«J’ai été convoqué ce matin à la police criminelle et à mon arrivée, on m’a demandé si j’avais des choses à ajouter à mes déclarations précédentes. J’ai répondu que j’avais déjà fait ma déposition et qu’il y avait déjà eu des confrontations avec les autres présumés. A 15 heures, on me fait savoir que le commissaire Gogoua a signé mon billet d’écrou, qu’on doit me garder, parce que j’aurais fait beaucoup de choses. Pour en revenir au fait, c’est « Le Quotidien d’Abidjan », dont le directeur de publication a été entendu sur PV au même titre que moi, qui a écrit un papier dans lequel il dit qu’un proche de Tchimou avoue tout. Il sort du cadre de cette affaire et m’incrimine dans son article, allant même jusqu’à dire que j’ai plusieurs fois été arrêté par la police et la gendarmerie, pour trafic de visas. Je suis victime d’une machination politicienne. C’est parce qu’on veut m’écarter de Tchimou qu’on tente de m’incriminer à travers les écrits d’un journaliste qui est lui-même l’amant de Rosine, la secrétaire du procureur de la République. Je le dis et je le répète, c’est un complot ourdi contre ma personne. Qu’on aille chercher le voleur de documents ailleurs. Les ennemis du procureur Tchimou qui l’ont toujours combattu sont en train de le pousser à la faute. Je ne sais pas pourquoi on s’acharne sur ma personne. C’est de la pure jalousie ». Il est à espérer que tout rentre vite dans l’ordre, pour que le président du Congrès National des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire recouvre la liberté
Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Recueillis par Dosso Villard