Des rebondissements en rebondissements
La disparition de Guy-André Kieffer, le vendredi 16 avril 2004 à Abidjan, reste une énigme à résoudre pour les autorités judiciaires françaises qui veulent, par tous les moyens, faire triompher la vérité et depuis, plusieurs membres de l’entourage du couple présidentiel ivoirien, notamment Paul Antoine Bohoun Bouabré, Légré Michel et Kadet Bertin, sont dans le viseur du juge Patrick Ramaël. L’enquête va prendre une autre tournure, après le témoignage dans le quotidien français « Libération » d’un homme, Alain Gossé, se présentant comme « major » dans l’armée ivoirienne, qui raconte que Guy-André Kieffer aurait été tué « par erreur » et tend à disculper le couple présidentiel. Pourtant, Simone Gbagbo, Paul Antoine Bohoun Bouabré et le commandant Séka, ont été entendus en avril 2009 à la Cour suprême de Côte d’Ivoire, en présence des juges français. La mise en liberté provisoire du capitaine Jean Tony Oulaï permettra, assurément d’en savoir un peu plus sur cette disparition qui envenime les relations entre Paris et Abidjan. Mais contre toute attente, au moment où nous mettions sous presse, l’on apprenait que le Parquet de Paris a fait appel de la décision et a cinq (5) jours pour statuer sur la mise ou non en liberté du capitaine des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Wait and see.
Avec le partenariat de L’Intelligent d’Abidjan / Par Olivier Dion
Sat, 10 Apr 2010 01:54:00 +0200
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