Didier Depry in Notre Voie
didierdepri@yahoo.fr
La Refondation S.A, éditrice de Notre Voie et Bôl’Kotch, conteste ces décisions du Cnp et a saisi son avocat à cet effet. Il faut préciser que le Cnp et La Refondation S.A sont déjà devant les tribunaux. Puisque Notre Voie avait écopé, il y a quelques mois, d’une suspension de 3 jours en toute illégalité. Ce qui lui avait causé un préjudice énorme vis-à-vis des annonceurs qui avaient réservé des encarts publicitaires dans le journal. L’affaire demeure pendante devant les tribunaux. Du moins, osons-nous croire. D’autant que recevant, récemment, César Etou, le DG de La Refondation S.A et directeur de la publication de Notre Voie, les responsables du Cnp lui ont signifié, avec un air moqueur, que « l’affaire n’ira nulle part ». Une preuve que la Justice sous Ouattara est aux ordres. Depuis avril 2011, Notre Voie, à l’instar des autres quotidiens de l’opposition (Le Temps, Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d’Abidjan et Aujourd’hui), subit les affres du pouvoir Ouattara en matière d’atteinte à la liberté de la presse. Les suspensions, les menaces et les emprisonnements sont le lot de la presse de l’opposition. Trois journalistes de Notre Voie (César Etou, Didier Depry et Boga Sivori) ont été emprisonnés pour leurs écrits. Les menaces de mort sur les journalistes de Notre Voie sont régulières. César Etou, Abdoulaye Villard Sanogo et Augustin Kouyo ont été plusieurs fois convoqués à l’état-major des Frci (forces armées pro-Ouattara) et à la police pour des articles écrits jugés « condamnables ». Le Cnp visiblement instrumentalisé par le régime Ouattara tombe à bras raccourcis sur Notre Voie lorsque le journal livre la réalité des faits concernant la crise postélectorale. Mais le Cnp ne bouge pas le petit doigt lorsque la presse proche du pouvoir travestit les faits, qualifie le Président Laurent Gbagbo de « dictateur » ou « d’Hitler noir ». Alors que sous Gbagbo, aucun journaliste professionnel n’a été emprisonné pour ses écrits ou ses opinions. Aucun journal de l’opposition n’a été suspendu. La dictature, ce n’était donc pas hier. Mais bien aujourd’hui. Hier, la presse était libre. Aujourd’hui, elle est bâillonnée au nom de la « démocratie » imposée aux Ivoiriens par les canons de Nicolas Sarkozy. Le dire, ce n’est pas dénaturer les faits. Car l’ex-Ambassadeur de France à Abidjan, M. Jean-Marc Simon l’a avoué, en avril dernier, sur la radio française, RFI : « l’ordre (de bombardement de la résidence de Gbagbo) vient de Nicolas Sarkozy ».
Didier Depry in Notre Voie
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Sat, 19 May 2012 13:38:00 +0200
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