Football / Aimé Brière et Serge Dacoury : Comment sont-ils devenus consultants sportifs à la RTI

Photo : DR
Serge Dacoury et Aimé Brière se succèdent souvent sur les plateaux de la télévision ivoirienne à la faveur de grands rendez-vous de football. Ils y viennent en tant que consultants sportifs. Pour la 19e édition de la coupe du monde de football qui s’est déroulée en terre sud africaine, ils étaient sur le petit écran pour tenir en haleine les téléspectateurs de la télévision nationale. Certes, il y a eu d’autres intervenants mais ces deux puristes du ballon rond ont mis presque tout le monde d’accord sur leur talent de consultant. Un métier ? Bien sûr mais ce métier est banalisé en Côte d’Ivoire. Néanmoins, Aimé Brière et son compagnon prennent un grand plaisir à parler du cuir sur le plateau de la RTI qui, il faut le dire, veut être à la mode et suivre l’exemple des chaînes cryptées dont les émissions de sport sont beaucoup suivies du fait d’éminents consultants que sont Guy Roux, Christophe Dugary, Bixente Lizarazu etc. RTI Sport grâce à Alain Doumbouya et Fernand Dedeh, peut s’enorgueillir d’avoir « sorti » de l’anonymat des connaisseurs de football que sont Serge Dacoury et Aimé Brière.

Une histoire semblable
Aimé Brière de l’Isle est un habitué des plateaux de sport de la maison bleue à Cocody. Depuis 1994, il est à la tâche et vient épauler les différents animateurs des émissions de football de la RTI. Aimé Brière, 58 ans révolus est un professeur de droit. « C’est en 1994 que j’ai fais ma première télé en tant que consultant sportif grâce Alain Doumbouya, pour la coupe du monde de Romario et Baggio aux Etats-Unis », précise bien Aimé Brière. A-t-il été footballeur professionnel ? « Pas vraiment. J’ai évolué au Stade d’Abidjan chez les cadets en tant que gardien de but. C’était dans les années 1967-1968. Mais une fois en France, j’ai arrêté parce qu’on ne portait pas de gants et c’était pénible. Mais j’avoue que de par ma position sur le terrain, j’ai appris à analyser un match compartiment par compartiment et c’est peut-être ce qui paie aujourd’hui», note-t-il. « J’ai travaillé avec Eugène Diomandé qui est un grand consultant sportif. Avant il n’y avait pas de vrais consultants sportifs. Très peu de gens s’y intéressaient. Dieu merci, on a aujourd’hui Serge Dacoury qui fait son petit bonhomme de chemin », ajoute Brière. Pour tout dire, il n’a jamais été un footballeur de haut niveau, ni entraîneur de football. Idem pour Serge Dacoury qui a fait ses premiers pas en tant que consultant à la RTI en 2008. Comme le raconte le concerné, c’est par un coup de chance qu’il a été coopté in extremis par Fernand Dedeh. « Ce jour-là, Fernand Dedeh cherchait un consultant pour son plateau de la champion’s league, Werder Brème- Real Madrid, après le faux bond de celui qui était programmé. Il en parlait avec Monsieur le Maire à SOCOCE des II Plateaux. C’est ainsi que Monsieur le Maire lui a dit de me prendre parce que je maîtrisais le football mondial. C’est comme ça que le mariage a commencé », explique Serge Dacoury, 42 ans et ingénieur commercial dans une société de la place. Il n’a pas été joueur de football, ni entraîneur comme son aîné Brière. C’est plutôt dans les revues spécialisées sport et grâce à Canal qu’ils sont devenus consultants sportifs. Eh oui, ces deux « journalistes » ont tout appris à travers l’écran et la lecture. « Je pouvais rester devant l’écran de Canal Horizon de 14h à 24h, rien que pour suivre les rencontres de football et les analyses de grands consultants et spécialistes de football, tous les dimanches, samedis et les jours de matches. J’aimais écouter les consultants européens. C’était ma passion. Par la suite, le virus m’a piqué et je me suis orienté vers les écrits en collaborant avec des radios et journaux de la place. Je veux parler notamment de Radio Côte d’Ivoire, Nostalgie, des journaux comme Stades d’Afrique, le Jour, Fraternité Matin, lors de grands événements sportifs », confie le professeur de droit. Serge Dacoury est devenu également consultant sportif grâce à Canal Horizon et aux revues. « J’aimais acheter les revues sportives depuis 1994.C’est de là qu’est venue ma passion pour le football. J’ai aussi travaillé à Canal Horizon de 1997 à 2000. On peut dire que c’est à partir de là que j’ai été mordu par le virus du journalisme et de commentateur de match. J’ai collaboré ainsi à Radio Nostalgie aux côtés de Nasser El Fadel dès 1997. J’ai côtoyé de grands entraîneurs et de grands joueurs grâce à cette collaboration. Trois ans de journalisme à Radio Nostalgie, c’était formidable. Je n’ai pas joué au football mais je suis un grand observateur et j’aimais apprendre », mentionne Serge Dacoury qui se réjouit d’avoir commenté la finale retour de la ligue des champions de la CAF en 1998 entre l’Asec Mimosas et le Dynamo FC de Zimbabwe, une épreuve remportée par l’ogre jaune et noir (4-2). Dacoury a pour idole Guy Roux et Aimé Jacquet, deux consultants français qui restent des entraîneurs mythiques. « J’observais leur manière de parler, d’analyser et de se comporter sur le plateau. J’avoue que j’ai été consultant dans l’ombre à la CAN 2004 à la RTI en encadrant des consultants », ajoute l’ingénieur commercial. Au nombre des compétitions d’envergures pour lesquelles, ils ont été sollicités par la télévision ivoirienne, on peut écrire qu’il ne manque rien à leur arc. Brière et Dacoury ont fait toutes les différentes compétitions de la CAF, de l’UEFA et de la FIFA. Du CHAN en passant par les CAN cadette, junior et senior, l’Euro et la coupe du monde, les consultants sportifs made in Côte d’Ivoire, ont été sur les plateaux de la RTI. C’est avec beaucoup d’émotion que Brière raconte son souvenir le plus marquant : « C’était en 2002 pour la coupe du monde Japon-Corée du Sud. Je suis resté à la RTI de 5h du matin jusqu’à 20 heures pour être le consultant des différentes oppositions. Les journalistes de la télé se relayaient mais moi, non. On a déjeuné ensemble et diné dans la convivialité. C’était émouvant ». Mais sont-ils rémunérés pour ce travail à la RTI ? Vous saurez pourquoi le travail de consultant sportif est à la croisée des chemins en Eburnie.

Un travail d’Hercule payé en monnaie de singe
«On ne chie pas là où on mange », cet adage typiquement ivoirien, sied bien à Serge Dacoury, à Aimé Brière et autres consultants qui proposent leurs savoirs ou services à la RTI. Le professeur de droit est d’ailleurs bien sage quand il évoque le volet rémunération de sa pige à la RTI : « Les choses ont évolué. Avant, on ne percevait rien, surtout en 1994. C’était pour nous un plaisir d’aller parler de football à la télévision. Mais petit à petit, la direction nous a proposé des primes de transport jusqu’à avoir aujourd’hui des perdiems qui représentent quelque chose. Il faut le dire, les dirigeants de la télévision ont fait des efforts dans ce sens parce qu’au début, nos passages étaient gratuits ». Serge Dacoury ne dit pas le contraire. « On perçoit quelque chose. Et on ne se plaint pas. Il y a des perdiems et cela dépend des sponsors qui sont sur l’événement », se satisfait l’ingénieur par ailleurs responsable de la communication de l’Africa Sport d’Abidjan. C’est clair, la RTI propose des perdiems aux consultants sportifs qui viennent décortiquer les rencontres de football sur ses plateaux. Cette rémunération est-elle suffisante ? Silence radio dans les deux camps. Cependant, les consultants sportifs abattent un travail de fourmis avant de se présenter sur un plateau de télé. Selon les deux figures de proue de ce métier en Côte d’Ivoire, être consultant sportif d’une rencontre de football nécessite des dispositions primaires et essentielles. « Le téléspectateur est pressé de voir son match. Il faut donc éviter de l’ennuyer. Pour cela, il faut retenir des axes essentiels, à savoir les recherches personnelles, l’enjeu, le contexte du match, les tendances et la composition des deux équipes. Il faut être concis, succinct et dire qui est favori. Déterminer ce qui peut être déterminant. C’est avant le match. A la pause, il faut dire ce qui s’est passé, les personnalités marquantes, faire des prévisions pour la reprise, anticiper sur les correctifs. A la fin du match, faire la conclusion et l’obligation de se projeter sur les matchs à venir. Il faut gérer le temps et dire ce que le public veut savoir. La recherche est primordiale. On ne vient pas s’asseoir à la télévision sans une maîtrise des équipes en présence », prévient Aimé Brière. Serge Dacoury croit aussi que le consultant, c’est celui qui apporte une valeur ajoutée à une rencontre de football de par son analyse. « Avant le match, il faut voir les forces en présence en tenant compte de la valeur des différents championnats s’il s’agit d’une coupe du monde etc. Ce sont les recherches qui permettent de maîtriser tous les aspects. Il faut donc s’acheter des revues et fouiner beaucoup pour savoir où joue tel ou tel joueur. Depuis plusieurs années, je suis un abonné France Football et l’Equipe. Il faut maintenir le téléspectateur en éveil. Parce qu’à la pause, tout supporter veut comprendre pourquoi son équipe joue mal etc. Le consultant doit être en mesure de lui donner les raisons grâce à ses connaissances et par rapport aux différents systèmes de jeu », explique le collaborateur de Kuyo Téa Narcisse chez les vert et rouge. Autres détails importants, un consultant doit être en harmonie avec l’animateur de l’émission et surtout être objectif. A ce propos, Aimé Brière, remarque qu’il est malséant qu’un consultant soit agressif et injurieux. « Il faut être objectif. Savoir dire les choses sans blesser. Au lieu de dire un joueur ou un coach vaurien ou est nul, il est préférable de dire qu’il est malheureux ou malchanceux, pas clairvoyant parlant du coach. Eviter les propos agressifs, faire donc preuve de courtoisie, de beaucoup de mesure. Parce que l’objectif premier, c’est d’éclairer les téléspectateurs. Il peut même arriver que le consultant supporte une équipe mais il doit rester objectif dans son approche, ne pas être un fanatique », conseille Aimé Brière. Un consultant doit être aussi humble, à en croire, un journaliste sportif de la RTI qui livre un secret.

Cooptés pour leur humilité
Qui mieux placés que les journalistes de la RTI pour parler des consultants sportifs ivoiriens. Rash N’guessan Kouassi qui collabore avec eux, note que c’est leur humilité qui a prévalu lors du recrutement pour la coupe du monde 2010. « Ils étaient 30 à postuler mais la direction a retenu trois pour la coupe du monde 2010, parce qu’ils travaillaient déjà avec la maison et surtout pour leur humilité et disponibilité. Aka Emmanuel, Aimé Brière et Serge Dacoury travaillaient déjà avec nous à d’autres occasions. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces messieurs ne jouaient guère les vedettes, ils étaient courtois et très affranchis. Ils aiment le partage et sont attentifs, de vrais passionnés », s’est prononcé Rash N’guessan. Ange Assoukrou de RTI Sport, lui trouve les consultants sportifs de la coupe du monde, excellents. « Ils sont bien, disponibles et aiment beaucoup le football. Travailler avec eux est un énorme plaisir. J’aime bien Aka Emmanuel parce qu’il lit en très peu de mots un match tandis que Serge Dacoury et Aimé Brière qui sont des passionnés, ne lâchent pas très vite le micro. Cependant, ils sont tous formidables et on les apprécie bien », ajoute monsieur Vélo de la maison bleue, Assoukrou. Un autre journaliste de la télévision, qui a requis l’anonymat, souhaite que le DG de la RTI revoie à la hausse la prime des consultants sportifs. « En France, c’est un métier qui nourrit son homme. Je le dis, c’est grâce à eux que les gens ne zappent pas trop la RTI lors des matches dès la pause », avoue-t-il. Il n’empêche, Dacoury, Brière et tous ceux qui s’essayent au métier de consultant devront patienter. La RTI ne donne que ce qu’elle a et personne ne semble se plaindre. Au contraire, le travail plaît de part et d’autre.

La rue sous leur charme
«Je regarde la RTI 1ere chaîne à cause d’Aimé Brière. Il parle bien et maîtrise les équipes. C’est un génie ce monsieur », affirme avec joie, Koné Cheick, un féru du ballon rond. Amoikon Sandrine, étudiante en criminologie à l’Université de Cocody trouve que Serge Dacoury est un fin connaisseur de football. « Il a une facilité à prononcer les noms coréens et japonais. Dacoury et Aimé Brière ont fait que je suis le football. C’est à cause d’eux que j’ai regardé la télévision nationale pendant la coupe du monde. Ils savent vendre une rencontre même sans enjeu », déclare Amoikon. Touré Ahmed ne cache pas sa joie de voir la RTI se mettre au diapason des grandes chaînes en cooptant des consultants sportifs. « Il faut qu’ils soient là pour commenter des matches de notre championnat national. Cela peut amener les supporters à aller au stade et des téléspectateurs à suivre la télé », propose Kouha Honoré. Coulibaly Samassi, lui crie sa colère face à ce qu’il qualifie de sabotage et lance par ailleurs une pique : « Ils n’ont pas le temps nécessaire pour parler du match. La RTI ne fait que la publicité à chacune de leur intervention. Il n’y a pas de fil conducteur et la publicité gâche tout. Ils sont mieux que certains journalistes sportifs de la télé qui ont du mal à prononcer certains noms de joueurs. Avec eux, on apprend beaucoup ». Dans l’ensemble, le public sportif apprécie bien le passage des consultants sportifs à la RTI. Une chose qui réjouit Aimé Brière. « Je ne passe plus inaperçu. A la banque, partout pour un travail, je passe en premier, plus de rang. On a aussi des relations grâce à ce qu’on fait. La grande satisfaction, c’est ça », a-t-il dit. Serge Dacoury avoue aussi que ce métier lui a permis d’avoir assez d’amitiés dans le milieu sportif tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique et en Europe. Le public les a adoptés et c’est tant mieux pour ces puristes du sport roi qui partagent et vivent leur passion grâce de consultant sportif

Annoncia Sehoué

Encadré (1)

Silence radio sur les per diem
L’argent comme toujours reste tabou. Alors qu’ils parlent avec aisance des contrats et salaires des joueurs et des entraîneurs, les consultants de la RTI n’ont pas voulu lâcher leurs émoluments à l’IA, donnant du coup tort à ceux qui exigent la vérité à Jacques Anouma au sujet du salaire des entraîneurs et des primes des Eléphants. Mais l’IA a pu savoir que pour la Can et la coupe du monde, c’est le coquet montant de 50 mille de FCFA par prestation que reçoivent les consultants. Chacun des trois consultants a donc pu empocher au moins un million de FCFA lors du mondial 2010 et à peu près le même montant à l’occasion de la Can en Angola. Outre le per diem de la RTI, le sponsor donne souvent des primes exceptionnelles allant jusqu’à 200 cent mille à certaines occasions. En dehors du sponsor et de la RTI, la qualité des analyses et prestations poussent souvent des téléspectateurs à mettre la main à la poche. « Un jour après une émission, j’ai reçu le coup de fil d’un haut cadre d’une régie qui m’a demandé de passer à son bureau. Quand je suis arrivé, il m’a encouragé à continuer et m’a remis une enveloppe de 500 mille FCFA » confie en off un de nos trois consultants. La RTI devra pour les événements à venir davantage valoriser les per diem des consultants en proposant aux sponsors leur prise en compte dans les divers contrats

Charles Kouassi

Encadré (2)

Aka Emmanuel, une valeur sure
Il est en à point douter le premier des consultants ivoiriens. Il a débuté le métier dans les années 1984 grâce à François Kouakou qui l’invita sur un plateau de la RTI pour une finale de coupe nationale. Et depuis cette date, il est devenu un habitué de la maison bleue. Pour la CAN 84 en Côte d’Ivoire, il était le consultant numéro un. Mais Aka Emmanuel, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aime rester dans son coin, n’attendant que d’être sollicité par les responsables de la télévision nationale pour se présenter à une émission. Normal dans la mesure où l’homme est un acteur du ballon rond. Il fut joueur et entraîneur. Il a joué à l’USC Bassam, au Stella, à la JCA et appelé une ou deux fois chez les Eléphants dans les années 1970-1972. Actuellement, il est instructeur FIFA. Aka Emmanuel, 59 ans, est à la retraite depuis trois ans, après des années glorieuses comme professeur certifié de lettres modernes. Il était rare sur le petit écran parce qu’à un moment donné, à en croire ses propres termes, c’était le copinage qui prévalait. Et lui qui ne demandant rien, restait scotché dans son coin. « C’est quand on me fait appel que je viens. J’ai travaillé avec Boubacar Kanté et bien d’autres. Dieu merci depuis la coupe du monde 2006, on me fait appel et je réponds présent », a confié le professeur à la retraite. Aka Emmanuel a donc commencé avant Aimé Brière et le jeune Serge Dacoury. A la différence des deux derniers, Aka a eu la chance de jouer au football et d’y demeurer. Actuellement, il tient les rênes de la sélection nationale de beach Soccer en plus d’être instructeur FIFA. Quoi de plus normal pour maîtriser les aspects d’une rencontre comme Aimé Jacquet, Christophe Dugary, Lizarazu Bixente, Didier Deschamps, Raymond Domenech etc. Aka est un fruit du ballon rond tandis que Dacoury et Brière ont fait des efforts pour être là où ils sont. « Aka est humble tout comme ces jeunes frères. Il n’y a pas d’animosité entre eux. En tout cas, la RTI a su jouer le jeu en choisissant les meilleurs de la place », a reconnu un proche de Fernand Dedeh à la RTI. A l’instar d’Aka Emmanuel, les autres acteurs du ballon rond devront s’essayer au métier de consultant sportif

Annoncia S

Encadré (3)

Plus de sérieux !
Les consultants sportifs ivoiriens donnent l’envie au public de suivre la télévision nationale lors des matches de football. Quand ils sont sur le plateau, le téléspectateur se dit qu’il ne perd plus son temps. Certains animateurs ou journalistes sportifs de la maison bleue de Cocody, ne sont pas la hauteur. Ils passent le plus souvent leur temps à dire des choses inutiles. Ils sont pour la plupart des adeptes des « attalaku » ou salutations de leurs proches à l’antenne. Oubliant, de ce fait, qu’ils s’adressent à un public trop exigeant. Jamais sur une chaîne cryptée et de surcroit qui se veut sérieuse, l’on ne voit des appétits caducs et hilarants comme c’est le cas à la RTI. En tout cas, la télévision nationale (1ere chaîne et TV2), doit épouser l’ère du modernisme. Les émissions de sports ne doivent pas être le cadre privilégié des annonces et autres communiqués. Parce que tout le monde sait qu’il y a bien un espace réservé à ces genres qui se tiennent du lundi au vendredi dès 11h30. A une émission de sport, le téléspectateur veut voir des reportages inédits, des informations, des analyses de spécialistes, des animateurs de valeurs etc. RTI Sport doit épouser le sérieux. E chaque Ivoirien doit se reconnaître en cette télé. Quoi de plus normal, qu’on soit exigeant surtout qu’on paie malgré tout…

Annoncia S

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan

Fri, 16 Jul 2010 02:00:00 +0200

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