Emotion
Selon diverses sources, l’acte en question serait le mandat d’arrêt de la CPI émis à l’encontre de l’ex-première dame, que les autorités ivoiriennes ne veulent pas mettre à exécution.
Craignant que la Cour n’incrimine également des responsables de son camp, redoutant aussi l’émotion que ne manquerait pas de susciter la livraison d’une femme et la forte opposition des intellectuels africains, Ouattara ne souhaite plus envoyer personne à La Haye. Il l’a fait savoir lors de sa visite en France en janvier et l’a réaffirmé dans une interview à la télévision nationale, le 30 mars. « La CPI n’est compétente que lorsqu’il y a absence de volonté de l’État ou incapacité de sa part… Aujourd’hui, les juridictions [nationales] sont opérationnelles », a justifié Gnénéma Mamadou Coulibaly, son ministre des Droits de l’homme.
Embarras
À l’évidence, le chef de l’État souhaite rester maître de son agenda judiciaire, ne pas compromettre la réconciliation et donner des assurances aux anciens chefs de guerre qui l’ont porté au pouvoir, aujourd’hui tous incorporés dans la haute hiérarchie militaire… mais passibles de poursuites internationales, si l’on en croit plusieurs rapports d’ONG.
Ce qui plonge la CPI dans l’embarras. « Elle a besoin de détenir des personnalités des deux camps pour ne pas apparaître comme l’exécutante d’une justice de vainqueurs, explique un spécialiste du dossier. Mais cela affaiblirait Ouattara. »
In Jeuneafrique.com
Fri, 20 Apr 2012 23:59:00 +0200
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