Retour du Président Gbagbo dans son pays : échec cuisant pour ses accusateurs

Le Président Gbagbo a gagné l’élection présidentielle dans son pays contre son adversaire, Ouattara Alassane Dramane.
Je dis qu’il a gagné l’élection parce qu’ en raison de la contestation de sa victoire par le Président Français, Nicolas Sarkozy, au bénéfice de Ouattara, le Président Gbagbo Laurent a demandé à son adversaire et au représentant de l’ONU le recomptage des bulletins de vote comme ce fut le cas en Haïti. Il a précisé devant le monde entier que si les résultats du recomptage confirment la victoire de Ouattara, il s’inclinera devant l’évidence. La réponse de Sarkozy-Ouattara fut sans équivoque. Les deux intéressés lui ont demandé, avec une mauvaise foi, d’accepter sa défaite imaginaire.
Pourquoi Haïti ? En effet, le monde entier a vu ce qui s’est passé dans ce pays en 2010-2011. Il y a eu une élection présidentielle le 28 novembre 2010. Il s’agissait d’une compétition ouverte entre trois principaux candidats : Michel Martelly, Mirlande Menigat et Jule Célestin. Résultats du premier tour : Victoire de Mirlande Ménigat et de Jule Célestin. Michel Martelly fut éliminé. Le Peuple Haïtien descend massivement dans la rue pour dénoncer les fraudes massives et exiger le décompte sans poussière de tous les bulletins de vote. Les représentants de l’’Organisation des États américains (O.E.A.) dont les USA et de l’ONU ainsi que les deux candidats qui avaient prétendument remporté le premier tour ont accédé aux exigences du Peuple Haïtien.

Les résultats du décompte ont confirmé l’existence des fraudes massives au détriment de Michel Martelly. Au premier tour, c’est celui-ci qui était en seconde position après Mirlande Menigat et nullement Jule Célestin. Au second tour, c’est Michel Martelly qui a largement remporté l’élection présidentielle. Les représentants de l’O.E.A et de l’ONU ont couvert les fraudes massives au bénéfice de Mirlande Menigat qui, en finale, a été démocratiquement éliminée.

En Côte d’Ivoire ce n’est pas le candidat Ouattara qui a exigé le décompte ou le Peuple Ivoirien qui est descendu dans rue pour dénoncer les fraudes évoquées par lui et exiger le décompte des bulletins de vote mais le candidat qui avait remporté l’élection à savoir Gbagbo, le tout pour montrer sa bonne foi et la crédibilité de sa victoire. A l’inverse de ce qui s’est passé en Haïti, le perdant a refusé le décompte et persisté dans la dénégation de l’évidence. Soutenu par Nicolas Sarkozy, le président Obama des USA, le représentant de l’ONU qui voulaient la tête du Président Gbagbo par tout moyen, Ouattara a exigé que la gagnant reconnaît publiquement sa défaite et ce, de gré ou de force.

Pour arriver à sa fin, le Président Français Nicolas Sarkozy a enrôlé dans son méfait certains présidents africains. Parmi eux, certains se disaient amis du Président Gbagbo. Il s’agit notamment de Kagame Paul, Président du Rwanda.

Il s’ensuit que Sarkozy a réussi à enrôler un nombre important de présidents africains dans sa funeste entreprise contre un Président africain qui, pourtant et sans équivoque venait de remporter l’élection présidentielle dans son pays et proclamé vainqueur par le Conseil Constitutionnel de la Côte d’Ivoire, État souverain.

Les Ivoiriens, membres du FPI se rappellent du voyage du Président Gbagbo et de son discours ici au Rwanda.
Il a dit publiquement que Kagame est son frère. Kagame l’appelé également ami et frère en anglais.
La suite va prouver que celui-ci n’était pas sincère ou était de mauvaise foi qui est viscéralement le point fort chez lui.

Quelques mois plus tard, Affi N’Guessan, dirigeant du FPI est venu ici au Rwanda. Dans son discours devant une flopée des journalistes affiliés au régime Kagamé, il a maladroitement et pathétiquement dit que les Tutsi Rwandais sont des Bétés et les Bétés sont des Tutsi et que le Président Kagamé est le Frère du Président Gbagbo d’une part et a encensé Kagamé d’autre part de sorte que lui et les membres de son parti, FPI, Kagame et le président Gbagbo étaient les dirigeants africains modèles dignes de ce nom. Or, le même Kagame, frère de Gbagbo et président africain modèle pour les dirigeants et membres du FPI, a rejoint le camp Sarkozy contre son frère.

Plus tard, il a rejoint le même groupe de malfaiteurs contre le Président Libyen Mouammar Kadhafi. Celui-ci a été liquidé par les mêmes qui voulaient la tête du Président Gbagbo. Etant rappelé que le Président Khadafi fut le père fondateur de l’Union Africaine, qu’il a aidé matériellement et financièrement Kagamé dans sa guerre contre le Rwanda et que les investissements libyens au Rwanda s’évaluaient à plusieurs millions de dollars.

Ce qui est encore gravissime et prouve la malhonnêteté viscérale de Kagamé, Sarkozy, Obama, le premier ministre britannique d’alors en l’occurrence ont demandé à Kagamé de restituer à l’État Libyen les actions qu’il avait dans les entreprises rwandaises.

Or, la Libye était actionnaire pivot dans plusieurs entreprises rwandaises et celles-ci faisaient vivre plusieurs milliers de Rwandais.
Qu’a fait Kagamé ? Il s’est exécuté et a restitué à la Libye ses actions et conséquemment ruiné ces entreprises et renvoyé des milliers de salariés, sans parler des sous-traitants de ces entreprises aux seules fins pour satisfaire ses maîtres.

Par ses agissements qui sont de notoriété publique, Kagame n’a jamais œuvré ni pour son pays c’est-à-dire le Rwanda et encore moins pour l’Afrique.
Il est un président africain modèle pour les ignorants. Un Président africain modèle digne de ce nom ne peut s’enrôler volontairement dans les entreprises criminelles qui visent à liquider les Présidents africains et partant créer le chaos et le désordre dans plusieurs pays africains dont les conséquences d’une particulière gravité pour les populations de plusieurs États Ouest-Africains ne sont pas à prouver.

Aussi, concernant l’élection du Directeur Général de l’OMS, l’Union Africaine avait décidé que tous les États membres devaient soutenir le candidat africain, en l’espèce l’actuel Directeur Général de l’OMS à savoir Tedros Adhanom et conséquemment voter en sa faveur.
Qu’a fait Kagame, il a voté pour un candidat français, à savoir pour Bernard Kouchner, son ami, au mépris de la décision de l’Union Africaine ci-dessus citée.

Enfin, alors que le Président Habyarimana a tendu la main à Kagamé, seigneur de guerre notoire, le tout par la signature de l’Accord de Paix d’Arusha, du 4 août 1994 dont la finalité était de mettre fin à la guerre, reconnaître une organisation issue de l’armée Ougandaise qu’est FPR comme une organisation politique interne rwandais et partager le pouvoir tant civil que militaire.

Le 6 avril 1994 vers 20h32, il l’a attendu dans l’obscurité pour le poignarder mortellement dans le dos en compagnie du Président Burundais et de leurs collaborateurs. À ce jour, il n’a jamais été inquiété outre mesure alors le Président Gbagbo a passé dix ans dans la geôle de l’ONU à La Haye pour des crimes imaginaires du Procureur Bensouda, en mission, sur ordre de ceux qui l’ont positionnée à ce poste alors que ses états de service au TPIR où elle était conseillère de son compatriote de son compatriote le Procureur de ce tribunal étaient médiocres. Son incompétence était de notoriété publique. En effet, selon ses ex-collègues au TPIR, au regard de la qualité et quantité de son travail en qualité de Conseillère du Procureur du TPIR qui était son compatriote et ex-supérieur hiérarchique dans son pays, la Gambie, elle avait des connaissances et compétences élémentaires en droit pénal général et le droit international et le droit pénal international étaient des domaines qui lui étaient inconnus.

C’est pourquoi dans l’Affaire Gbagbo, elle fait du copier et coller des accusations contre les Hutu par le TPIR et les quelque peu bricoler pour qu’elles soient crédibles. Son bricolage a été sévèrement sanctionné par les juges, juristes dignes de ce nom, de la CPI.

Le Président Gbagbo se porte relativement bien nonobstant les dix années de privation de liberté sur décision du Président Français, Nicolas Sarkozy dans la prison de l’ONU.

Kagamé est introuvé au Rwanda depuis fin février 2020. Les Rwandais ne savent pas où il crèche. Ils voient les images ou les photos d’un individu appelé Kagamé, Président du Rwanda, diffusées par les médias du régime. Mais de temps en temps, ce Kagamé qui est introuvé dans son pays est vu à l’étranger. Il est allé en France et en RDC, à la frontière entre le Rwanda et celle-ci où les images présentées par les médias affiliés au régime rwandais actuel ont montré une personne dite Kagame Paul sans oreilles pour la traduction du français, la seule langue parlé Tshisekedi, en anglais, sachant que ce Kagame ne parle pas français.

De même, lors de la conférence organisée par le Président Français à Paris, le même Kagamé ne portait pas les oreilles pour la traduction du discours de Macron en anglais, la langue de Kagamé.
Ces faits prouvent à suffisance que le Kagamé vu en France et en RDC a un niveau élevé en français c’est-à-dire comprend et parle parfaitement français et est donc francophone. Questions : Depuis quand Kagame a appris le français, où et comment ? A-t-il obtenu un certificat de compétence en français de sorte qu’il peut suivre une conférence internationale sans traducteur ?

Je subodore que le vrai Kagame aura l’occasion d’aller en Côte d’Ivoire sur invitation éventuelle du Président ADO.
S’il croise Laurent Gbagbo, aura-t-il le courage de le regarder tout droit dans les yeux ? Que pourra lui dire son ami renégat rwandais ?

Les membres et dirigeants qui prenaient Kagamé comme un président africain exceptionnel alors qu’il est employé des maîtres du Monde contre les intérêts des Rwandais et des Africains, que sera leur réaction à l’égard de Kagamé ? Est-il toujours un Président exemplaire et hors du commun en Afrique ? Savent-ils que le trafic d’organes des Rwandais et Congolais, en l’occurrence les plus jeunes est une activité très lucrative au Rwanda de Kagamé ? Savent-ils qu’il a cédé son pays aux États Unis et que les Rwandais sont étrangers dans leur propre pays ?

Ceux qui l’ont comparé au Président Gbagbo ont émotionnellement réagi sans préalablement s’informer effectivement sur qui est Kagamé, le vrai et nullement celui présenté par les cabinets américains spécialisés en com et retenu par les ignorants ivoiriens ou africains d’une manière générale.

Pour les Rwandais, Outre qu’il est le Président le plus sanguinaire que l’Afrique n’a jamais connu dans son histoire moderne, Kagame est la honte de l’Afrique. Il est expert dans les slogans et formules types recopiées par copier et coller par ses conseillers et les balance partout où il va. Les ignorants les prennent pour les Saintes Ecritures et les avalent comme de la baguette. Mentir c’est bon mais encore faut-il que le menteur soit sûr et certain qu’il ne sera pas démasqué. Kagame a trahi le Président Gbagbo. Celui-ci avait sûrement cru à la sincérité de ses dires. Il a été démasqué. Même un idiot mongolien ne peut accorder la moindre crédibilité à sa parole. Pour Kagame, la parole donnée, la honte, la dignité et l’honneur sont des mots dépourvus de sens. Il est dépourvu de compassion et d’humanité les plus élémentaires. Les faits actuels sont flagrants. Un président qui se terre dans un de ses bunkers dans Kigali alors que le COVID-19 fait des ravages au Rwanda : des milliers de Rwandais contaminés, des milliers de morts et aucun mot du Président pour exprimer la compassion élémentaire à l’endroit des membres des familles des Rwandais de tous âges et conditions emportés par la pandémie. Plus d’une quinzaine de salariés de sa banque, la Banque de Kigali, dite, Banque Kagame, ont été emportés par le COVID-19. Aucun mot apaisant et compatissant de sa part. Les faits sont véridiques. Il ne s’agit donc pas des faits inventés. Le cas Kagame est sui generis aussi bien au Rwanda qu’en Afrique.

Seul le Plus Haut connaît le sort de ses enfants. Nul ne peut remporter contre sa volonté, peu importe sa puissance et sa fortune. Les chiens des maîtres du monde ont été démasqués. S’ils sont pourvus du sens de la honte, d’honneur et de dignité, ils n’auront pas le courage de regarder le Président Gbagbo tout droit dans les yeux. Après le discours du Président Gbagbo ici au Rwanda, j’avais écrit que le Président Ivoirien verra sous peu le vrai Kagame. L’histoire a parlé.

Julius CESAR

Wed, 14 Jul 2021 14:48:00 +0200

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