« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP
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Tribune du cinquantenaire : KKB (Pdt Jpdci) : «LA CRISE IVOIRIENNE EST UNE CRISE DES VALEURS»

Pour la 7ème édition de la tribune du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, le leader des jeunes du Pdci-Rda a été invité pour se prononcer sur le thème : « La crise ivoirienne est-elle essentiellement une crise morale ? »

Abordant le sujet, Kouadio Konan Bertin a soutenu que la Côte d’Ivoire souffre de la tricherie, de la corruption généralisée, de la dépravation des mœurs, de l’impunité et surtout du non respect de la parole donnée. C’est d’ailleurs pourquoi, il a souhaité que la moralisation de la vie publique s’étende à tous les secteurs de la société ivoirienne.

Selon lui, « la Côte d’Ivoire est, depuis quelques années, ce terreau fertile sur lequel croît un grand désordre moral caractérisé par le culte et la culture du gain facile, de l’enrichissement tout de suite et maintenant ».

A l’en croire, la Côte d’Ivoire vit une crise des valeurs parce que les citoyens ivoiriens n’ont pas une égale dignité devant la loi. « C’est le règne de l’impunité. C’est la fin de tout idéal. C’est l’éclipse de la raison, c’est le crépuscule de l’homme politique ivoirien comme modèle et repère », a-t-il souligné.

Dénonçant le crépuscule des valeurs morales dans la politique ivoirienne, KKB a soutenu que la politique en Côte d’Ivoire s’est définitivement séparée de la morale. Pour lui, c’est l’argent qui mène la politique ivoirienne. C’est la raison pour laquelle, dira-t-il, elle sent mauvais. Le pis, c’est que cette immoralité est contagieuse. C’est d’ailleurs pourquoi, il n’a pas omis de dire qu’en tant qu’homme politique, il se sent souvent gêné. En clair, pour KKB le mal dont souffre la Côte d’Ivoire est avant tout moral. « Quand le mal moral se répand dans la société, il provoque des maladies physiques que nous avons vite fait de classer en causes politiques, sociales, économiques, culturelle et éducatives », a-t-il affirmé. Pour en sortir, selon lui il faut restaurer la confiance mutuelle, respecter la parole donnée, placer l’intérêt de la Côte d’Ivoire au dessus des intérêts personnel et vivre dans les faits les valeurs « intangibles infrangibles qui fondent l’existence de la Côte d’Ivoire éternelle. »

CHEICKNA D Salif à Abidjan

Wed, 07 Jul 2010 01:57:00 +0200

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La Dépêche d'Abidjan

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