Le major Ouattara Mamadou revient alors au bureau de la douane pour en informer le chef de brigade, le lieutenant Koné Nalo et le chef de bureau adjoint, le capitaine Koné Khalifa. Tous descendent sur les lieux pour vérifier l’information. Ils décident de rencontrer les véritables propriétaires. Mais en vain. Ils sont introuvables. Autour de 20 h 00, les douaniers vont vers les véhicules et constatent qu’ils ne sont pas fermés à clé. Ils décident de faire une saisie des marchandises qui sont à l’intérieur. Au total, 319 cartons de boissons alcoolisés, 207 kilos de marchandises diverses et 79 paires de sandales. Toute cette marchandise est récupérée et stockée au dépôt du Bureau des douanes de Noé situé tout juste à la frontière. On en est là, lorsqu’aux environs de 2 h 00 du matin, des rafales et des détonations viennent déchirer le silence de la nuit et troubler la quiétude des habitants de Noé. Et Surtout ceux de la caserne des douaniers. Tôt le matin, le constat est affligeant et révoltant. Les autorités préfectorales, la police et la gendarmerie viennent constater les dégâts causés par les assaillants. Les responsables des douanes de Noé ont décidé de porter plainte contre X. Dès l’annonce de l’attaque, le directeur général des douanes, le colonel-major Issa Coulibaly a pris la route Noé. Arrivé aux environs de 13 h 00, il s’est enquis de la situation. Et après avoir rencontré tous ses collaborateurs et visité tous les services, il a tenu à venir remonter le moral de ses hommes. « Je viens vous apporter mes encouragements et mon soutien pour ce qui s’est passé », a déclaré en substance le patron des douanes ivoiriennes. Avant de quitter Noé, la délégation venue d’Abidjan a eu une rencontre avec le commandant des FRCI à Noé. Le colonel Clément Yapi qui représentait le directeur général des douanes à cette rencontre a exhorté le commandant Koné Amadou dit « Sampahio » et ses hommes à extirper de leurs rangs les brebis galeuses. Le commandant des FRCI de Noé, absent au moment des faits pour cause de maladie et qui est venu précipitamment à cause de la situation, a promis y veiller. Avant d’informer ses hôtes que la hiérarchie et l’état-major ont été saisies de l’affaire. Lorsque nous quittions Noé aux environs de 17 heures, la ville avait repris ses activités. Mais les populations s’interrogaient encore sur la véritable identité des auteurs de l’attaque de la caserne des douaniers.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
In Le Patriote
Sat, 08 Feb 2014 09:44:00 +0100
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