« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP

Treichville Une femme braque un taxi et l’emporte avec ses acolytes

Être femme, ne doit plus nécessairement inspirer confiance, tellement des membres indignes de la gent féminine, occupent une place de choix dans l’animation de la pègre abidjanaise.

Être femme, ne doit plus nécessairement inspirer confiance, tellement des membres indignes de la gent féminine, occupent une place de choix dans l’animation de la pègre abidjanaise. D. Ali, chauffeur du taxi-compteur de marque Toyota, de type Corolla, immatriculé 3708 EZ 01, est nulle doute très bien placé, pour l’attester. De fait, au volant de son taxi, nous informent nos sources, l’homme, dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 janvier 2013, en est encore à courir après de potentiels clients. Certainement, pour rendre consistante sa recette. Sa randonnée le conduit ainsi jusqu’à Koumassi. Il est environ 4h du matin. Et là, il est enfin hélé par trois individus dont une femme. Ces derniers demandent à être conduits à Treichville. D. Ali n’y voit aucun inconvénient. L’occasion est bien bonne pour se faire de l’argent. Surtout que ses clients ne proposent aucun arrangement sur le tarif de la course.

Les voilà donc partis. A bord du taxi, la dame et l’un des hommes s’installent sur la banquette arrière et se laissent aller à des gestes érotiques déconcertants. Le chauffeur de taxi, en bon voyeur, ne manque pas de jeter de temps en temps des coups d’œil dans le rétroviseur pour se rincer les yeux. Mais tout cela va lui passer de travers. Car le « spectacle » à l’arrière du taxi, n’est pas si gratuit qu’il le croit.

En effet, expliquent toujours nos sources, alors que le taxi parvient dans les environs de la polyclinique Hôtel Dieu à Treichville, le malheureux chauffeur sent subitement le canon d’une arme à feu pointé dans son cou. Il n’a pas le temps de cerner totalement ce qui se passe, que la dame qui tient l’arme à feu, le somme tout de suite de garer. Le pauvre comprend maintenant qu’il est tombé sur une bande de malfaiteurs. Lorsqu’il s’exécute, il est détroussé de sa recette et d’un téléphone-portable, avant d’être éjecté de son taxi. Et avec le véhicule arraché, les gangsters prennent tranquillement le large. L’infortuné se déporte tout de suite au commissariat de police du 2ème arrondissement et explique aux agents l’acte criminel dont il vient d’être victime. Des recherches sont donc en cours, pour retrouver la bande armée avec en son sein, un élément très actif, qu’est la femme.

KIKIE Ahou Nazaire in Soir Info

Fri, 01 Feb 2013 00:52:00 +0100

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La Dépêche d'Abidjan

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