L’ancien président a toujours aimé ce qui brille et ce qui fait du bruit, bref, ce qui vous pose son homme en terme de réussite et de frime et qu’importe si pour l’obtenir, il faut dépenser beaucoup d’argent. C’est d’autant moins grave d’ailleurs, que le plus souvent, ce sont les autres qui mettent la main à la poche.
Là, je ne parle ni de Rolex, ni de Fouquet’s, ni de vacances à bord d’un yacht ou dans un palace au bout du monde, non, je veux juste évoquer les révélations de "L’Express" selon lesquelles le candidat de 2012 a multiplié les dépenses somptuaires et inutiles (au vu des résultats de la présidentielle) durant ses meetings: le journal a recensé des centaines de milliers d’euros dépensés en drapeaux tricolores, en musiques de film, en location de Falcon, en publicités et en sondages.
L’affaire des "sondages de l’Élysée"
L’hebdomadaire a usé de son droit de consultation sur simple demande, et plongé dans les 37 tomes de la Commission nationale des comptes de campagne qui recensent les milliers de contrats, de devis et de factures des deux principaux candidats.
Du côté de Nicolas Sarkozy, on note le professionnalisme, l’organisation impeccable et centralisée, un dossier en béton de factures gérées par un expert comptable à 200.000 euros, ce qui n’empêchera pas les comptes d’être retoqués par le Conseil constitutionnel ; de l’autre, on remarque l’amateurisme et les bouts de ficelle, "des centaines de petites factures et de tickets de caisse" envoyés par les fédérations dans un désordre indescriptible et rassemblés par un comptable à 90.000 euros, mais au bout du bout, les comptes validés par la Commission nationale.
Sur le terrain du somptuaire et du spectaculaire, Nicolas Sarkozy n’a aucun mal à battre son adversaire François Hollande dont on relèvera, pour l’équité, quelques coûteuses folies : 11.000 euros pour le spectacle de Noah au Bourget le 22 janvier et 236.376 euros dépensés en frais de sondages.
On remarquera simplement que sur ce dernier poste des enquêtes d’opinion, le candidat socialiste prend soin de diversifier ses prestataires quand son adversaire de droite fait appel, sans faire jouer la concurrence, à des cabinets de conseil amis, notamment celui fondé par Patrick Buisson, qui lui vaut aujourd’hui d’être empêtré dans l’affaire dite "des sondages de l’Élysée".
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Tue, 13 May 2014 14:00:00 +0200
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