Selon le rapport d’enquête commenté par la radio française, les deux premiers véhicules du convoi ont réussi à se dégager de cette embuscade. Ce qui n’a pas été le cas pour le troisième véhicule « qui a été copieusement mitraillé. Les occupants de ce pick-up n’ont pas pu résister. Mais plus grave, selon des sources à l’Onuci, après les échanges de tirs, certains soldats de la paix ont été abattus à bout portant », a expliqué le journaliste de Rfi, qui a pu consulter le rapport. Les assaillants, poursuit-il, ont donné les motivations de cette attaque. Avant de traverser la frontière, ils auraient confié à certaines populations que leur objectif était de récupérer des armes dans le but de renverser le régime d’Abidjan.
Toutefois, explique Rfi, cette attaque de l’Ouest, à laquelle l’Onuci a payé un lourd tribut, crée un malaise au sein de l’organisation. Malaise entretenu par une récurrente question. Celle de savoir pourquoi les casques bleus marocains qui sont basés à Taï, à seulement une dizaine de kilomètres du village de Saho, cible des tueurs, ont plutôt laissé leurs collègues nigériens venus de bien plus loin, patrouiller dans cette zone. Une question qui est de nature à mettre les soldats marocains au banc des accusés dans cette tragédie. L’Onuci dément cependant que le contingent de soldats venus du pays du roi Mohamed VI, ait refusé de patrouiller dans la zone, mettant ainsi en danger la vie de leurs collègues. La mission onusienne explique que les soldats nigériens, venus de loin, ont été déployés dans la région suite à des menaces d’attaques répétées sur les populations civiles, et qui nécessitaient un renforcement des effectifs et des patrouilles.
Malheureusement, le dispositif n’a pas fonctionné correctement et sept casques bleus ont perdu la vie. Il faut rappeler que suite à cette attaque, les autorités ivoiriennes avaient porté un regard accusateur vers Monrovia, qui abriterait des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, dont le dessein est de déstabiliser le pouvoir en place en Côte d’Ivoire. Pour montrer pattes blanches, le Libéria a mis le grappin sur quarante et un (41) Ivoiriens présentés comme des miliciens pro-Gbagbo qui s’étaient refugiés dans le pays d’Ellen Sirleaf, et qui ont été remis récemment aux autorités ivoiriennes.
Hamadou ZIAO in L’Inter
Fri, 29 Jun 2012 18:48:00 +0200
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