« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP

Guiglo – À une semaine de son mariage: Un élément des Frci dévalise sa fiancée et disparaît

Dame N. Amenan, caissière dans une compagnie de transport à Guiglo, n’a que ses yeux pour pleurer. Elle qui a été dépouillée de la somme de 700 000 F Cfa par son propre fiancé, L. Jean, élément des Frci.

En effet, indiquent nos sources, c’est dans le courant du mois d’octobre 2012, que le soldat fait la connaissance de la caissière. Il l’invite dans une ville du sud ouest du pays, où il est en service et la présente à ses supérieurs.

Après quelques jours d’intenses moments d’amour, le militaire propose à la jeune dame de l’épouser.“Tu sais ma chérie, je dois aller au Maroc pour 6 mois de stage, il faut que je fasse le mariage pour compléter mes dossiers. C’est l’ultime condition pour moi de débarquer à Casablanca à partir du 1er janvier 2013“, explique-t-il. De retour donc à Guiglo, la caissière informe ses parents de la bonne nouvelle. Elle fait le retrait de toutes ses économies pour les dépenses du mariage.

A une semaine de la cérémonie, le soldat débarque à Guiglo. Soit le vendredi 30 novembre 2012. Le lendemain 1er décembre, les deux tourtereaux vont rendre visite à des parents, amis, connaissances et au pasteur qui va officier le mariage religieux. De retour à la maison, elle range la somme totale de 700 000 F Cfa dans son placard et va à la douche.

Quelques instants après, voilà leur pasteur venu échanger avec eux sur leur mariage. Mais le militaire ajourne cet échange.Arguant qu’il doit se rendre tout de suite à Bangolo pour une course importante. C’est à minuit qu’il revient. Et alors qu’il est 1h du matin, il note qu’il doit rejoindre maintenant même son poste. Et, à l’en croire, il sera de retour à Guiglo la veille du mariage. En dépit de toutes les lamentations de sa dulcinée visant à le dissuader, l’homme quitte précipitamment la maison.

A 3h du matin, L. Jean joint la caissière pour lui signifier qu’il a été agressé. Où et à quel moment ? Il ne le dit pas. Bizarre tout cela aux yeux de la jeune dame. Peu après, elle ouvre son placard. C’est avec stupéfaction qu’elle se rend compte que tout l’argent a disparu. De l’argent constitué de ses propres sous et ceux de sa société. Il y a également sa montre en or qui n’est plus visible. Elle tente alors de joindre son soldat de mari. Impossible. Le téléphone est fermé. Pas de doute pour elle, le voleur est bien l’homme en qui elle avait pourtant placé toute sa confiance. C’est en pleurs qu’elle va saisir la gendarmerie.

Chancelle GOUDALET in Soir Info

( A Guiglo)

Sat, 22 Dec 2012 05:59:00 +0100

0
La Dépêche d'Abidjan

Recent Posts

Notre dignité avant tout

“Nous avons, quant à nous, un premier et indispensable besoin, celui de notre dignité. Or,…

10 heures ago

Côte d’Ivoire : Fête du Travail au pays des Atchans calmes et reconnaissants.

Ivoiriennes, Ivoiriens et chers Amis ! Marquons tous cette pause mondiale du 1er mai, célébration…

6 jours ago

Côte d’Ivoire – Zouglou : Les Dirigeants brillent à nouveau avec « Ça Réussit »

Dans les années 90, à Divo, une poignée de jeunes passionnés de musique « woyo…

1 semaine ago

Côte d’Ivoire : Nous devons aider le père et le fils à se remettre ensemble

Les partisans de Charles Blé Goudé soutiennent que leur leader a fait Laurent Gbagbo. C’est…

1 semaine ago

This website uses cookies.