Le Fmi est venu lui rappeler cette promesse.
En ce qui concerne l’équilibre du secteur énergétique, les autorités entendaient introduire un mécanisme automatique d’ajustement des prix du carburant à compter du 1er juillet dernier. Mais, selon le Fmi, le gouvernement Ouattara a exprimé ses préoccupations à propos de son impact sur les consommateurs. Au cours des discussions, le Fmi a fait comprendre à Alassane Ouattara qu’il ne s’attend pas à une augmentation majeure des prix à la pompe. Les services du Fmi ont simplement indiqué que ce mécanisme permettrait au gouvernement de partager avec les consommateurs les risques de mouvements des prix internationaux, évitant ainsi d’en supporter totalement la charge. Ce qui permettrait à l’Etat d’allouer ses dépenses selon ses priorités globales plutôt que de privilégier la consommation de carburant.
Comme ça fait partie des promesses de Ouattara, le Fmi est venu le lui rappeler.
Sur la réforme de la filière café-cacao, il convient de rappeler qu’en 2006-2007, le gouvernement Gbagbo a pris des mesures pour améliorer le développement du secteur café-cacao et accroître la transparence de ses opérations. En 2008, appuyé par la Banque mondiale, ce gouvernement a commencé à travailler sur une nouvelle stratégie pour le secteur, qui inclut un nouveau cadre réglementaire et institutionnel. Un Comité de gestion temporaire a donc été créé en septembre 2008 (le Comité de gestion de la filière café-cacao) afin de remplacer les entités existantes. Des discussions couvrant un vaste éventail de sujets avec tous les intervenants de la filière étaient en cours quand Laurent Gbagbo a été renversé. Quand il a pris le pouvoir, Alassane Ouattara a promis d’améliorer l’efficacité du secteur café-cacao ainsi que les conditions de vie des producteurs.
Ainsi, son gouvernement a approuvé l’orientation stratégique de la réforme du secteur le 2 novembre 2011. Les principaux éléments de cette réforme portent sur la mise en place d’un organe central (le Conseil du café-cacao), d’un mécanisme de commercialisation qui inclut les ventes à terme de licences d’exportation et la garantie des prix aux producteurs, et d’un fonds de réserve pour couvrir les risques anormaux.
Selon le Fmi, le processus de réforme a certes progressé, mais il reste encore à préciser les détails de bon nombre d’éléments de la nouvelle structure et de ses mécanismes. Ce que réclament d’ailleurs les producteurs de café-cacao avant l’ouverture de la prochaine campagne de commercialisation.
Le Fmi est venu le lui rappeler.
Lors du lancement officiel de la 2è revue du Programme triennal économique et financier, le mercredi 19 septembre dernier, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a tenu à rassurer la mission du Fmi : achever la réforme de la filière café-cacao et celle du secteur de l’énergie. Alassane Ouattara a promis de procéder à des hausses de tarifs pour couvrir une plus grande proportion des coûts de production, comme l’exige le Fmi, et appliquer la fixation automatique des prix. Des mesures qui feront, à n’en point douter, grincer les dents.
Mais, il s’agit de 300 milliards FCFA en jeu. Et ce régime a déjà montré que « l’argent est mieux que l’homme ». Au regard de la situation économique du pays, on voit mal Alassane Ouattara tourner le dos à cette manne. Durs durs seront les prochains jours.
J-S Lia in NOTRE VOIE
liasylve@yahoo.fr
Thu, 27 Sep 2012 01:01:00 +0200
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