Encadrement technique des Eléphants : Jacques Anouma a le dos au mur

Qui sera le sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire ? Est-ce Sven-Göran Eriksson, un autre entraîneur ivoirien ou un nouveau-venu ? Quelle sera la durée du bail ? Ces questions essentielles constituent un lourd fardeau pour le patron du football ivoirien, SEM Jacques Anouma qui, il faut le dire, n’a pas le droit de prendre des décisions à long terme avec son comité directeur. Et pour cause, il est presqu’à la fin de son mandat à la présidence de la FIF. Elu en mars 2007, il ne lui reste que huit mois pour boucler son mandat qui se termine en mars 2011. De ce fait et en toute logique, il n’est plus question pour lui de prendre des décisions à long terme. Pour le choix d’un sélectionneur pour les Eléphants après la coupe du monde 2010, Jacques Anouma est donc coincé. Parce qu’il a lui-même affirmé qu’il partirait à la fin de son second mandat en 2009, après l’éclatant succès des Eléphants face aux Etalons (5-0) en éliminatoires CAN-Mondial 2010. Si tel est le cas, il ne peut en aucun cas prendre des décisions qui risquent d’être battues en brèches par la nouvelle équipe dirigeante. Même si c’est un de ses pions sûrs qui prend le pouvoir, ce dernier voudra imposer sa révolution. Même si Jacques Anouma décide de se rebiffer et décide d’être candidat, il devra être sûr de passer haut les mains afin de continuer son œuvre. Là encore, les choses prendront une autre tournure dans la mesure où il scellera des pactes et autres compromis pour s’offrir un troisième mandat. Pour tout dire, Jacques Anouma n’a pas d’autres choix que de prendre un sélectionneur sur une durée de six voire sept mois, disons le temps de ce qui lui reste à faire à la tête de la FIF. Les autres questions relatives au volet salarial d’Eriksson et autres ne sauraient ébranler le patron du cuir ivoirien. Parce qu’avant la coupe du monde 2010, il avait annoncé sa volonté de prendre un entraîneur de qualité pour mettre les pachydermes face à leur responsabilité. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à enrôler le Suédois Sven-Göran Eriksson. Jacques Anouma voudra-t-il rester à la barre après la fin de son bail en mars 2011 que d’aucuns veulent écourter à Décembre 2010 ?

Un imbroglio total

Ca va chauffer comme dirait l’autre. Actuellement les spéculations vont bon train au sujet d’une volte-face de l’Ambassadeur Jacques Anouma. « Les gens veulent faire de lui un Moro Naba. Je ne crois pas qu’il a une réelle envie de céder le tablier en mars 2011 », croit dur comme fer un président de club de ligue 1. En tout cas, des candidats déclarés et autres votants ont le sommeil troublé. Car un revirement de situation au niveau de l’actuel responsable de la FIF risque de compliquer voire fausser leur objectif. Certains présidents de clubs qui militent pour prendre le contrôle du navire « fédération » en y propulsant un des leurs pour mieux profiter des retombées financières, clament parfois qu’il faut que Jacques Anouma soit à son poste de président de la FIF pour avoir des chances d’être élu comme membre permanent à la FIFA. Pour eux, c’est ce que recherche ardemment Jacques Anouma, raison pour laquelle il ne lâche pas prise malgré les différentes crises durant son second mandat. Est-ce vrai ? Niet rétorque un proche d’Anouma qui note que Jacques Anouma n’a pas besoin d’être président pour briguer un poste à la FIFA. « C’est archi-faux. C’est parce qu’ils savent qu’ils n’auront pas des arguments pour le battre qu’ils donnent dans le mensonge », enfonce-t-il. Jacques Anouma sera-t-il candidat en mars 2011 ? Silence radio. Le concerné n’en parle pas non plus, laissant partenaires et détracteurs dans un imbroglio total. Que fera au juste Anouma ? Nul ne le sait. Néanmoins en coulisses, il est fait cas du recrutement d’un technicien expatrié qui prendrait les Eléphants en mains. De qui s’agit-il ? Quelle sera sa durée ? « Je ne prendrai pas un entraîneur sur une longue durée », avait précisé Jacques Anouma en juin dernier dès son retour de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud avec les Eléphants, avant de se raviser sur la question ; ce que prouve que le président de la FIF sait écrire les avis. Même si les bruits de couloirs à la FIF parlent d’un contrat de quatre ans, la seule possibilité qui s’offre à Jacques Anouma, c’est de rencontrer les présidents de clubs pour en parler sincèrement de sorte à éviter les palabres et confusions inutiles

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Annoncia Sehoué

Wed, 21 Jul 2010 02:25:00 +0200

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