Selon un procédé ancestral, en Indonésie, la cire (qui se dit « wax » en anglais) est utilisée pour dessiner les motifs des batiks javanais avant de les teindre. Les colons anglais et hollandais ont découvert cette technique et l’ont l’industrialisée en Europe, à la fin du XIXe siècle. Ils l’ont ensuite exportée en Afrique de l’Ouest.
Le wax, devenu « tissu africain le plus emblématique, est un produit que l’Europe a élaboré pour séduire les populations, précise Anne Grosfilley, docteure en anthropologie (1). Il est né de l’impérialisme occidental et du génie compétitif d’industriels et de marchands. »
Le marché est aujourd’hui partagé entre plusieurs fabricants : européens, africains et asiatiques. Le vrai wax est manufacturé en Hollande, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Sa fabrication se fait en vingt étapes. C’est donc un tissu de luxe. « Ses irrégularités sont gage de qualité. Le faux est sans défaut. »
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Sat, 13 Mar 2021 14:42:00 +0100
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