140.000 appels en un laps de temps pour Gbagbo
Décidément, il n’est pas bon d’être un homme politique très populaire aussi bien dans son pays qu’à travers le monde entier. C’est la conclusion qu’on est en droit de tirer au regard des raisons avancées par la Cpi pour refuser la liberté provisoire au président Laurent Gbagbo. La juge unique de la Chambre préliminaire 1, Silvia Fernandez de Gurmendi, a refusé la liberté provisoire à Laurent Gbagbo parce qu’elle estime qu’il dispose d’un réseau vaste et bien organisé de sympathisants politiques en Côte d’Ivoire et dans le monde. A preuve soutient la juge, le Président Gbagbo a réussi à mobiliser plus de 140.000 appels téléphoniques à la Cour pénale internationale au cours d’une courte période de temps en décembre 2011. Mme Silvia Fernandez de Gurmendi reproche également à M. Gbagbo de disposer un parti politique (le Fpi) très implanté en Côte d’Ivoire et qui se bat pour sa libération. Il reste finalement à la CPI de demander aux avocats de ne pas défendre Gbagbo.
Boga Sivori in Notre Voie
bogasivo@yahoo.fr
Sat, 21 Jul 2012 04:46:00 +0200
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