France – Affaire Bygmalion : des dénégations de Copé à sa démission
Le scandale couvait depuis des jours et des jours et chacun savait que les langues se délieraient après les élections européennes. C’est désormais chose faite. Le scandale a pris une telle ampleur que le président de l’UMP, Jean-François Copé, a été contraint à la démission, mardi 27 mai, après un bureau politique houleux.
Lors d’une conférence de presse, Me Maisonneuve, avocat de Bygmalion, a dit et répété à plusieurs reprises que les prestations assurées par la société qu’il représente ont été indûment facturées à l’UMP, alors qu’elles concernaient la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. « C’est un chantage économique », a-t-il résumé.
Lors d’une conférence de presse, Me Maisonneuve, avocat de Bygmalion, a dit et répété à plusieurs reprises que les prestations assurées par la société qu’il représente ont été indûment facturées à l’UMP, alors qu’elles concernaient la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. « C’est un chantage économique », a-t-il résumé.
1. D’où vient l’affaire Bygmalion ?
En février, peu avant les élections municipales, Le Point avait révélé que la société Bygmalion, ou plus précisément sa filiale Event & Cie, avait empoché de l’UMP 8 millions d’euros pour l’organisation des meetings de campagne du parti en 2012. La société et sa filiale ont été fondées par Bastien Millot et Guy Alves, deux intimes de Jean-François Copé, qui était alors secrétaire général du parti. Et Bygmalion a longtemps employé Jérôme Lavrilleux, bras droit de M. Copé et directeur adjoint de la campagne de M. Sarkozy.
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Tue, 27 May 2014 17:11:00 +0200
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