Le président intérimaire du congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), Martial Yavo, et son camarade Gnako Adjira ont été enfin sortis du «trou» où ils étaient gardés et torturés par les Frci pour être présentés hier devant le parquet. Qui leur a signifié les chefs d’accusations portant sur l’ « atteinte à la sûreté de l’Etat et trouble à l’ordre public ». C’était tout trouvé par le pouvoir Ouattara pour les déporter à la Maca, hier, en fin de soirée. Proches de Charles Blé Goudé, président-fondateur du Cojep, Yavo Martial et Gnako ont été enlevés par des gens armés alors qu’ils rentraient de la rédaction du quotidien Notre Voie où ils venaient d’accorder une interview. Depuis le mercredi 13 juin dernier, ces jeunes gens n’ont plus été retrouvés car leurs geôliers ne leur permettaient pas de visites. Ils n’étaient ni dans un commissariat de police ni dans une brigade de gendarmerie, mais livrés aux Frci chargés de les torturer au camp du chef de guerre Koné Zakaria à Adjamé.
BK. in NOTRE VOIE
Mon, 09 Jul 2012 04:29:00 +0200