Le verdict est tombé le jeudi 31 mai 2012 , à l’issue du feuilleton judiciaire qui opposait depuis plusieurs mois Alpha Blondy et son ancien chef d’orchestre Georges Kouakou. En effet le jeudi 31 mai, le tribunal de Première instance sise au Plateau a donné raison à Alpha Blondy. Absents tous les deux au prétoire , le chanteur et l’arrangeur étaient représentés par leurs avocats.
Georges Kouakou avec qui nous nous sommes entretenus dans la soirée du jeudi 31 mai dernier, est amer. ” Je suis déçu de la décision du tribunal qui donne raison à Alpha Blondy.Pour moi quel que soit la décision qui a été prise aujourd’hui , la bataille ne fait que commencer. Dieu est Dieu et je sais qu’un jour, justice me sera rendue. Même avec l’influence d’Alpha Blondy et la corruption, je dis que justice sera rendue. Alpha s’est trouvé des témoins, des judas qui savent que c ‘est moi qui étais l’arrangeur d’Alpha, mais qui ont témoigné contre moi. Ce qui me choque, c’est que parmi eux, j’avais des amis. Ces mêmes amis qui m’appellent nuitamment pour me dire que j’ai raison de porter plainte contre Alpha Blondy pour réclamer mes droits, sont allés témoigner contre moi. L’on nous a dit que désormais, on pouvait faire confiance à la justice ivoirienne, mais là, franchement, je suis très déçu. Alpha n’est pas un instrumentiste, il n’est que chanteur. Il neconnaissait pas la musique à cette époque, il ne pouvait donc pas arranger ses propres chansons. Les témoins qui sont venus à la barre, le savent très bien. Mais, achetés, ils ont accepté de mentir… Incroyable ! Il y a quelques mois, Alpha Blondy a raconté n’importe quoi dans des journaux, en faisant croire que c’est Blé Goudé, Serges Kassy et les Jeunes Patriotes qui m’ont poussé à porter plainte contre lui. Que vient faire la politique dans une affaire de droits d’auteur ? .Je ne sais pas si c’est cela qui a influencé la décision du juge, alors que tout le monde sait qu’il raconte des mensonges. Je ne laisserai pas cette affaire tomber, je vais faire appel. Je poursuivrai Alpha Blondy jusqu’à ma mort.
In Star Magazine