AFFAIRE de COUP D’ÉTAT/La RÉPONSE de KHALIL ALI KÉÏTA à AHMED BAKAYOKO

AHMED BAKAYOKO
Autopsie d’une déclaration abracadabrante à propos d’un prétendu Coup d’Etat

Comme annoncé, j’avais promis répondre aux insanités déversées sur moi par Ahmed Bakayoko à propos d’un prétendu Coup d’Etat dont le surréalisme et l’ubuesque des faits font bon ménage. J’ai longuement réfléchi pour savoir s’il était vraiment indispensable de répondre aux graves accusations schizophréniques d’un mégalomane en mal de reconnaissance politique. J’ai dû dans un premier temps, observer un silence que m’imposait mon statut actuel de deuil

.Ensuite je me suis demandé s’il fallait descendre dans la fange avec un individu qui y a élu complaisamment domicile ou alors continuer de se murer dans un silence qui aurait pris toutes les apparences d’une culpabilité avérée. Enfin, je me suis convaincu que la meilleure manière de saluer la souffrance sincère de ceux qui ont subi et continuent de subir dans leur chair et dans leur cerveau, la torture morale à eux infligée par le pouvoir en place, est de ne pas me taire.

St Just affirme que les prophètes de Dieu ne sont pas tus face à l’opprobre et à la calomnie. Voici une des raisons qui m’amène à répondre. Une autre est du domaine sémantique : Si Ahmed Bakayoko et moi, nous parlons la même langue, il est dit pour vrai que nous ne partagions pas le même langage et qu’il est souvent difficile quand vous ne partagez pas la langue (moi parlant français, lui s’exprimant en français, excusez du peu), il peut y avoir des dissonances graves, car tout est question de contenant et de contenu, donc de signifiant et de signifié.

Je ne peux absolument tolérer qu’on salisse d’un coup de gueule mes fruits de plus de 40 ans de lutte pour les Libertés fondamentales, la démocratie… Comme le dit si bien André Comte-sponville « Une tolérance infinie serait la fin de la tolérance ». Voici les raisons fondamentales qui m’obligent à ne pas me taire :

A-Voici les faits, de quoi s’agit-il?

Dans un souci de sérénité dans le débat, je vous cite l’introduction intégrale, par ailleurs bien faite, au fameux document par la rédaction de « Ivoire Carrefour », a qui j’adresse toute ma gratitude pour leur souci de donner l’information juste et honnête. Je ferai suivre en annexe l’intégralité du document que nous avons largement diffusé au nom de la vérité ; et faites en pareil, partager au maximum et vous saurez quelle est la nature du pouvoir ivoirien :

Le Document qui fait trembler la république d’ADO et d’ HAMED BAKAYO

Tous les Ivoiriens ont suivi avec intérêt l’intervention télévisée du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko les 12 et 13 juin 2012. Entre autres déclarations exclusives et fracassantes, les ivoiriens ont appris par la bouche du ministre l’existence d’un document de communication ayant pour objectif de : « noircir l’image du président Alassane Ouattara, dire qu’il ne travaille pas bien, dire que tout est cher, que l’argent ne circule pas, que le PR Gbagbo était aimé, utiliser l’image de la maman du chef pour choquer la sensibilité de la cible, etc. » Pour lui, il est incontestable que « l’homme de main de Nady Bamba » dans l’ordinateur duquel a été retrouvé ce document « coordonne un projet de déstabilisation du régime » axé sur la communication et les finances. Pour que chacun puisse de lui-même établir un jugement, nous vous soumettons le Document dont il est question ainsi que le contexte de son élaboration.ContexteLe présent document est une proposition de stratégie de communication. IL a été rédigé deux mois après la capture du président Laurent Gbagbo (juin 2011). Son objet était de restaurer l’image du président Gbagbo considérablement détériorée par la crise postélectorale, puis d’empêcher son transfèrement à La Haye en s’appuyant au plan interne sur des personnalités influentes et sur le plan international sur des figures de pays émergents, ainsi que par la rencontre systématique avec des leaders de tous domaines pouvant influer le cours des évènements, car déjà on parlait de la CPI…Dès sa conception, ce Document a été transmis par mail à (6) six destinataires : Yacouba BAMBA, Nady BAMBA, Demba TRAORE, Kassoum FAdIkA, Ali KEITA, Ousmane SY SAVANE, Ibrahim MAGASSA, qui devaient en juger la pertinence ainsi que les conditions de son exécution.Le concepteur a pris également la liberté de proposer des commissions ou « pools » et de les pourvoir en cooptant des personnes selon lui qualifiées à différentes tâches ; sans pour autant les en informer au préalable -comme il est souvent de coutume, surtout, quand un projet n’a pas encore été validé-. La preuve est le choix de l’Ambassadeur Alou Eugène pour le pool « lobbying » si l’on se réfère à ses déclarations, interviews et prise de position (ex : Le Jour 20/09/2011, Nord –Sud 24/09.2011)Dans plusieurs pools voit que ne sont mentionnés des prénoms d’individus signe qu’il s’agit bien d’une ébauche à parfaire. Ce document rédigé le 18 juin 2011 ? N’a jamais pu être ni discuté, ni validé, ni même mis en application, car la majeure partie des personnes cooptées pour le « pool lobby/ pool finances » ayant vu leur avoir gelés et les personnes ressources n’ayant pu être contactées.Le cours de certains évènements (prise de position de Jean Luc Mélenchon, et de Marine Le Pen en faveur du Président Gbagbo Laurent, le mécontentement généralisé des ivoiriens, mauvaise image de Ouattara à l’extérieur) justifierait-il la récente incarcération de messieurs Ousmane Sy Savané, de Ibrahim Magassa et la récente sortie de Mr le Ministre ?En tout état de cause, se basant sur ce Document lors de l’émission « Grands Dossiers » sur la RTI 1 le ministre a affirmé détenir les « preuves irréfutables d’activités de subversions » par le moyen d’actions de communication ce qui s’avère être inexact. Nous mettons donc à votre disposition le fameux « document de déstabilisation » retrouvé dans l’ordinateur de Ousmane Sy Savané par les services du ministre Hamed BAKAYOKO.Bonne lecture à tous !! (Fin de citation) La rédaction d’Ivoire Carrefour.

B-Sur la prestation du securocrate de Wattara

Encore une fois dans un souci de donner une information juste et honnête, je vous laisse apprécier cet excellent article fouillé de Hassane Magued. Le voici en intégralité :

Cote d’Ivoire : un Expert international révèle qu’Hamed Bakayoko a menti plus de 160 fois en 52 minutes de parole !

Nous avons reçu cette révélation d’un éminent Spécialiste en synergologie qui nous a fait l’amitié de visionner plusieurs fois la vidéo de TCI-RTI montrant Hamed Bakayoko en train de dérouler le projet de propagande contre le FPI, le Président GBAGBO et la Résistance Patriotique et Révolutionnaire. Et ses conclusions sont sans équivoque : Hamed Bakayoko a menti dès la première phrase et il a menti au moins 160 fois en 52 minutes de prise de parole.

De quoi s’agit-il ?

Monsieur H.P, éminent Expert en étude du langage non verbal, encore appelé langage gestuel ou corporel, nous contacte ce samedi 16 juin 2012 pour exprimer son indignation devant ce qu’il appelle « le manque de précisions techniques » lorsque les communicateurs de la presse écrite proche de la Résistance Patriotique et Révolutionnaire dénoncent le montage grossier qui visait à salir le FPI et le Président GBAGBO à un moment où Dramane Ouattara a perdu tous ses repères.

H.P dit notamment que « dès la première phrase, le regard d’Hamed Bakayoko a fui vers la droite ». En synergologie, une telle gestuelle annonce immédiatement qu’un mensonge va sortir de la bouche de celui qui a exécuté le geste.

Pour nous permettre de comprendre et desceller les 160 mensonges proférés avec des gestuelles du mensonge répétées plusieurs fois par Hamed Bakayoko sur TCI-RTI, H.P nous a donné comme ci-après, la liste des gestes inconscients qui expriment le mensonge :

1. les yeux s’évadent vers la droite (l’orateur imagine ce qu’il dit ou ce qu’il va dire. Il ment en inventant le fait ou l’événement qu’il veut annoncer, démontrer ou dénoncer) 2. contracter les épaules ou soulever l’épaule droite sans bouger la tête (l’orateur est stressé et il ment) 3. se frotter les mains comme si on les lavait (l’orateur fait acte de lavage symbolique des mains comme pour se laver de la souillure du mensonge) 4. se gratter sous la narine gauche (traduit un rejet inconscient du mensonge qu’on est en train de proférer) 5. cacher son indexe droit dans la paume gauche (le signe inconscient qui révèle qu’on est en train de proférer des mensonges, cacher des choses) 6. se gratter la tête, passer l’index sous le nez ou se frotter le nez (l’orateur ment et il s’efforce de convaincre qu’il ne ment pas) 7. se malaxer le lobe de son oreille ou se frotter les ailes du nez (gros malaise suivi de mensonge chez l’orateur).

Pour H.P, l’opinion internationale n’a pas été sensible aux soi-disant preuves brandies par le régime Ouattara avec comme cerise sur le gâteau, le "repentir" de Lida Kouassi, parce que les conclusions des laboratoires de synergologie travaillant avec la Maison Blanche ou l’Elysée sont sans appel : le régime Ouattara ment et son représentant qui a parlé sur la télévision "nationale" TCI-RTI s’est fait prendre au piège des gestes inconscients qui expriment le mensonge, le malaise, le doute.

Les outils de décryptage du mensonge ayant été mis à la disposition des communicateurs de la Résistance Patriotique et Révolutionnaire, vous pouvez avec aisance dénoncer maintenant de façon scientifique, minute après minute, les grossiers et honteux mensonges que le régime Ouattara diffuse pour cacher sa déroute et sa perdition.

Néanmoins, H.P soutient que le fait pour Lida Kouassi d’avoir accepté de témoigner contre lui-même et contre les soi-disant proches de Monsieur GBAGBO, peut relever d’une volonté de collaborer par trahison mais aussi et surtout, par lâcheté, par peur de la torture, à cause de son incapacité de résister à l’intimidation ou, pour honorer un pacte secret. Mais il fait retenir que seule une analyse minutieuse des gestes de Lida pendant un long moment de prise de parole (une vidéo de son interrogatoire) peut nous permettre de tirer des conclusions scientifiques sur son cas.

A Très bientôt.

Hassane Magued

C- Que dire après ces deux articles explicites rédigés par des personnes non mises en cause ?

Rien pourra-t-on dire… mais hélas !Sérieusement, Ahmed Bakayoko est un spécimen rare qui aurait fait les beaux jours de Freud, des Lacan et autres psychologues, car son cas relève vraiment d’une psychopathie rare. Mégalomane à souhait, il est par excellence le gardien d’un pouvoir qui se mue de jour en jour en un ghetto. Cette doctrine mal conçue et appliquée à outrance par les siens, a pour finalité de mettre Wattara sous emprise. Ahmed et ses collaborateurs ont adopté comme règle de fonctionnement de ce qu’ils contribuent à mettre minutieusement en place, l’exclusion.

L’exercice du pouvoir est cimenté dans la peur. Il a pour fondement une paranoïa sécuritaire. Peur inscrite au cœur même de l’exercice quotidien du pouvoir acquis par effraction. Naturellement, un tel pouvoir porte en soi un suc plus que vénéneux qui, inoculé à des individus comme M. Bakayoko l’entraine à des dérives plus dignes d’un névropathe qu’un responsable politique.Tous les propos ultras de l’homme visent à créer une atmosphère de terreur, la terreur comme objet et sujet du discours politique ayant pour finalité la justification de toutes exactions criminelles. Tout ceci dans la jouissance de l’hystérique qui s’empare des gens qui se retrouvent avec entre les mains, un pouvoir auquel ils n’avaient jamais pensé, même dans leurs rêves les plus fous.

Mais bien plus, en réalité, Ahmed le Vizir, rêve d’être Calife à la place du Calife Wattara. Tout papillon crépusculaire de la métamorphose du caméléon qu’il est, il se veut aussi la chrysalide de toutes les ambitions de la grenouille qui veut devenir un bœuf :L’impétuosité de ses élans qui l’entrainait jadis a la loubardise ; ses propos ultras particulièrement excessifs, allant souvent au-delà de sa pensée…etc., concourent à montrer que cette figure de proue du régime, parangon des vices les plus ignobles, affiche sans crainte ses velléités pour le poste de premier Calife. Il n’y a que Wattara seul qui soit si naïf pour ne pas le voir arriver sur ses grands chevaux.
Chiourme gardien de Temple Wattara, adorateur de la chienlit constitutionnelle, ce Vizir s’emploie minutieusement à l’abaissement du rôle du Chef de l’Etat à son profit.Le couple infernal certes a dû passer un an de cohabitation difficile pour des raisons de mariage de destin commun ; mais après l’attisement en sourdine des remue-ménage internes, le Temps, un autre nom de Dieu commence à avoir raison de cette peste infâme qu’est la cohabitation. Prédire donc à cet attelage contre nature un destin éphémère ne serait pas médire.

D-Les pitreries exhibitionnistes d’Ahmed Bakayoko

Si ce n’est pas la gravite des accusations portées contre ma personne et les compagnons du Président Laurent Gbagbo, le one man show télévisuel aurait pu être perçu comme une médiocre prestation d’un circle des foires foraines et, en rire. Mais au vu de la calomnie, de la diffamation distillées à dose homéopathique par un névropathe qui veut s’essayer au montage des coups tordus sans en avoir ni les capacités intellectuelles, ni la culture indispensable, je ne peux rester sans réaction.

Ahmed, se connaitre soi-même et savoir ses limites, est le début de l’humilité qui conduit à la sagesse. Dans ce travail de la fausse vraisemblance montée de toutes pièces, tu aurais dû comprendre il n’y a pas de place pour ‘’ le self educated’’ car il ne s’agit pas de ‘’ make a well in the flour (faire une fontaine dans la farine) comme on l’aurait dit au pays de Shakespeare. Même si je reconnais que notre accusateur a l’imagination débordante, La production des romans « Fleuve Noir’’ n’est pas à la portée de tous. N’est pas non plus Gérard de Villiers qui veut !

La juxtaposition de faits épars sans fondement évident, avec des documents de travail de groupes de réflexion, fussent-ils proches du Président de la République Laurent Gbagbo ne peuvent être des preuves démonstratives d’un Coup d’Etat déjoué depuis Mars et qui n’est dévoilé qu’en Juin ? Ce n’est ni plausible, ni sérieux d’un Ministre qui a en charge la sécurité de son pays !
Pour ce qui me concerne, la couleuvre est trop grosse pour être avalée. Je ne suis pas prêt à prendre les vessies pour des lanternes ! Un coup d’Etat dans lequel certains des prétendus protagonistes ne se connaissent même pas au mieux, ne se sont pas rencontrés depuis plus de 10ans !!! (C’est le cas de Lida Moise et moi). Le seul dénominateur commun qui en font des co-accusés réside dans le seul lien qu’ils ont chacun, avec le Président Laurent Gbagbo. Ce dernier étant devenu par excellence, le fonds de commerce exploité par ses adversaires pour se maintenir au pouvoir !!!

Malheureusement l’ignorance est la mère de tous les vices ; encore plus, quand on n’a pas la capacité intellectuelle d’analyse et de compréhension politique pour appréhender des situations a peine complexes. En effet Le passe-temps favori de l’intellocratie pro-Wattara se résume en une attitude paranoïaque de voir la main du Président Laurent Gbagbo dans chaque poussée patriotique, dans chaque révolte contre leur régime corrompu bâti sur le socle d’une dictature sanglante. Une prétendue intelligentsia composée de clowns médiatisés et d’invétérés caciques. Ces derniers incapables de faire leur mue ont réussi l’exploit d’ériger leurs vieilles sempiternelles querelles en dogmes d’infaillibilités pour assouvir leurs ambitions personnelles.

A tel point que la profession de foi du Président Laurent Gbagbo, dont il ne s’est jamais départi, et surtout connu de tous les Ivoiriens depuis lors, est complètement ignorée d’eux. Elle est pourtant à la portée de tous les hommes de bonne foi : « Le Front Populaire Ivoirien s’est défini dès sa naissance comme un parti ayant pour vocation la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat.

La voie, nous l’avons également définie ; c’est la transition pacifique à la démocratie, par les trois étapes que sont le multipartisme, l’alternance au pouvoir et, l’exercice de la démocratie politique et sociale ». Laurent Gbagbo, Préface ‘’AGIR ENSEMBLE DES AUJOURD’HUI, (in Front Populaire Ivoirien, Programme de Gouvernement).
Il est clair si Wattara et son pouvoir devaient trouver des putschistes, il va leur falloir regarder ailleurs que du côté du Président Gbagbo. Mais comment le faire comprendre à des tenants du pouvoir pataugeant dans une paranoïa sécuritaire exécrable ?- un pays pour lequel l’esprit civique, la vertu politique, l’amour de la patrie, appartiendraient au seul groupe tribalisé et tribaliste de Wattara ; un pays dans lequel la division du travail conduit les gouvernants à s’occuper d’affaires, de leurs affaires propres, et non de la chose publique. En pareil cas, qu’attendre de ceux qui ont la prétention de gouverner ? Ah ! Quand la morale publique n’est plus ce qu’elle était !

Wattara en bon potentat africain veut gouverner seul par la terreur dans un pays ou l’abondance et la qualité des cadres en exil jurent avec la médiocrité de ceux qui sont aux affaires. Chef dictatorial, empêtré dans le microcosme des ambitions surfaites, il a transformé le pays en un marigot ou s’entre-déchirent tant de sauriens acharnés, soit à conserver le pouvoir usurpé ou à conquérir pour eux et leur coterie au détriment du Calife ! Tout ceci dans un bain de sang perpétuel. De mémoire de croque-mort, la moisson dans ce pays n’a jamais été si bonne. Les Seigneurs du crime sont promus pour continuer la sale besogne aux fins malignement revanchards et manipulateurs comme l’assassinat des sept soldats nigériens de l’ONUCI dans le Far West ivoirien.

Derrière cet odieux crime, trois raisons essentielles probablement:
-la première, se venger de l’affront fait à Wattara par le Président français Hollande en recevant avant lui, le Nabab auréolé du titre de Président de la Cedeao, le modeste Président du Niger ! Qui plus est, afficher que dans la crise malienne, le rôle essentiel pour la résolution de la crise lui revenait plutôt qu’au va-t’en guerre Wattara qui ne comprend que l’usage de la force ;
-la seconde raison, est un message direct à Ban Ki Moon pour dire que les soldats de l’Onu ci doivent être maintenus en Cote d’Ivoire car le danger Gbagbo est toujours présent ;
-la troisième, s’adresse à la Cpi pour dire que Gbagbo est un danger permanent ; ce troisième point sert aussi à faire pression sur la France, les Usa et l’UE pour obliger la Cpi à le maintenir dans les lieux de la détention.

Derrière cet attentat odieux, mis au compte des miliciens pro Gbagbo, vrai ou faux, des rumeurs persistantes du côté de l’Hexagone français, font état d’une manipulation d’un ancien Ministre de Sarkozy, battu aux élections législatives qui aurait été de mèche avec M. Ahmed Bakayoko pour mettre dans l’embarras le Président hollande et le premier Ministre français Ayrault. De toutes les manières, ça va se savoir ; laissons le temps au temps.

Quoiqu’on dise Wattara s’embourbe dans la gadoue, avec un pouvoir honni et vomi par la population. L’homme en fait n’a pas été à la hauteur de l’ambition d’une renaissance du pays comme il avait promis durant la campagne électorale. L’obscénité des fastes ostentatoires (Abidjan, Ville Lumière, les festivités démentielles de Children of Africa…), a fini par excéder les Ivoiriens et accoucher de menaces dérisoires contre tous ceux qui ont tenté d’en dénoncer les travers.

En suscitant des mirages de bonheur et d’opulence là où il n’y a que misère et famine, Wattara et son clan viennent de montrer à la face du monde, que la Cote d’Ivoire était le dernier de leurs soucis. « Un bon moyen de mesurer le despotisme virtuel ou réel que recèle un pouvoir est de porter attentions aux flagorneries spontanées dont le pouvoir est l’objet » disait Jean François Revel.

Ahmed Bakayoko dit-on, est l’exégète du fameux dialogue voulu par Wattara et, pourtant il est le premier à sonner le glas du déclin irrémédiable de son pouvoir par des comportements irresponsables. A l’œuvre pour sa sale besogne, il s’est entouré à coup de Francs CFA d’une bande d’escrocs en écriture, un petit monde hétéroclite d’échotiers a la peine, et de pseudo-chercheurs, spécialistes plus familiers des studios de télévision que des archives nationales ou des centres de recherches…bref tous ceux dont le fonds se nourrit de la crédulité publique et de la flagornerie mutuelle que se prodiguent les membres de la confrérie, syndicat de l’imposture et du parjure.

Ils ne sont pas fous pour ne pas percevoir immédiatement le parti qu’ils pouvaient tirer de cette hécatombe fatale qui endeuille notre pays cruellement. Comment pouvaient-ils résister aux assauts d’Ahmed Bakayoko et sa canaille quand la prison ou la mort est au bout de tout bras de fer et toute hostilité envers le pouvoir. Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour faire le lit d’une presse aux ordres et assister à l’infamante capitulation d’une partie des hommes du métier.

Ahmed Bakayoko, si refuser de capituler, si refuser d’aller à Canossa, si refuser d’accepter l’imposture, si refuser l’injustice, le mensonge, la calomnie, le viol de la conscience, si dénoncer les forfaitures des pègres et des réseaux mafieux qui poussent comme champignons sur toute l’étendue du territoire, si dire que le parasitisme est devenu un mode de vie et le mensonge, une mode de pensée, si dire que chez quelques déséquilibrés néofascistes des FRCI, tirer dans le tas sans raison est monnaie courante,-
Si dire qu’Ahmed appartient à un pouvoir qui asphyxie politiquement, socialement, économiquement, financièrement les Ivoiriens,
-Si constater et dire que les criailleries et leur vacuité sont devenus les éléments clés de la stratégie politique de Wattara signifie porter atteinte à la sureté de l’Etat

,-Si affirmer que Wattara est l’étrangleur des Ivoiriens est un crime, alors, j’assume

.-Si déclarer que Wattara matraque les libertés fondamentales en Côte d’Ivoire est une déclaration subversive, j’assume-

Si dire que les exactions, le viol, les brimades, es confiscations des biens d’autrui, les abus de pouvoir, sont le lot quotidien du pouvoir de Wattara est un crime de lèse-majesté, assimilable à un coup d’Etat, j’assume,

-Si dire que Wattara a fait de la Loi Fondamentale une chienlit constitutionnelle doit mériter d’être pendu haut et court, j’assume,
-Si dire aux Ivoiriens que le régime de Wattara est une machine infernale à broyer, c’est comploter, j’assume

,-Si affirmer que sous Wattara, le règne de la force brutale a remplacé le gouvernement du droit, cela fait de moi un gibier de potence, j’assume,

-Si participer à la lutte pour la Liberté, l’Indépendance, la pleine Souveraineté de mon pays aux côtés du Président de la République, Laurent Gbagbo est un acte condamnable, je l’assume entièrement.

Si assumer tout ceci, c’est faire un Coup d’Etat, alors je l’assume encore une fois de plus, car je ne monnaierai jamais ni ma Dignité, ni mon Honneur, encore moins le combat de ma vie !

Que dire, Sinon qu’il n’est rien de plus subversif que de laisser croire aux Ivoiriens qu’on a cessé de les prendre pour des Imbéciles alors que la réalité est tout autre.
« Le mensonge érigé en système de gouvernement est beaucoup plus dangereux qu’une charge de nitroglycérine posée sous la table d’un Conseil de Ministres » Caton (de la reconquête).

Ahmed, je te l’ai déjà dit au début de ma réponse, entre toi et moi, il y a sûrement, a n’en pas douter, un problème de langue et de langage.Ainsi quand l’usage pervertit le sens des mots, il ne peut faire de l’échange verbale qu’un ‘casus belli’. Le combat que je mène est bien celui de la dignité et de la vérité du langage. Comment me faire comprendre (et je ne suis pas le seul dans la situation) de la horde des marginaux, des survoltés, des hors la loi, que vous êtes !

La meilleure réfutation de l’infamie, de l’opprobre dont tu voulais me couvrir, est l’argumentation rigoureuse ; toute chose qui te fait défaut personnellement et qui n’est pas non plus l’apanage de votre pouvoir…On le sai, la rigueur n’est possible que quand les vrais politiques sont de côté de l’autorité politique et de la bienséance intellectuelle. Or, nous en sommes loin. A preuve, les différentes rencontres initiées par votre pouvoir ont donné des résultats aussi pitoyables que lamentables. Les effets sont plutôt désastreux que salvateurs.

Pourquoi alors accaparer tant d’énergies inutilement tout en continuant à regarder l’adversaire politique en chien de faïence, faisant de lui un ennemi pseudo-putschiste ? Dans ce pays aujourd’hui, nous avons besoin d’une véritable hygiène de la liberté et de la sincérité. En réalité les lois mémorielles tant sollicitées par vous ne servent qu’à flatter votre ego. Il faut surmonter les haines et les rancœurs accumulées depuis des lustres.
St Just n’avait-il pas raison quand il avait déclaré à l’époque que « les factions ne s’éteindront jamais que par les constitutions qui produiront les garanties, qui poseront la borne de l’autorité, et feront ployer sans retour l’orgueil humain sous le joug de la liberté publique »?
Ahmed Bakayoko en s’en prenant à moi sur la base de mensonges inédits, d’une manière atroce et théâtrale en forcené assoiffé de vengeance qui veut se transformer en glaive vivant, tu m’as hissé sur le pavois. En effet, il y a des attaques qui valent plus que des compliments.

Ahmed, dis-toi que le Ministre que tu es n’est pas intouchable, ni inatteignable, ni immortel ; cesse donc de terroriser ceux qui ont emprunté la voie des hommes libres en tournant fermement dos aux compromissions, au nom de la Liberté, de la Vérité, de la Justice. Ahmed, souviens toi de cette profession de foi de St Paul « nulla potesta nisi a Deo », en d’autres termes « il n’y a nulle puissance si ce n’est venant de Dieu ».

Ahmed(TCF ?) aussi paradoxale que cela puisse paraitre apparemment, mon plus grand souhait est que la lumière éclaire les ténèbres primordiales dans lesquelles tu t’es englué. Que la lumière soit le catalyseur réellement des différentes prises de conscience que nécessitera ta mue.

Que vous le vouliez ou non, le salut de la Cote d’Ivoire suppose essentiellement une culture vécue, non remisée ou monopolisée ou déformée par des factions félonnes et traites a la Nation ivoirienne. Ivoiriens et Ivoiriennes, si nous ne voulons pas vouer la Cote d’Ivoire aux gémonies, nous ne voulons pas non plus la ramasser en lambeaux. Camarades Patriotes, Camarades Résistants, Souverainistes…etc. nous ne pouvons pas nous laisser agoniser, sodomiser par Wattara et ses hordes haineuses.

Nous devons en réalité et en toute humilité faire appel au génie commun de la patrie contre la jalousie bruyante et vengeresse des factions insurrectionnelles de Wattara. La tiédeur d’un fragment des responsables peut certes inquiéter l’ardeur de certains Résistants ; mais je vous en conjure, nous n’avons pas le droit d’affaiblir la détermination et la foi des partisans et, de laisser l’intrigue des factieux nous envahir. Compagnons de lutte, nous avons besoin d’unité ; à tout prix, nous devons resserrer nos rangs pour exister et, donner une irréversible assise à la Souveraineté totale qui s’ouvre pour notre pays. Notre lutte doit l’incarner en rétablissant la Vérité et la Justice. Il nous faut briser le mur de méfiance qui engendre tant de suspicions illégitimes et de conflits désespérants dans nos rangs !

Nous devons réapprendre le gout du risque et de l’audace, vertus enterrées pour des politiques vérolées d’arrivisme.
« Ni slogans démagogiques, ni démission mais un engagement tout en finesse dicté par l’Histoire, seul fondement de notre vie et, pour l’avenir, notre havre d’arrivée, pôle vers quoi tendent nos pensées » écrivait Makouta Mboukou dans la préface du recueil de poèmes ‘’Torse Nu’’ de Michel Nkodia-Bomba.Quoi d’autre mieux que ces mots tout empreint de sagesse et de détermination pouvaient nous inviter à continuer la lutter et aller jusqu’au bout. Ni la peur de la prison, ni l’étrange Epée de Damoclès qu’est la mort ne devraient nous faire abdiquer

.« On avait eu soin de me cacher l’Histoire. J’ai lu ; j’ai comparé l’Aube avec la Nuit Noire ». (Et les Quatre-vingt-treize aux Saint-Barthélemy), et j’ai fait mon choix :
L’Aube Nouvelle dont Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire est le symbole.

Khalil Ali Keita

Mon, 25 Jun 2012 05:59:00 +0200

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