"Nous avons trois mois d’arriérés de salaire. Nous demandons l’apurement de ces arriérés et nous demandons également la régularité dans le paiement des salaires", a expliqué le responsable du syndicat des agents des établissements communautaires (SYNESCOMCI) Georges Kaman.
"Il faut que les salaires des agents soient désormais virés dans un établissement financier de l’Etat, ce qui permettra de sécuriser la paie", a-t-il ajouté.
Pour sa part, la Fédération nationale des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (FENEPLACI) a lancé un mort d’ordre de grève à partir de mardi pour réclamer des arriérés de paiement liés aux frais d’écolage.
Tout comme les agents de santé communautaire, les enseignants préviennent d’un arrêt de leur activité, si une réponse positive n’est pas trouvée à leurs revendications.
Ces situations salariales ont préalablement fait l’objet de plusieurs discussions avec les autorités sanitaires et éducatives.
Plusieurs habitants ont déclaré à Xinhua qu’ils étaient inquiets face à cette menace de paralysie des écoles ainsi que des centres de santé, et souhaitent un dénouement heureux de la situation.
Xinhua
Tue, 16 Apr 2013 09:34:00 +0200
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