Plus de 630 jours d’arrestation arbitraire – Michel Gbagbo, victime de la haine au pouvoir

Michel Gbagbo ou la victime de la haine au pouvoir
Cela fait donc, aujourd’hui, 634 jours, que Michel Gbagbo est en détention dans la ville de Bouna. Et autant de jours, que le pouvoir des « ratrappeurs » lui impose un régime abject de maltraitance. A cause des méchancetés du pouvoir et les conditions inhumaines de sa détention, Michel a frôlé plus d’une fois la mort. Au plus fort des traitements inhumains qu’il subis, Il a même été transféré d’urgence, de sa prison de Bouna, à la Pisam à Abidjan. Mais quand le pouvoir a estimé, qu’il pouvait retourner dans sa cellule à Bouna, il l’a fait retourner. Ainsi, après plus de 6OO jours de détention, aucun calendrier n’est prévu pour, ne serait-ce qu’instruire son dossier et feindre d’expliquer son arrestation. Aucune volonté de la part du pouvoir pour conduire à terme, la procédure qui aurait pu justifier sa libération. Sa détention est autant arbitraire et fantaisiste que le sont les accusations de crimes de sang et crimes économique portées contre lui. Personne ne comprend ces violations profondes des droits du fils de Laurent Gbagbo en dépit des nombreuses manifestations d’indignation et d’interpellation. Car outre les organisations humanitaires, les occidentaux multiplient des interpellations en vue de la libération de Michel Gbagbo. Toutes rencontrent un parapluie d’indifférence et un mur de haine. Chaque fois, le pouvoir Ouattara durcit sa position, au point de faire mentir, la presse française et plusieurs observateurs, qui espéraient que de la Pisam, Michel, le franco ivoirien serait rapatrié en France. Au bout du compte, tout le monde a compris que c’est la haine qui nourrit cette obsession et cet acharnement inacceptables contre Michel Gbagbo. Et que, c’est au nom de cette haine implacable que le père, la belle mère et la grand-mère de Michel subissent le pouvoir.
Armand Bohui in Notre Voie
bohuiarmand@yahoo.fr
Mon, 07 Jan 2013 22:43:00 +0100
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