France et Côte d’Ivoire : PLEURONS NOS MORTS

Monsieur Sarkozy, quatre militaires français viennent d’être tués en Afghanistan et d’autres gravement blessés. La mort d’une personne même militaire de métier demeure toujours un moment de tristesse pour ses proches, c’est pourquoi nous adressons nos condoléances les plus attristées aux familles de ces militaires.
Toutefois, Monsieur Sarkozy, sachez que vos militaires aussi tuent. Ce fut le cas en 2004 devant l’hôtel Ivoire à Abidjan en Côte d’Ivoire. Des jeunes gens, garçons et filles sans arme, ont été massacrés par les soldats français.
Madame ALLIOT Marie, qui dans ses œuvres de menteuse ou maquilleuse des faits selon, alors Ministre Française de la défense avait soutenu que ce sont les militaires ivoiriens qui avaient tiré sur leurs compatriotes. Mieux encore, en deuxième version elle avait prétendu que les jeunes gens se sont tirés dessus.
Évidemment, tout cela a été déclenché après le bombardement qui aurait tué neuf (9) soldats français à Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui les familles des soldats décédés et les Ivoiriens voudraient savoir la vérité sur ce soi-disant bombardement.
Mais voila, l’analyse balistique n’a pas été autorisée par le camp français et les autopsies ont été refusées. Dans leur empressement ils ont même interverti les corps dans les cercueils. Quel secret nous cache-t-on?
Les familles françaises et ivoiriennes ont le droit de savoir la vérité. Pourriez-vous lever le secret défense qui entoure ce dossier afin d’engager de vraies enquêtes. Des enquêtes objectives, pas comme celles du juge RAMAËL qui va finir par déterrer tous les squelettes dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire ou celle du juge Jean-Louis BRUGUIÈRE qui a accusé à tort le camp du Président rwandais Paul KAGAMÉ dans l’accident de l’ex-président rwandais Habyarimana.
À croire que vos juges ont des problèmes avec les personnalités africaines qui ont pour prénom "Paul".
Aujourd’hui, vous pleurez la mort de vos quatre militaires c’est votre droit, mais n’oubliez pas qu’en Côte d’Ivoire des familles pleurent encore leurs proches qui ont été bombardés par vos soldats en avril 2011. Oui, sur le théâtre des guerres que vous avez initiées en Côte d’Ivoire et en Libye, vos militaires ont tué des civils sans arme.
Aujourd’hui, chacun pleure ses morts. Mais en séchant vos larmes n’oubliez pas de demander à vos militaires de la force "Licorne" à Abidjan qui servent de garde rapprochée à Monsieur Alassane DRAMANE OUATTARA de rentrer chez eux.

Dr DIABATE Cheick,
Enseignant chercheur, USA

Sun, 22 Jan 2012 15:43:00 +0100

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