Régime hybride

Qu’est-ce qu’il fait ou qu’est-ce qu’on lui a dit de faire ? Oui il n’est l’auteur d’aucune théorie politique donc nous pouvons lui accorder le bénéfice de ne pas savoir grand’ chose sur les idéologies politiques et les clivages qui fondent leurs joutes dans l’histoire et dans le monde. Dans les premières classes de sciences politiques les étudiants apprennent la nature et le fonctionnement des divers régimes politiques qui existent. C’est ainsi que nous savons que sur notre planète ont coexisté et coexistent encore des théocraties, des tyrannies, des démocraties, des régimes fascistes, totalitaires, parlementaires, présidentialistes… et même l’anarchie du philosophe russe Alexandrovitch Bakounine. Ces formes de gestion des hommes sont identifiées de telles façons parce que dans leur fonctionnement, elles obéissent à des règles bien précises. Ce sont d’ailleurs ces règles intrinsèques qui performent leur fonctionnement qui permettent de les distinguer les unes des autres. Avec le régime de Dramane Ouattara nous sommes quelque peu perdus. Pour diriger un pays, il ne faut pas forcement avoir fait science politique. Et nous ne pouvons pas le reprocher à Dramane Ouattara. Mais peut-il au minimum s’informer et nous dire à quelle sauce il nous mange ? Lui et ses soutiens de la communauté internationale nous bassinent, à longueur de journée, avec l’idée que nous sommes désormais dans une démocratie. Mais savent-ils au moins que dans une démocratie, le contrat social ne permet pas qu’on abuse de la liberté des citoyens parce que, simple question de bon sens, c’est à eux qu’appartient le pouvoir. Depuis l’ascension de Dramane Ouattara au pouvoir les cas de violation des droits humains ne se comptent pas. L’arrestation et la détention abusives des honnêtes citoyens sont devenues un reflexe politique. Ceux qui tiennent à leur vie et à leur liberté sont en exil. A l’intérieur, le peuple est obligé de se terrer et de taire ses souffrances pour échapper aux mailles de la répression. D’un côté, et sur des lèvres pincées on nous parle de démocratie, de l’autre on promet au peuple le cimetière s’il ose l’ouvrir pour crier son ras-le-bol. Il va de soi que nous ne sommes pas en démocratie et apparemment, il ne faut pas compter sur eux pour identifier leur invention politique. A bas le droit et la loi, C’est tout !



Joseph Marat

Sat, 07 Apr 2012 12:41:00 +0200

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