En effet, saluant la démarche de la tutelle, certains artistes s’interrogent quant aux critères qui ont présidé au choix de ces artistes qui bénéficient de cette manne. C’est le cas d’un Reggae man qui, joint au téléphone dans la soirée d’ hier et requérant l’anonymat, a déploré le fait que la part belle n’ait pas été accordée aux artistes en herbe. « La plupart de ceux qui ont été choisis ont déjà sorti des albums sur le marché, on les connaît déjà. Il aurait certainement été plus judicieux de penser aux artistes qui sont à la recherche d’un producteur pour sortir leur premier album », a-t-il asséné.
D’autres par ailleurs, considèrent qu’en dépit du fait qu’elle intervient comme une bouffée d’oxygène pour les artistes qui en bénéficient, cette subvention aurait dû servir à lutter contre le piratage des œuvres. « Il est bon de subventionner la production d’œuvres musicales, mais tant que la piraterie continuera à exister dans les proportions que l’on sait, les artistes continueront à vivre et à mourir dans la misère», a déclaré un zouglou man. Au fond, si le ministre Bandaman Maurice fait indubitablement œuvre utile en boostant la production des œuvres discographiques, son action n’aura un véritable impact sur les conditions de vie et d’existence des artistes que si elle prend également en compte les questions de promotion et de commercialisation. Et sur ces questions, le premier défenseur de la culture ivoirienne semble encore bien timide.
Francis Kouamé
In Le Démocrate
Thu, 27 Jun 2013 14:51:00 +0200
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