Il était une fois… en Mésopotamie, un roi singulier, dieu au deux tiers et pour un tiers homme, nommé Gilgamesh. Régnant sur la puissante ville d’Uruk, ce monarque ne connaissait que la démesure. Fort comme un taureau, il ne cessait de mettre tout le monde au défi et de brandir ses armes. Véritable tyran et despote, aucun argument ne venait à bout des excès de Gilgamesh. Mais, un jour, les habitants de sa puissante ville décidèrent de se tourner vers les dieux pour leur demander de l’aide. Ces derniers, entendant leurs plaintes, leur envoyèrent alors un autre fabuleux personnage du nom d’Enkidu. Il était aussi fort et vaillant que le roi, un homme de la nature vivant parmi les bêtes alors que Gilgamesh résidait au cœur de la cité. Le combat entre eux deux était, on s’en doute, inévitable ; allait ainsi commencer une captivante et longue épopée passée à la postérité comme l’une des premières léguée par l’écrit sur des tablettes d’argile…
C’est cet incroyable mythe fondateur mésopotamien que les éditions Diane de Selliers viennent de publier dans une édition tenant à la fois du livre d’art et d’histoire, entre culture et philosophie, et dont maints passages ont été à l’origine d’importants récits bibliques. La sagesse du héros survenant après une longue errance constitue en quelque sorte l’allégorie de la vie des mortels, passant des passions de la jeunesse à la raison ou sagesse venant avec l’âge. Suivant un véritable parcours initiatique, Gilgamesh aveuglé initialement par sa force ne discerne pas le bien du mal et vit en totale démesure. Les épreuves qu’il aura à affronter le conduiront cependant progressivement à la quête de l’immortalité, pour enfin réaliser le caractère vain de sa recherche…
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