cacherait derrière ce pseudonyme de Océane Yacé aurait-il peur d’affronter les critiques faites à l’encontre de son mentor, Pascal Affi Nguessan en refusant de se faire connaitre publiquement comme le fait, le journaliste critique, Philippe Kouhon ?
Enfin, si on peut lui pardonner les nombreuses fautes d’orthographes et de syntaxes du haut de son diplôme de politologue résident à Monaco, il ne lui sera plus toléré sa méconnaissance de la lutte pour les libertés démocratiques. Les pancartes, slogans et marches font parties de cette lutte. Et ce n’est pas Pascal Affi Nguessan encore moins Laurent Gbagbo qui nous dira le contraire. La date du 18 février 1992 en Côte d’Ivoire devrait servir de référence historique à notre bien aimé politologue avant de pondre de telles absurdités.

Un patriote indigné (France)

Thu, 30 Jan 2014 02:56:00 +0100

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La Dépêche d'Abidjan

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