Tension au ministère de l’Economie et des Finances : La surfacturation des coûts de logements fait grogner les agents du Trésor

Les nouveaux prix des logements ont été communiqués récemment par le Syndicat national des agents du Trésor de Côte d’Ivoire (Synatresor), initiateur d’une opération immobilière de 1200 logements depuis 2000. Cette montée de tension fait suite aux précomptes abusifs opérés sur les revenus des agents. Les prix des logements sont passés du simple au double voire au triple. En effet, les logements qui coûtaient 10 millions sont de l’ordre de 20 millions aujourd’hui. Soit plus de 100% d’augmentation. Les souscripteurs de l’opération immobilière initiée par le Synatresor sont mécontents. Cette poussé d’adrénaline est due aux précomptes opérés sur leurs revenus au profit d’une institution bancaire (dont nous taisons volontairement le nom). La colère des «argentiers» de l’Etat s’explique, selon des informations en notre possession, par le fait que les prix des maisons sont passés du simple au double voire plus. D’ailleurs les précomptes faits n’ont pas respectée 1/3 cessible sur les revenus en matière de précomptes. Conséquence : la majorité des souscripteurs crient leur ras-le-bol et ont décidé de résilier leur contrat et se retirer du projet.

Dame S.T. agent du Trésor est très furieuse : «Nous irons jusqu’au bout. Nous ne quitterons pas ce projet parce que c’est apparemment leur souhait de nous voir abandonner ce projet après nous avoir fait cotiser pendant huit ans. Notre argent est placé à un taux d’intérêt de 7%. Ils devraient en tenir compte pour réduire le coût [des maisons]. Ils devraient s’inquiéter du retard dans la réalisation du projet qui n’est pas imputable aux souscripteurs mais aux gestionnaires du projet. Pourquoi veut-on faire supporter les conséquences de leur incompétence». La conséquence directe est que la majorité des agents n’est pas en mesure de supporter ces nouveaux coûts. Un grand nombre menace de se retirer du projet, si les solutions idoines ne sont pas prises dans l’immédiat. Malgré cette requête, les précomptes ont été effectués sur leurs émoluments fin septembre 2012. Un agent du Trésor sortant du siège de ce syndicat très furieux nous a présenté son bulletin en ces termes : «Ils ont tout coupé. Il ne me reste que 15000 Fcfa dans cette période de rentrée scolaire. Qu’est-ce que je peux faire avec cette somme ? Je pense que c’est au tribunal que nous allons régler la suite», a-t-il déclaré très déterminé à aller jusqu’au bout.

T. N’Gotta in Le Temps

Tue, 16 Oct 2012 23:57:00 +0200

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