L’aveu d’un ministre de Ouattara

Le régime des «rattrapeurs» panique. Il ne sait plus où donner de la tête. Face à la cote de popularité du prisonnier le plus célèbre qui ne fait que monter à travers le monde. Du coup, il se voit obligé d’inventer des complots, des coups d’Etat des partisans du Président Laurent Gbagbo. Afin de le salir davantage. Mais là aussi, la mayonnaise ne prend pas. Parce que tout le monde a découvert la supercherie. La mobilisation autour de l’homme met en cause les pratiques de la Cour pénale internationale. La preuve que le Président Laurent Gbagbo n’est pas n’importe qui. Il une grande dimension. une personnalité qui a séduit les Ivoiriens et les Africains pendant dix ans. Plus il dure en prison, plus son aura s’étend. Alors que le pouvoir se montre incapable de résoudre les problèmes d’Ivoiriens. Les gens, sans distinction de parti politique, d’appartenance religieuse, ethnique et régionale, se retrouvent de plus en plus dans les idées du Président Laurent Gbagbo. Il est devenu une icône, un symbole. Que de regrets dans le camp des nouveaux tenants du pouvoir. Un ministre du régime des «rattrapeurs », sous le sceau de l’anonymat, a avoué à quelques uns de ses proches que son patron Alassane Ouattara a commis une grave erreur en déportant le Président Laurent Gbagbo à la Cpi. «Il a le sommeil troublé. Des religieux lui ont déconseillé de transférer Gbagbo à la Cpi. Mais il a refusé. Parce qu’il pensait que son ami Nicolas Sarkozy serait réélu. Nous avons tous les problèmes. On aurait dû le laisser au nom de la réconciliation nationale». a dit celui-ci.
En plus, les hommes de droit soutiennent, après avoir lu les charges d’Ocampo contre le Président Gbagbo, que le dossier est vide. Alassane Ouattara s’est tiré une balle dans le pied.

Y. Gbané in LE TEMPS