Dans quel état d’esprit se trou- ve en cette période sensible la grande batterie du RHDP?
Toute la batterie est prête. Nous al- lons accentuer notre travail autour de la mobilisation de proximité parce que c’est ce qu’il faut maintenant.
Comment préparez-vous déjà cette seconde mi-temps de l’élection présidentielle?
Nous allons continuer à mettre rapi- dement en place nos structures RHDP. Au niveau des jeunes des instructions fermes sont déjà données pour que les directions jeunes soient mises en place partout. Et ces jeunes seront mis au service de la direction RHDP local. Et que le travail soit fait dans un élan de solidarité. L’heure est mainte- nant à aller conquérir toutes les couches où nous n’avons pas pu fai- re un grand score au premier tour. Aussi serons-nous vigilants car on nous a annoncé toutes les tactiques de fraude du Fpi qui veut faire voter ici à Abidjan des miliciens. Il veut éga- lement faire habiller des civils en te- nue militaire pour les faire voter. Pour ce faire nous demandons à la CEI de prendre toutes les dispositions né- cessaires pour faire voter les militaires inscrits sur la liste électorale la veille afin qu’ils soient dégagés le jour du scrutin. Il ne faut donc pas de man- dat à qui ce soit ce jour là parce que c’est déjà un élément de fraude du FPI. Nous souhaitons que le Centre de Commandement intégré (CCI), les forces Licornes, celles de l’ONUCI soient déployées sur toute l’étendue du territoire national. Même dans
les campements où il y a des bureaux de vote. Pas dans les villes seulement. On nous a signalé qu’à Fresco, Sassan- dra, Gagnoa, Divo, Lakota et dans bien d’autres localités, beaucoup de nos mi- litants ont été empêchés de voter ou contraints à voter le candidat Laurent Gbagbo. Enfin, nous voulons que cet- te fois-ci la récupération des procès verbaux résultant des votes et des urnes, soient accélérée. De toutes les façons, nous allons demander à nos militants de prendre des dispositions idoines pour que très rapidement cela soit ramené au niveau des cellules locales afin d’éviter que des urnes soient prises jusqu’à 1 heure, 2 heures, 3 heures, 4 heures du matin. Nous de- mandons enfin au FPI d’arrêter ses menaces et ses intimidations. On nous dit par exemple que le Comman- dant de Brigade de Daloa menace de tuer tous les Baoulé. Il faudrait que le Fpi accepte le jeu démocratique. Quant à la CEI, nous l’invitons à plei- nement jouer son rôle d’arbitre afin que ses membres rentrent dans l’his- toire. Quand on pose un pas positif, on est sollicité par tout le monde dans le monde entier. D’ailleurs, nous invitons Laurent Gbagbo et la LMP à rentrer dans l’histoire.
Avec l’Intelligent d’Abidjan / Par KonéY.
Mon, 15 Nov 2010 21:56:00 +0100
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