"frondeurs" du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, se sont opposés samedi à Abidjan à la candidature du président sortant Alassane Ouattara, la jugeant anticonstitutionnelle,
Réuni en "comité central", le FPI "oppose un refus catégorique à la candidature d’Alassane Ouattara", qui au "regard des textes de loi pose d’énormes problèmes", souligne un communiqué transmis à l’AFP.
Les "frondeurs" du FPI, dont certains responsables sont en prison, "considèrent l’acte de candidature d’Alassane Ouattara comme une provocation de trop (…) et une forfaiture inacceptable".
Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo "tiendrait les membres du Conseil constitutionnel actuel coupables de haute trahison et responsables devant l’Histoire de tout ce qui adviendrait dans ce pays suite à une validation manifestement anticonstitutionnelle de la candidature d’Alassane Ouattara".
Une ancienne ministre de M. Gbagbo avait réclamé, à la mi-juin, un report de la présidentielle, dénonçant de "mauvaises" conditions de préparation, et s’était prononcée pour une révision constitutionnelle.
Voté en 2000, l’article 35 de la Loi fondamentale, qui stipule qu’un candidat à la présidentielle "doit être ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine", est abondamment commenté ces derniers
mois en Côte d’Ivoire…"
A l’en-tête de son article, l’AFP affiche la photo d’Affi N’guessan (Abidjan.net). En fait, prise dans le piège d’une versatilité assumée, cette agence de presse qui a manifestement démontré son arrimage au quai d’Orsay et à l’Elysée, ne sait plus comment et quoi écrire sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Comme la raison peut être partagée, l’AFP qualifie enfin Affi N’guessan de frondeur. Intéressée, elle s’est toujours refusée à faire des investigations aux fins d’exposer les faits, rien que les faits. Sa façon habile d’escamoter la vérité crée épisodiquement des césures quand une lueur de réconciliation tend à poindre à l’horizon. On peut en tirer, qu’au lieu d’informer son auditoire pour contribuer à le former, elle a pris plutôt le parti d’intoxiquer pour le déformer.
La réalité est que le combat d’un peuple finit toujours inéluctablement à porter. Et le moment venu, nous osons cette fois-là espérer que l’AFP se rachète, en revenant à son rôle originel. Celui d’nformer sans prendre parti.
Enfin, si la tendance pour l’AFP est de rectifier le tir, on peut saluer cette attitude.
Claude Koudou
Wed, 19 Aug 2015 15:24:00 +0200
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