Des manifestants dispersés hier au siège de la FIF : La rue se dresse contre Jacques Anouma mais…

Les faits qui trahissent les présidents de clubs
Lalié Olivier n’est ni un président de club ni membre d’un comité directeur de club de football ou de handball. C’est un jeune patriote qui, comme certains ivoiriens ne manquent pas une occasion pour monter au créneau quand une situation ne cloche pas. Le fait-il à des fins personnelles ? Là n’est pas la préoccupation. Cependant, ce qu’il convient de noter, c’est le soutien manifeste de nombre de responsables de clubs à son action d’hier. Au cours de la conférence, Lalié Olivier comme un envoyé spécial, recevait des coups de fils de certains présidents de clubs qui, il faut le dire, se réjouissaient de la tournure des événements après l’élimination des Eléphants. En tout cas, Lalié Olivier n’est pas un personnage banal comme tentent de le faire croire certains. « Nous irons jusqu’au bout pour que Jacques Anouma tombe », affirme sans ambages le désormais « opposant » du patron du foot ivoirien. Pensez-vous qu’un simple féru supporter des Eléphants peut-il s’exprimer ainsi sans aucun soutien de ceux qui décident au niveau de la FIF ? Les présidents de clubs sont tombés dans leurs propres pièges parce qu’ils savent pertinemment que la rue ne pourra jamais réussir à faire partir Jacques Anouma. La décision leur appartient et Jacques Anouma le sait aussi. « Je ne démissionnerai pas et je resterai à la barre tant que les présidents de clubs me font confiance », a clarifié Jacques Anouma, le dimanche 27 juin 2010. De deux choses l’une. Soit les présidents de clubs ne font plus confiance à Jacques Anouma et ils le disent clairement en exigeant une assemblée générale extraordinaire pour le déposer comme ce fut le cas de Dieng Ousseynou en 2002. Soit ils le laissent finir son mandat tranquillement jusqu’en mars 2011. A vrai dire, la danse de sorciers qui s’offre aux sportifs n’est vraiment pas responsable pour les manipulateurs. Parce que Jacques Anouma n’est pas intouchable. Le pousser à la démission en montant quelques jeunes gens, ne saurait aboutir. Parce qu’il a déjà vécu pire situation que l’élimination à la coupe du monde 2010. Il n’ ya que les présidents de clubs qui peuvent sévir. Le reste n’est que pure distraction quand bien même l’Ambassadeur-président n’est pas blanc comme neige
Avec le partenariat de L’Intelligent d’Abidjan / Par Annoncia S
Tue, 29 Jun 2010 03:01:00 +0200
0