Sur la voie qui mène au village Adjamé- Bingerville, des témoins racontent que le non encasernement, la non identification des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire et l’obscurité en certains lieux les expose à l’insécurité. «Quand tu empruntes cette voie après 18 heures, des jeunes en tenues militaires, armes aux poings, viennent vers toi et exigent que tu leur remettes tout ce que tu as sur toi», témoignent plusieurs personnes.
Au carrefour de l’école des beaux-arts, l’agression de Mlle Reine en début de semaine a été l’occasion pour la jeunesse du quartier Gbagba d’inviter les responsables des Forces républicaines à renforcer le dispositif sécuritaire dans la ville.
« Ils ne se sont pas attaqués à moi car je les connaissais tous. Ils étaient vêtus de tenues militaires et faisaient croire à un contrôle d’identité. Ils ne sont pas des FRCI. Ce sont des brigands. L’insécurité est grandissante ici » affirme Souleymane, chauffeur de gbakas. Au quartier Faya, les propriétaires de magasins et autres commerces ne sont pas épargnés. « Il ne se passe pas de jour sans que nos boutiques ne soient pas visitées par ces bandits. Cela nous fait peur. L’absence d’autorité de répression en rajoute à notre peur », s’inquiète Lamine, gérant de boutique.
Diomandé Mémoué in fratmat.info
Thu, 09 Jun 2011 08:52:00 +0200
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