Le 19 septembre 2002, au petit matin, l’étranger d’Houphouët-Boigny nous laissait dans les rues d’Abidjan, de Bouaké et des villes du Nord, puis ensuite de l’Ouest, les corps criblés de balles ou gisant dans une mare de sang après avoir été égorgés, des enfants de la Côte d’Ivoire.
Dix ans après, l’étranger pense avoir atteint son objectif premier, celui de détruire la Côte d’Ivoire, d’humilier ses enfants et de vider les terres de l’Ouest ivoirien de leurs populations autochtones pour y installer ses frères Mossis.
Le bilan que la Révolution Permanente fait de ces 10 années de mensonge, d’instrumentalisation des ressortissants de la CEDEAO et Nord de la Côte d’Ivoire, de haine suscitée au sein de la Communauté internationale contre les dignes fils de ce pays, de complicité criminelle et de malédiction collective répandue par les meurtriers au service des intérêts géopolitiques de la France et de l’Etat délinquant du Burkina Faso, se résume en ces trois indicateurs révélateurs de l’immaturité d’alors de la classe politique ivoirienne:
Premier indicateur: la mauvaise appréciation des enjeux géostratégiques de l’intrusion de Dramane Ouattara, un nationaliste burkinabè, en Côte d’Ivoire par les réseaux françafricains;
Deuxième indicateur: la légèreté dans l’approche politique et diplomatique du cas Dramane Ouattara d’abord par Konan Bédié et ensuite par Laurent GBAGBO qui dans un jeu d’alternance, ont noué et dénoué à tour de rôle, des alliances nocives avec cet imposteur et son complice de frère, Blaise Compaoré;
Troisième indicateur: le manque de courage historique à un moment où l’histoire de la Côte d’Ivoire offra la chance aux “socialistes ivoiriens” d’enclencher un processus révolutionnaire par une gouvernance économique et politique modèle, une gouvernance qui aurait dû être incompatible avec les mauvais rapports avec les deniers publics, les péchés d’orgueil et le mépris affiché par certains cadres qui voient les jeunes comme de simples marchepieds politiques, justes bons pour le combat et devant être laissés pour compte après la victoire.
Mais, le bilan, c’est l’évaluation a posteriori d’une situation dont on tire les leçons afin de corriger le tir pour l’avenir. Et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, la Révolution Permanente invite toute la Résistance Patriotique et Révolutionnaire ivoirienne ainsi que l’ensemble des Panafricanistes, non pas à un devoir de mémoire en cette triste journée du 19 septembre 2012, mais à prendre une Résolution ferme pour l’avenir de la Côte d’Ivoire et du reste du continent africain en affirmant solennellement de mettre tout en œuvre pour faire de l’imposture de Dramane Ouattara, un interdit africain, qui devra être observé de génération en génération.
Cela implique des actions de collaboration fortes, une volonté politique plus soutenue de dirigeants panafricanistes, un activisme nuancé mais efficace pour aider la Résistance Patriotique et Révolutionnaire ivoirienne à exécuter les derniers pas de sa marche triomphale beaucoup plus vite, à tous les niveaux, sans poser d’entrave ni de réserves aux dernières actions qui ont besoin de droit de passage et de la libre circulation de personnes et de biens sur certains territoires nationaux.
Pour le reste, le tir est enfin à notre portée pour être corrigé, et promesse ferme est faite à toute la Côte d’Ivoire et à l’Afrique dignes, que Ouattara Dramane sera banni à jamais des terres des Ivoiriens, mort ou vif. Cela ne tient qu’à un seul mot de la hiérarchie mais aussi à un devoir de ne rien entendre ni voir dans les jours à venir. Partout où besoin sera.
À Très bientôt.
Hassane Magued