« Quiconque tient l'histoire d'un peuple tient son âme, mais quiconque tient la spiritualité d'un peuple le contraint à vivre sous le joug d'une servitude éternelle. »

Cheikh Anta DIOP

Yopougon : Un militaire ouvre le feu dans un maquis

Sous-officier de l’Armée, le soldat répondant aux initiales de T. D. S a été interpellé par la police. La raison, le militaire a fait un usage abusif de son arme à feu. Et ce, dans un maquis. C’était le samedi 14 janvier 2012, au quartier « Selmer », à Yopougon. Pour les informations sur cette affaire, cette nuit-là, il est environ 20h, quand, à l’image de ces nombreux endroits de plaisir de la commune la plus chaude du District d’Abidjan, le maquis dit « Le Campus » enregistre un beau monde. La clientèle ne fait pas dans la dentelle avec l’alcool. Le tout, dans une ambiance surchauffée par les décibels démentiels qui sont distillés. Mais voilà que brusquement, selon nos sources, cette belle ambiance est interrompue. C’est que le soldat T. D. S, la mine renfrognée, a fait irruption dans le maquis. De son arme, un puissant AK, il ouvre le feu par deux fois, en l’air. C’est la débandade totale au sein des clients, qui se bousculent et renversent verres et tables. Visiblement satisfait de son acte, l’homme en tenue regagne son domicile, jouxtant le maquis. La police, saisie de cet état de fait, se déporte sur place. Le militaire est interpellé et entendu au commissariat de police du 16ème arrondissement. Dans ses propos, il revendique l’acte. Et comment le justifie-t-il? A l’en croire, la vie était devenue invivable à son domicile. Ce, du fait de la nuisance sonore dégagée par le maquis. Pour cela, il saisit la justice aux fins que cessent les activités de ce maquis. La loi, selon lui, lui donne raison. Seulement voilà, jusque-là, la décision de justice indiquant clairement la fermeture du maquis est foulée au pied. Et c’est donc pour exprimer son ras-le-bol, qu’il déboule cette nuit-là dans le maquis, où il a ouvert le feu. Une enquête est en cours pour situer les responsabilités dans cette affaire. En attendant, l’arme à feu du militaire a été saisie. Il s’agit d’un fusil d’assaut AK, garni de 27 munitions et identifié sous le numéro RA 74 1953 CAA-6447.

KIKIE Ahou Nazaire in Soir Info

Thu, 19 Jan 2012 03:01:00 +0100

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La Dépêche d'Abidjan

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