Dans la déclaration lue par Amoikon Edjampan, la Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix a donné les raisons profondes du retrait des députés de l’opposition de l’hémicycle lors de la clôture de la première session ordinaire. Selon elle, la première vice-présidente Mme Ago Marthe a violé les textes de l’Assemblée nationale par deux fois. D’abord, au cours de la plénière du 20 juillet où selon le porte-parole elle a refusé la présidence de la rencontre au député Woï Messé et ensuite lors de la conférence des présidents et de la clôture de la première session ordinaire du jeudi 28 juillet où elle a recommandé l’adoption du procès verbal de la plénière avant celle de l’ordre du jour. Toutes ces attitudes sont, pour l’honorable Edjampan , la preuve que le Fpi veut bloquer par tous les moyens, la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. « Indignés par cette situation, les Groupes parlementaires Pdci-Rda, Udpci et solidarité, ont d’une part saisi le président de l’Assemblée nationale à l’effet d’être éclairés sur les règles qui président à sa suppléance en cas d’indisponibilité, et d’autre part ont demandé que des sanctions soient prises à l’encontre de Mme le premier vice-président pour son comportement peu honorable. Dès ce jour, nous prenons rendez-vous avec l’histoire en nous rendant dans tous les neuf régions de notre pays pour expliquer pourquoi nos enfants ne trouverons jamais d’emploi sous la refondation, même après avoir fréquenté toutes les universités et obtenu tous les diplômes du monde », a-t-il déclaré
Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Touré Abdoulaye