Dans son réquisitoire, Djimphié N’Guessan-Fô a requis cette peine parce que selon lui, le prévenu a tué de sang-froid la victime. Si l’on en croit le greffier, les faits remontent au 24 février 2013 à Duokro, un village de la sous-préfecture de Yamoussoukro. La victime, Roger Adassin décide de faire venir de son pays natal, le Bénin, celui qui allait, deux ans plus tard, mettre fin à sa vie, pour qu’il fasse le commerce d’une boisson locale communément appelée « koutoukou ». Il pré-finance l’activité à hauteur de 116.000 Fcfa en achetant deux sacs de sucre. Elvis Houssougan commence l’activité.
Lorsque la victime lui demande des comptes, il est incapable de le faire. Le prévenu propose alors à son tuteur d’aller à Yamoussoukro pour régler définitivement le contentieux avec comme témoin privilégié son frère qui y réside. En cours de route, au moment où Adassin était en train de réparer l’un des vélos dont l’une des roues avait crevé, il se saisit d’une machette qu’il avait soigneusement dissimilée sur lui, pour lui asséner des coups mortels à la tête, au bras… L’abandonnant dans une mare de sang. L’infortuné qui s’est vidé de son sang, va rendre l’âme.
Dans sa déposition à la police et même à la barre, le criminel a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Je vous demande pardon », a-t-il supplié la Cour.
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Mon, 20 Jul 2015 12:02:00 +0200
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