Après la barbarie du Rdr au meeting du Fpi : La Jfpi exige une commission d’enquête

La barbarie perpétrée par les militants du Rdr lors du meeting du Fpi ne laisse personne indifférent. Les condamnations pleuvent sur Ouattara. Après les organisations internationales, les missions diplomatiques, les Ong de Droits de l’Homme, c’est autour de la jeunesse du Front populaire ivoirien de monter au créneau. Justin Koua, secrétaire général par intérim, accuse Hamed Bakayoko d’être responsable de ces actes de vandalisme. «Nous avons des informations selon lesquelles, il aurait eu une rencontre avec ceux qui ont posé ces actes ignobles. Nous avons compté sur sa bonne foi» fait-il remarquer. Et d’indiquer que ce qui s’est passé lors de ce meeting ne doit pas resté impuni. Raison pour laquelle, il exige la mise en place d’une commission d’enquête. Afin de démasquer les auteurs. Et les punir. «Nous donnons deux semaines aux nouveaux tenants du pouvoir à le faire. En plus, nous exigeons la publication de la liste complète de tous ceux qui vont la composer» indique-t-il. Avant de faire une mise en garde : «Si rien n’est fait pendant ces deux semaines, la Jfpi avisera. Dramane Ouattara soutient qu’il est contre l’impunité. Alors nous l’attendons sur le terrain. C’est le moment de le démontrer réellement. Nous ne pouvons pas accepter que ses militants viennent toujours perturber nos meetings. Sans qu’ils soient punis». Le premier responsable de la Jfpi n’a pas été du tout tendre avec le porte-parole de la police. En effet, ce dernier, quelques heures après la barbarie des militants du Rdr, soutient en ces termes : «C’est parce que les organisateurs tenaient injurieux envers ce parti». Selon Justin Koua, c’est scandaleux de tenir de tels propos : «C’est une honte faite à la police nationale. Celui qui se respecte ne tient pas de tels propos. A la limite il doit rendre le tablier. Parce qu’il ne mérite pas ce poste». Et d’inviter les militants de son parti à ne pas baisser les bras. Parce que seules leur détermination et mobilisation peuvent faire tomber le mur de la dictature. «Nous voulons dire à Dramane Ouattara que la répression de nos meetings n’est pas un programme de gouvernement. Encore moins un projet de société. Nous n’allons pas reculer face. La violence n’est pas dans notre culture. Notre leader, le Président Laurent Gbagbo ne nous a pas éduqués dans ce sens. D’où notre slogan asseyons-nous et discutons» déclare-t-il.

Y. Gbané in Le Temps

Mon, 30 Jan 2012 05:58:00 +0100

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