« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP
Categories: Politique

Divo / Après les consignes du Chef de l’Etat à la CRS: Les défenseurs des droits humains répondent à Gbagbo

‘’ Bilan et perspectives du processus électoral, pour la tenue effective et pacifique de la présidentielle du 31 octobre 2010’’, tel a été le thème de la conférence co-animée par Kamaté Banhouman, président de la Lidho(Ligue ivoirienne des Droits de l’Homme), Traoré Drissa du Midh(Mouvement Ivoirien des Droits Humains), Gouaméné Hervé de l’Apdh (actions pour la protection des droits de l’homme)et Boga Sacko Gervais de la Fidhop(fondation ivoirienne pour les droits de l’homme et la vie politique). Dans leur déclaration commune, ils ont dressé le bilan de l’encasernement des éléments des forces nouvelles, de la phase du contentieux électoral et du climat socio politique. Puis, ils ont fait des observations sur la récupération du contentieux sur la liste électorale par les partis politiques ; tout en condamnant la politisation de la question de la nationalité qui a failli plonger le pays dans un conflit identitaire. Aussi, ont-ils cloué au pilori, les comportements irresponsables de certaines CEI locales qui ont failli mettre à mal la crédibilité et l’impartialité de cette institution. Concernant l’élection présidentielle du 31 octobre 2010, les militants des droits humains déclarent que le processus est irréversible parce que tous les obstacles ont été levés. En outre, ils ont demandé à toutes les populations et à la société civile ivoirienne de se mobiliser avec eux pour soutenir et surveiller le processus électoral. Répondant aux questions des journalistes, ils ont donné une explication du verbe ‘’mater‘’ utilisé à Divo par le président Laurent Gbagbo, lors de l’ouverture du troisième camp de la CRS (compagnie républicaine de sécurité) de ladite cité. ‘’Mater appartient au champ sémantique de la violence’’arguent-ils. Selon eux, Laurent Gbagbo aurait dû dire simplement aux policiers de maintenir l’ordre au lieu de prononcer le mot ‘’mater’’ qui rime avec violence. Quant à la sortie télévisée des militaires lors d’une déclaration, les militants des droits humains estiment que les hommes en tenue s’immiscent trop sur l’échiquier politique, chose qui est anticonstitutionnelle

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par M. Ouattara

Sat, 04 Sep 2010 02:38:00 +0200

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La Dépêche d'Abidjan

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