A deux jours des élections : La débandade générale à Abidjan

La tension monte, monte et monte à Abidjan. A deux jours d’une élection prési-dentielle décisive et histo rique les populations s’acti vent à se mettre à l’abri de toute surprise.
AU FUR ET À MESURE que les populations ivoiriennes s’approchent de la date fatidique de l’élection présidentielle, l’on constate que la psychose s’empare de plus en plus d’elles. Cibles de nombreuses rumeurs, qui s’amplifient à l’ap proche de l’élection présidentielle, leur attitude de prévention montre bien qu’elles ne croient pas en un scrutin apaisé. Depuis le début de cette semaine, ce sont les su- permarchés, les marchés, les stations d’essence qui sont pris d’assaut par les populations abidja- naises pour des provisions, pouvant les mettre à l’abri de toute surprise. Hier, dans la ville d’Abidjan les embouteillages par ci et par là, les mouvements des uns et des autres montraient bien que tout le mon- de avait le même objectif. Celui de sécuriser les jours après élection. Surtout que le vendredi décrété fé- rié limitait les uns et les autres dans le temps. Vendredi et lundi déclarés fériés, les banques ont été en- vahies par de nombreux clients qui ne savent pas ce que le mardi 2 novembre leur réserve. Effectuer des opérateurs bancaires pour garantir une santé financière en cas de troubles aux lendemains de l’élec- tion présidentielle était hier l’équation principale à résoudre pour cer- tains. Outre l’approvisionnement, qu’ils font, les ivoiriens sont partagés entre la prière et les conserva- tions. Beaucoup sont unanimes que les choses ne seront pas aisées comme on tente de le faire croire. Mais d’autres espèrent que Dieu agira pour sauver la Côte d’Ivoire. En attendant la main divine, c’est pour le moment la débandade générale à Abidjan
AU FUR ET À MESURE que les populations ivoiriennes s’approchent de la date fatidique de l’élection présidentielle, l’on constate que la psychose s’empare de plus en plus d’elles. Cibles de nombreuses rumeurs, qui s’amplifient à l’ap proche de l’élection présidentielle, leur attitude de prévention montre bien qu’elles ne croient pas en un scrutin apaisé. Depuis le début de cette semaine, ce sont les su- permarchés, les marchés, les stations d’essence qui sont pris d’assaut par les populations abidja- naises pour des provisions, pouvant les mettre à l’abri de toute surprise. Hier, dans la ville d’Abidjan les embouteillages par ci et par là, les mouvements des uns et des autres montraient bien que tout le mon- de avait le même objectif. Celui de sécuriser les jours après élection. Surtout que le vendredi décrété fé- rié limitait les uns et les autres dans le temps. Vendredi et lundi déclarés fériés, les banques ont été en- vahies par de nombreux clients qui ne savent pas ce que le mardi 2 novembre leur réserve. Effectuer des opérateurs bancaires pour garantir une santé financière en cas de troubles aux lendemains de l’élec- tion présidentielle était hier l’équation principale à résoudre pour cer- tains. Outre l’approvisionnement, qu’ils font, les ivoiriens sont partagés entre la prière et les conserva- tions. Beaucoup sont unanimes que les choses ne seront pas aisées comme on tente de le faire croire. Mais d’autres espèrent que Dieu agira pour sauver la Côte d’Ivoire. En attendant la main divine, c’est pour le moment la débandade générale à Abidjan
Avec l’Intelligent d’Abidjan /Par Huberson Digbeu
Fri, 29 Oct 2010 02:13:00 +0200
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